« Quand on est numéro un à Servette, on ne va pas à Bâle »

Interrogé par Ariane Pellaton dans Top Football n°63, Sébastien Roth est brièvement revenu sur son expérience servettienne. Morceaux choisis.

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La carrière de Sébastien, qui reviendra à la Praille le 5 décembre prochain sous les couleurs des banlieusards lausannois du FC Le Mont, a connu son paroxysme avec le maillot servettien…avant de connaître la faillite du glorieux club grenat. Il avait reçu des offres intéressantes. Fidèle parmi les fidèles, celui qui a participé à l’Euro 2004 avec l’équipe suisse était pourtant resté grenat jusqu’au bout. 

« J’étais amoureux de ce club »

Sur ses choix de carrière, Sébastien admet ne pas avoir fait tout juste, mais rappeler qu' »on ne sait jamais à l’avance si on opère les bons choix. Bâle m’a fait une offre pour devenir le gardien numéro deux quand je jouais à Servette. Mais quand on est numéro un à Servette, on ne va pas à Bâle. J’étais amoureux de ce club. A l’époque, ma progression, je ne la voyais pas ailleurs qu’à Servette« .

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Transfert avorté à Bolton

Alors qu’il admet avoir parfois été traîté, en tant que joueur, comme de la marchandise, sauf quand « ça tourne bien« , Sébastien est revenu sur son tranfert avorté à Bolton, alors qu’après quatre mois sans salaire il avait à ce moment-là la possibilité de résilier son contrat :

« Juste avant la faillite du Servette, où on essayait tous de s’en sortir,  j’ai demandé à effectuer un essai à Bolton. On m’a dit : « Si tu veux partir, c’est 3,5 millions » « .

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Son transfert à Bolton est bien loin aujourd’hui. Sébastien reste dubitatif. Difficile de lui donner tort.

Jamais loin

Pour l’anectote, il n’est pas rare depuis plusieurs années de revoir Sébastien aux abords et dans les tribunes des stades accuillant un match du SFC…

C’est en tous les cas avec un plaisir non dissimulé que les supporters servettiens reverront Sébastien à la Praille le 5 décembre prochain. Comme d’habitude, il sera applaudi. Il le mérite rien que pour sa fidélité et sa droiture au SFC.

 

Par le Prince Igor

Une réflexion sur « « Quand on est numéro un à Servette, on ne va pas à Bâle » »

  1. Seb, un vrai de vrai. Le digne successeur de Pédat. Qu’est-ce qu’il a pu nous en sortir des parades, même lors de la dernière demi-saison où il était le seul à nous sortir des bons matchs. Ca m’attriste de voir ce qu’il est devenu et j’espère qu’on lui réservera un bel accueil pour son retour à la Praille.

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