Que c’est bon d’épingler une formation bâloise pour la première fois depuis le début du siècle! Au dela de ça, difficile de trouver de bonnes raisons de se rassurer….
Le véritable enseignement de cette journée est que nous allons devoir supporter une semaine supplémentaire le fantasque duo des deux frères ennemis Aeby et Fournier. Corollaire, nous allons devoir lutter pour le maintien aussi longtemps qu’un changement de cap ne sera pas annoncé. C’était particulièrement fantasque de les voir s’agiter les deux le long de la touche, on ose au moins espérer que leurs consignes n’étaient pas contradictoires. A notre connaissance, un seul club peut s’ennorgueiller d’avoir plus que deux entraîneurs à donner les consignes…. le FC Sion « grâce » à son duo technique et à son président omnipotent. Peut-être que Vinas pourrait s’en mêler pour ne pas laisser cet avantage aux valaisans (question de fierté).
Pour en revenir au match, Servette a eu toutes les peines du monde à venir à bout d’une équipe bâloise qui n’a pas justifié son rang. La prestation de N’Tiamoah, celle du jeune Kusunga et celle (trop tardive) de Bouziane laissent quand même planner une once de positivisme. Pour le reste, la fébrilité mentale des joueurs, les trous béants entre les lignes (et même dans les lignes) et les festivals de mauvaises passes ne nous ont guère rassurés. Le plus incroyable est de relever que Aeby a quasiment relancé dans le bain l’équipe battue à Gossau, certain que la victoire ne leur avait échappé qu’à cause de l’arbitrage. C’est à devenir fou.
Pour terminer sur une note positive, on relévera le courage des joueurs qui ont su tenir le résultat pendant de longues, très longues dernières minutes! Merci à eux.
Les Enfants du Servette 