
Photo : Celestini (www.servettefc.ch)
En pleines tribulations psychiatricho-servettiennes, amoindries, tout comme pour Tibert, par les exploits Federien mais aussi zurichois (en hockey, tiens, les clubs suisses peuvent gagner à l’échelon continental…), ma chute chronique de moral a connu une légère mais brève accalmie ! La bonne nouvelle est tombée hier ! Le Servette peut recruter un attaquant étranger !
D’edmond isoz (désolé, il ne mérite pas de majuscules) à Gérard Castella, en passant par les millions d’Olivier
Ce soir, je me décidais enfin, après une inactivité aussi prolifique que celle démontrée depuis le nouvel an par la ligne d’attaque du SFC (aucun but marqué en 180 minutes, ça recommence comme ça a fini) , à pondre l’article prévu depuis de longs mois, à la suite du coup de gueule mérité et méritoire d’Edouard Stoutz en édito d’un numéro de la fin de l’année 2008 du magazine Top football, sur mon antipathie chronique à l’égard de l’edmond (Isoz, pas N’Tiamoah), grand défenseur devant l’éternel des clubs alémaniques et d’un pseudo football d’élite suisse (alémanique, s’entend), quand, démoralisé par notre récente tannée bâloise (4-0, bim bam boum, comme en 14…), par la venue avortée de Varela et d’Esteban et par le super nouvel article de la TDG sur nos ex-joueurs et leurs futurs millions piqués au pauvre Olivier Maus, je suis tombé sur l’interview du jour de notre bon Gérard sur le site officiel (http://www.servettefc.ch/actualite/article-2453.html).
Celestini…sur la touche ?
Et bien, outre le fait que le SFC va travailler sa communication médiatique avec Léman Bleu, une autre bonne nouvelle est tombée ! Le SFC peut recruter un attaquant étranger ! Et cela contrairement à ce que tout le monde nous rabache depuis des mois ! La solution est simple : mettre notre bon (au sens propre, ce qui est donc bien paradoxal) Steve Celestini sur la touche. Ou plutôt l’y laisser ! Et dire que personne n’y avait pensé avant !!! Pour Gégé, » Si on s’aperçoit qu’il (ndlr Steve Celestini) ne pourra pas être compétitif en février-mars on envisagera de prendre quelqu’un et on n’inscrira donc pas Celestini sur la liste ce qui nous libèrera une place d’étranger vu qu’il n’a pas joué du tout cette saison« . La solution serait donc de griller Steeve sur l’autel de la raison offensive, ou plutôt de la survie d’un club qui pointe à la 14 ème place du classement…avec un match en plus. Autant dire que l’on pourrait aborder la seconde partie de saison en position de reléguable.
La survie du club
Cette solution ne paraît pas déraisonnable, même si elle est bien cruelle pour le joueur. L’impulsion pourrait même venir du joueur lui-même, par sacrifice, par amour ou par respect envers son club et ses supporters ; mais ne rêvons pas trop, ce type de raisonnement n’existe plus dans le football actuel. Au moins, cette solution aurait le double avantage de permettre à Steve de retrouver son niveau de manière progressive dans un bon club de la région (Carouge ?) et, partant, de libérer une place pour un attaquant. Oui, mais quel attaquant ?
Un attaquant suisse ?
En vérité, la question n’est pas tant de savoir quel attaquant suisse valable il conviendrait d’engager pour faire véritablement la différence. En effet, il n’y en a tout bonnement aucun de disponible ! Les bons sont déjà tellement rares que leurs clubs ne les lâcheront jamais. Esteban ? Se serait un vrai miracle. Varela, quant à lui, a dit, provisoirement, non ! On verra bien la saison prochaine, mais pour cette saison, c’est râpé. Alors qui en Suisse ? Madame Irma, Madame Soleil, si vous avez la réponse, vous pouvez appeler Jojo, futur chef des transferts du SFC, au 076.368.58.25 !
Un étranger ? : oui, mais…
La solution étrangère, où le SFC devrait pouvoir compter sur les restes de sa gloire passée, semble être la plus réaliste. Alors certes, on voit la difficulté d’engager des étrangers de quatrième zone qui doivent encore s’acclimater (les trois Brésiliens du LS qui ne seraient pas prêts, selon la rumeur, à revenir du côté de la Pontaise, en sont l’exemple-type). Mais pour un « tout bon« , ça serait différent. Toute proportion gardée, quand Martin « come on » Petrov est arrivé du côté des Charmilles à 19 ans, il a rapidement crevé l’écran. Le Prince Igor, José Sinval, Sonny Anderson, même si les premiers matches ont pu être un peu laborieux, ont tous amenés un gros plus…
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La question n’est cependant pas aussi simple qu’elle n’y paraît. Et cela pour la simple et bonne raison que le SFC n’a plus aucun réseau de détection au niveau international. On peut déjà se demander s’il en existe vraiment un performant au niveau national… Alors comment faire pour dénouer le schimililimilbklick ? Il n’y a pas 36 solutions, juste une seule : MONEY MONEY MONEY ! Pour pallier au chaos sportif dans lequel s’est emmuré le SFC (merci Vinas, merci Fournier), il faudra sortir les dollars. Et beaucoup de dollars. En ces temps de crise, M. Pyshiar le fera-t’il ? J’ouvre les paris et réponds par la négative. J’espère me tromper, même si çe serait alors quelque peu injuste pour Steve.
Par le Prince Igor
Une réflexion sur « Celestini, le sauveur ? »