Ce n’est jamais simple de réussir au Servette. Certains joueurs n’ont jamais pu le faire et d’autres ont marqué l’histoire du club en persévérant. Marcos, arrivé tout droit des montagnes Neuchateloise (La Chaux-de-Fonds), a mis du temps à répondre aux espoirs que le club avait placé en lui. Depuis 6 mois, Marcos monte en puissance et pourrait nous faire une grande saison à l’image du magnifique coup-franc marqué samedi. Retour sur le match et plus globalement sur le footballeur brésilien.

Photo EdS: Marcos, tout surpris d’avoir un paquet de Prince dans sa main…
EdS : Marcos, il se passe quoi entre Eudis et toi. Quand l’un marque, l’autre marque dans les minutes qui suivent. Il y a une compétition brésilienne particulière?
Marcos : Oui j’ai prévenu Eudis. Je ne le laisserai pas s’éloigner de moi au classement des buteurs! Mais sérieusement le plus important c’est que l’on marque pour que l’équipe gagne.
EdS : Sur le coup-franc, j’ai vu que vous aviez mis trois joueurs servettiens dans le mur Lucernois ce qui les a passablement énervé. Vous avez travaillé cette combinaison à l’entrainement?
Marcos : Je demande toujours à mes coéquipiers de venir dans le mur adverse pour que le gardien ait plus de difficulté à voir le ballon et moi je frappe ce ballon pour qu’il contourne le mur. Et ce soir c’est passé tout seul et c’était goal!
EdS : Quand tu tires un coup-franc comme tu l’as fait contre Kriens, à quel moment sais-tu qu’il va rentrer?
Marcos : Au moment où je le touche, je sens déjà où il va aller. Comme ce soir sur le deuxième.
EdS : Tu sais que les brésiliens sont réputés pour leur toucher de ballon. Depuis 6 mois, on te sent de plus en plus à l’aise dans les coups francs. Il y a du Juninho en toi sans vouloir t’offenser dans une comparaison…
Marcos : J’aime beaucoup les coups-francs parce qu’il faut travailler la frappe du ballon. Mais pour moi quand je tire c’est l’objectif de la victoire qui compte. J’espère en marquer encore beaucoup dans les prochains matchs pour que l’on aille en Super League.
EdS : Revenons sur le match de ce soir. Ce 6 à 0, c’est une réaction d’orgueil par rapport à la défaite à Winterthur la semaine passée?
Marcos : On a beaucoup parlé entre nous et on s’est dit que ce match on doit l’oublier car ce n’était pas le réel nous. On s’est concentré toute la semaine car on s’attendait à un match difficile.
EdS : Tu es confiant sur la montée pour cette année? Comment vois-tu les 2 grosses autres équipes Lugano et Lausanne?
Marcos : Pour moi, nous sommes du même niveau. Nous avons montré depuis le début de la saison que nous sommes un groupe sérieux. L’ambiance est très bonne, la qualité est aussi là. A la maison, on doit continuer à chercher toutes les victoires mais bien sûr aussi en déplacement. Les autres, c’est pas notre problème.
EdS : Depuis ton arrivée, l’ambiance au stade a complètement changé et les 5’000 spectateurs présents aujourd’hui montrent le renouveau du club.
Marcos : C’est très important de voir ce stade se remplir. Cela nous motive d’avoir les supporters comme cela derrière nous. C’est pareil à l’extérieur. A Winterthur, malgré la défaite, ils étaient là pour nous applaudir à la fin du match.
EdS : Comment ta famille et tes amis au Brésil voient ta carrière en Suisse et au Servette? Est-ce que cela veut dire quelque chose pour eux?
Marcos : J’ai des amis qui jouent dans le monde du foot et ils connaissent très bien l’histoire du Servette. Le Brésil est un pays qui respire le foot et les gens s’interessent à tout ce qui touche le foot. Peu importe la division. Ils disent que je suis dans un bon club.
EdS : Comment ressens-tu l’ambiance à la Praille?
Marcos : Ici l’ambiance est vraiment bonne aussi. Les bons résultats font venir les gens et cela va continuer de plus en plus.
EdS : 4 buts du Brésil ce soir, c’est quand même magnifique. Comment faire plus venir la grande présence brésilienne de Genève au stade?
NB : Le club organise une soirée spéciale Brésil la semaine prochaine…
Marcos: Je pense que le problème est sur le manque de publicité sur le foot ici. Connaissant les brésiliens et leur amour pour le foot, ils finiront par savoir que Servette joue bien et qu’il y a des joueurs brésiliens à venir supporter. Ils viendront j’en suis sûr.
Propos recuillis par Oscar Obradovic
Quel goal il a mis le Marcos!!!! Le seul problème, c’est qu’avec notre brésilien, c’est 1 coup-franc sur deux : un au fond et un dans les étoiles… Remarque, ce n’est déjà pas si mal comme statistique!
Mais le jour où Marcos se soncentrera à 100% sur tous ses ballons, il aura encore plus de réussite. Et il sera appelé en Seleçao!!!!!!!!!!
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Malgré tout sa technique, vu la force qu’il y met, normal que ça ne parte pas toujours comme il faut… Un peu à l’image d’un service au tennis.
M’enfin, suffit que l’équipe obtienne 2 coups francs dans un match pour obtenir statistiquement un but.
N’empêche, avec De Az’, Rufli ou encore Esteban, on a de quoi faire niveau coups frans.
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Y a-t-il moyen de voir les buts de ce match ?
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excellent la photo j adore et merci les eds pour vos articles toujours bien sympas!
J ai une question qui n a rien a voir mais je me lance: Le SFC n avait pas battu saint etienne en coupe d europe il y a environ 30 ans?
J essaie de me faire une sorte d historique du SFC mais je retrouve pas trace de cette victoire pouvez vous m eclairer ??
Merci d avance!!
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Je ne crois pas qu’il s’agissait de St-Etienne, mais de Nancy, contre qui Servette s’était qualifié pour les quarts de finale ou ils avaient échoué de justesse contre Düsseldorf, hélas…
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C’était pendant la saison 78-79,l’adversaire était
Nancy,on a gagner 2a1 aux charmilles et fait 2a2
a Nancy.Après on est tomber en quart de finale contre le Fortuna de Dusseldorf,0a0 en allemagne
et 1a1 aux charmilles devant 23.000spectateurs.
78-79,c’est la célèbre saison ou a eu les quatre
coupes,championnat,coupe suisse,coupe de la ligue
et la coupe des alpes.C’est terrible la nostalgie.
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merci les gars mais je pensais pas a la fabuleuse saison 78-79 car en fait c est un ami francais peu fiable…qui est persuade que servette a affronte les verts avec succes en coupe d europe mais bon c est pas bien grave il se trompe surement.
Ah j aurais bien voulu connaitre ce servette(78-79) mais je suis ne en 80 alors j ai pas eu cette chance!
Meme si on a eu d autres beaux succes depuis!
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Nancy ça n’était pas mal non plus…C’était quand même l’équipe de Platini, bien que je serais incapable de dire s’il jouait dans l’équipe de l’époque… En tout cas, au Servette on avait une des meilleure ligne médiane d’Europe avec Schnyder, Barberis et Andrey…
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Heureusement pour nous Platini était bléssé pendant ces deux matches contre nous.Cette
année la,Fortuna Dusseldorf qui nous avait
éliminer de peu en quart,avait fait la finale
contre Barcelone,défaite 4a3 a Bâle.Cela montre
bien qu’on avait un sacrer niveau a l’époque.
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