Carton rouge* à Nicolas Jacquier et à Pierre-Alain Dupuis

Rappel de quelques règles de savoir-vivre et de bonne foi, malheureusement bien loin des fameuses leçons de séduction des campagnes publicitaires Aubade.

Les patrons des susnommés devraient peut-être se pencher un chouïa sur les compétences journalistiques propres de leurs « poulains » respectifs.

Si l’on guillotinait encore de nos jours pour désinformation et manque de savoir vivre, la tête de Nicolas Jacquier roulerait, sans aucune hésitation, aux pieds de son bourreau.

Si l’on guillotinait encore pour désinformation et mauvaise foi, la tête de Pierre-Alain Dupuis roulerait, là aussi sans aucune hésitation, aux pieds de son bourreau.

Morceaux choisis…

Au petit Nicolas, cher à Sempe :

Leçons d’éducation et de savoir-vivre

M. Jaquier, apprenez que lorsque l’on est invité dans une salle avec des orateurs (cela s’appelle conférence de presse…) et qu’il y a dans la même salle des gens venus écouter lesdits orateurs (on sait, ce n’était pas ton cas!), on a le respect d’éteindre la sonnerie de son natel.

Ensuite, apprenez, M. Jaquier, que lorsqu’on répond à son téléphone, on sort de la salle!Et cela même si mémère n’a pas la patience d’attendre à l’autre bout du fil à cause d’un éventuel retard pour le repas de midi! En résumé, on évite de déranger.

Leçon de professionalisme

Jacquier: » A moyen terme, on aimerait faire de Servette le Manchester United de la Suisse, avec un premier titre gagné d’ici à trois ans. »

Eshan Pishyar « Mais maintenant, nous voulons en faire le Manchester United. C’est à dire tout faire pour garder les joueurs longtemps en les prenant très jeunes. »

Lorsque Mr Pishyar fils a parlé de Manchester United, il a parlé de philosophie de construction d’un club et d’une équipe sur le long terme et non pas d’avoir le même palmarès. L’idée cruciale est de garder les jeunes joueurs formés au club comme le fait Ferguson pour construire une équipe avec une base locale. Si compliqué à communiquer ou tellement facile à tourner en dérision?

Jacquier: « Ainsi donc le champion de Suisse 2014 de Super League est déjà connu: ce sera Servette. C’est son président qui l’affirme. A Genève, Majid Pishyar lit dans des étoiles brillant jusqu’au-dessus de Manchester. La Praille-Old Trafford, le raccourci fera bien sûr sourire les sceptiques. Pour notre part, nous nous contenterons de confronter ses belles paroles à la réalité… »

Le message « à la souce Nicolas Jaquier » est « légèrement » différent et surtout nettement plus arrogant que la réalité. En effet, si Nicolas Jaquier avait écouté correctement et regardé Mr Pishyar lors de son exposé, il aurait compris qu’il parlait de son rêve et de ses ambitions pour Servette. Il ne lit pas dans les étoiles, mais a affiché des ambitions certes élevées, mais de loin pas irréalisables. Les raccourcis de Nicolas Jaquier sont erronés et simplistes ; nul besoin d’aller dans la confrontation pour avoir raison ou tort.

Si Servette devait ne pas être Champion en 2014, il le sera peut être en 2015. Si Mr Pishyar n’était pas ambitieux, on lui reprocherait certainement de vouloir garder sa fortune pour lui et de ne pas la mettre au service du Servette! Si Mr Pishyar n’était pas là, avec ses ambitions, vous continueriez à boycotter le SFC comme sous l’ère Vinas…

Jacquier: »En attendant, Patrick Müller, devenu indésirable à Monaco, n’est toujours pas Servettien. Mais… cela ne saurait, en principe, tarder à écouter les dirigeants de la Praille. »

David Pivoda : « Patrick Muller est notre priorité mais nous attendons une réponse d’ici 10 jours de sa part. Nous espérons de tout coeur qu’il nous rejoindra. »

Encore une interprétation laxiste et simpliste de Nicolas Jaquier. David Pivoda a été très clair : ils font tout pour convaincre Patrick, mais lui seul sait si cela se fera ou non. Servette ne veut en tout cas pas le brusquer dans sa réponse.

Monsieur Jaquier, il y a trois clubs vaudois pour vous faire du bien. S’agissant du SFC, la prochaine fois, n’hésitez pas à rester manger le papet de chez Denner avec mémère. Ah oui, évitez de vous aventurer là où se promène Gabet, il  a la claque facile et la rancune tenace.

Au petit Pierre-Alain, cher à personne:

Carton rouge et 12 matches de suspension à Pierre-Alain Dupuis qui n’a une nouvelle fois pas manqué de se gausser du SFC, appuyant son raisonnement simpliste par le fait que la Praille, avec ses 4’000 spectateurs sur 30’000 possibles, n’avait ce soir rien d’Old Trafford… Il aura au moins été tansé par son jeune collègue (comme il y a 5 ans après une conférence de presse où il clamait qu’un club avec 4’000 spectateurs dans un stade de 30’000 ne peut pas survivre. Il omettait simplement les affluences de plus de 20’000 dans les matchs importants) qui n’aura pas manqué de lui faire remarquer que pas ou peu de clubs peuvent compter sur un tel soutien populaire en Challenge League… D’autre part, Monsieur Dupuis, vous devriez comprendre que le niveau des journalistes sportifs en Suisse et la qualité des reportages contribuent largement à ne pas attirer les gens au stade.  A son patron, Massimo Lorenzi, de filer lui acheter en vitesse un sonotone… et surtout de demander à son équipe de regarder les TV voisines européennes pour apprendre l’art de mettre les choses en valeur.

Le SFC est de retour aux affaires, n’en déplaise à certains « As » de la désinformation et/ou frustrés de l’information.

Par Oscar Obradovic et le Prince Igor

*avec le concours de grenat1290 pour le titre de l’article