
ENFIN ! Enfin un vrai final de combattants, digne d’une équipe qui ne veut pas mourir sans se battre. La joie, le dépit, la colère, puis la délivrance (merci Geoffrey!), le public est passé par toutes les émotions hier soir…cardiaque s’abstenir! Cette victoire fait du bien au moral de tout un club ainsi qu’à ses supporters…
On a aimé
- mener au score deux fois dans le même match, ce qui n’était pas arrivé depuis des lustres
- marquer 3 buts lors d’un même match, il fallait remonter à la dernière victoire servettienne à la Praille contre Thoune le 29 novembre 2008…
- bénéficier ENFIN d’un pénalty à la Praille (le premier de la saison avait été obtenu à Lausanne). Il faut dire que l’arbitre avait ignoré quelques instants auparavant une faute flagrante dans les 16 mètres contre Vikti…
- cette fin de match dantesque où les grenats ont vraiment sorti leurs tripes pour arracher une victoire méritée au vue de la physionomie du match
- le public, véritable douzième homme ce soir, où tout le peuple grenat (1850 spectateurs) a poussé comme un seul homme son équipe vers la victoire
- voir notre président sur la pelouse à la fin du match saluer et féliciter tous ses joueurs
- le sauvetage de David Gonzalez à la 90 ème minute sur un corner tiré en deux temps par les neuchâtelois d’en haut. Il nous sauve le match…à ce moment là!
- l’entrée de Geoffrey qui a fait du bien au SFC même si il manque encore de rythme et d’automatisme…
- l’abnégation de Bratic sur le flanc gauche qui n’a cessé de déborder, mais malheureusement sans trop de réussite…
- la volonté de vaincre de toute l’équipe, il n’y avait pas de tricheur hier soir sur le terrain…
- la dédicace de Tréand pour l’oublié du 2 ème tour (mais pas des supporters!) Steve Celestini.
On a pas aimé
- encaisser l’égalisation sur pénalty alors que nous avions la balle dans le camp adverse 5 secondes avant. Il a suffit d’une glissade de Pont pour perdre la balle et patatras, tout était à refaire…
- le manque d’attention, de concentration et de combativité sur les deux buts encaissés. Le rapport buts encaissés/occasions adverses et inversement proportionnel à celui du SFC au niveau des occasions et des buts marqués…
- l’incapacité de l’équipe à gérer un résultat…il est devenu utopique pour les servettiens, lorsqu’ils mènent au score, de tenir un résultat plus de 10 minutes! Que faire? En tout cas les joueurs n’ont pas trouvé la clef…
- le pénalty non sifflé par l’arbitre en fin de match. Heureusement qu’il nous en fera cadeau d’un deuxième!
Les images







Julian Karembeu