J’ai bien fait de boycotter l’abonnement. Démonstration.
Servette lance une grande campagne d’invitations pour les matchs de championnat. Tant mieux pour moi, j’ai boycotté l’abonnement. Je considère qu’un club qui n’investit pas son épargne et qui se permet le luxe de refuser des sommes astronomiques (et je ne parle pas que de l’échec de la reprise du club) n’a pas besoin de mes économies au combien plus modestes.
Il faut reconnaître que vouloir inviter des gens au match n’est pas une mauvaise idée, mais il faut mieux l’exploiter et ne pas mettre la charrue avant les bœufs.
Il faut cibler les personnes que l’on souhaite inviter. Viser en particulier les catégories de la population qui ne viennent pas au match et qui seraient susceptibles d’y revenir s’ils sont séduits par le spectacle et l’animation du stade. Cela mérite une étude de marché. Il ne sert à rien d’inviter ceux qui viendraient même en s’acquittant de l’entrée.
Il ne faut pas abuser des invitations (250 c’est beaucoup trop !). Les gens s’habituent vite à la gratuité et il serait donc dommage qu’ils ne reviennent que lorsqu’ils en bénéficient (c’était devenu le cas un certains temps).
Il faut avoir un véritable nouveau produit à proposer au spectateur. S’ils sont déçus de l’animation du stade et de la rencontre ils ne reviendront pas. Je préconise donc de ne pas lancer trop d’invitations avant de proposer de véritables nouveautés.
Distribuer des invitations via des partenaires médias est la meilleure idée. Cela engendre une communication quasi-gratuite sur la tenue du match et sur l’existence même du Servette FC.
Martin Eriksen
Les Enfants du Servette 