De Léon Arthur…à Alex Frei

Les Enfants du Servette, ou plutôt leur nouvelle rédactrice, la bien-nommée « Léon Arthur », vous invitent à un petit retour dans le glorieux passé du club via une rétrospective de Sir Alex. Attention, moteur !

Alexander Frei tant connu par tous avec le maillot national mais nettement moins avec notre beau maillot grenat. Serait-ce parce qu’il n’a craché sur personne lorsqu’il était servettien ? Pourtant il y a tant à dire de cette belle époque au sein de notre club. Arrivé au Servette FC lors de la saison 00-01 au moment où Martin « come on » Petrov nous abandonnait, il manqua peu pour qu’ils forment à eux deux l’une des attaques les plus exceptionnelles que le club aurait pu connaître ! Deux battants comme nous n’en avons plus (nous ne parlons bien évidemment pas de nos boxeurs actuels, vous l’aurez compris…), avec le même sale caractère de mauvais perdants. Le bon vieux temps ! Dès lors, quoi de plus logique que de continuer notre nouvelles rubrique d’anciens servettiens par Alex le Grand.

Frei au Servette c’est ça :

36 buts en deux saisons et un joueur apprécié du public : en deux mots : un attaquant en or ;  un combattant, un vrai ! Qui ne rechignait pas à affronter le regard désapprobateur de certains supporters, voire à protéger ses coéquipiers. Alpagué sans ménagement en plein Espace Chopard par le Prince Igor (le nôtre, pas le vrai) après la défaite incroyable subie aux Charmilles par le SFC contre les Polonais de l’Amika Wronki, il n’avait pas hésité à fustiger le manque de soutien populaire des Genevois pour le club…il venait pourtant d’échapper à une bonne cinquantaine de supporters de la SG qui voulaient forcer le passage réservé aux VIP… Le portrait du personnage est dressé !

Peu de temps après nous avoir quitté, Grenats.ch postait ce qui suit: « On pensait que même en l’absence de son buteur patenté, Alexander Frei, Servette avait suffisamment de moyens offensifs pour mettre à mal les défenses adverses. On se trompait…Le constat est là, accablant. Frei a peut-être été critiqué pour son manque d’efficacité en début de saison, il n’empêche qu’en son absence, c’est toute l’attaque servettienne qui balbutie. La preuve en chiffres ? Le numéro 11 grenat a manqué trois parties cettes saison: à Delémont, aux Charmilles contre Bâle et à Thoune. Bilan : trois défaites, et aucun but marqué. Alors qu’au terme de la 17ème journée, Servette avait la troisième attaque du championnat avec 36 buts. Alors sans pour autant prétendre que Frei est seul garant de l’efficacité genevoise (après tout, treize Grenats ont déjà inscrit leur nom au tableau des buteurs cette saison), il faut quand même avouer qu’on aura besoin de lui pour se tirer d’une situation sinon désespérée, du moins assez scabreuse »

On peut noter que la dernière ligne fait carrément rêver au vu de notre actualité, -18 au goalaverage et 9 ridiculs buts marqués en 12 matchs ! Mis de côté au départ, on se faisait du souci pour lui avec 13 matches et un seul but à son actif. Des résultats qui confirmaient le scepticisme d’un certain Sébastien Fournier quant aux réelles capacités de notre Alex national de s’imposer à l’étranger. Cette période pour Alex n’est pas simple; alors-même qu’il marque de nombreux buts à Dortmund, il connaît 3 graves blessures successives, dont l’une qui le priva quasiment d’Euro…

Le petit Suisse part à la conquête de l’Europe. Première étape : La France

Mais, parce qu’il y a un gros MAIS (aux vu de la catastrophique campagne de recrutement du prénommé valaisan, ça n’étonnera personne) il a voulu sa chance, on la lui a donné, il l’a méritée. Ce n’est pas à tort puisque notre Alex préféré planta 19 buts en 28 matches la saison suivante ! Oui c’est bien lui, on le reconnaît ! Il continue l’année suivante avec tout autant de buts et ne s’arrête plus, finissant meilleur buteur du championnat de France et ridiculisant Bartez en enfilant 4 buts à l’OM un dimanche resté dans les annales du Stade Rennais. Tout le monde veut Alex ! Et c’est Dortmund qui gagne la bataille avec un transfert avoisinant les 4’000’000 d’euros.

Le petit Suisse parti à la conquête de l’Europe. Deuxième étape : L’Allemagne

Pour finir sur un message d’espoir à tous les Servettiens et souhaiter un bon rétablissement grenat à notre Alex, une image de Frei avec le plus beau des maillots : 

Oui Alex cours, Alex envole toi mais reviens ! Tu ne mérites ni un numéro 23 à Rennes, ni un 13 à Dortmund, ni ces blessures à répétition. Tu fais parti du onze de base, notre 11 à nous ! Alors reviens vite, plus fort encore…

Par Léon Arthur (avec la participation du Prince Igor)