
Les EdS seront en entretien exclusif avec le Président de la Suisse Football League demain vendredi. Nous avons voulu nous entretenir avec le Président pour discuter des différents événements entourants le Servette FC. Le nombre d’équipe dans l’Axpo Super League, la sécurité autour et dans les stades, et d’autres sujets pourront être abordés. Laissez vos questions dans vos commentaires.
L’entretien sera en ligne dès vendredi après midi.
Oscar Obradovic
Je rejoins le sujet de l’Axpo Super League et j’aimerais une bonne fois pour toute que Monsieur Isoz nous explique ce qui motive encore l’ASF de laisser cette Ligue à 10 équipes. Est-ce la pression des présidents des 2-3 grosses pointures du championnat ? Est-ce un choix délibéré de Muri ? Le foot pro en Suisse n’étant pas « viable » pourquoi ne laisserait-on pas les clubs décider de leur statut respectif ? (par ex. Semi-Pro)
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Après les relégations du Lausanne-Sports et du Servette FC, on apprend aujourd’hui que Saint-Gall connait de graves difficultés financiaires et que Neuchâtel Xamax va perdre son mécène à la fin de la saison… dans ce contexte, est-ce que le football professionnel est viable en Suisse?
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Alors qu’ils devraient être symbole d’un renouveau économique et sportif, les nouveaux stades semblent au contraire être une malédiction pour les clubs.
Neuchâtel, Servette et Saint-Gall, ont connu des relégations en même temps qu’ils inauguraient leur nouvelle enceinte…
De même, il est encore aujourd’hui extrêmement difficile pour ces clubs de rentabiliser ces installations, en raison d’un coût de location/fonctionnement trop élevé.
Pendant ce temps-là, le stade le plus rentable de Suisse reste le vétuste Tourbillon, en raison d’un coût de location extrêmement bas. De quoi décourager à construire de nouvelles enceintes…
N’a-t-on pas vu trop grand, en obligeant tous les clubs, même ceux qui ne jouent que rarement les compétitions européennes, à avoir des stades qui répondent aux normes européennes?
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Le Servette FC et le LS, équipes attractives et prestigieuses, tout comme Lugano dans une moindre mesure. La SL souffre de manque de moyens financiers et de soutien médiatique (surtout en Suisse romande).
Avec la possible remontée de Vaduz en SFL, les présidents des clubs de SL, respectivement la SFL, ne se font-ils pas hara-kiri en refusant délibérément d’ouvrir la ligue et de proposer un produit plus glamour et attractif ?
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Lors de mon entretien avec Alexandre Comisetti (https://enfantsduservette.ch/2010/09/24/alexandre-comisetti-je-garde-beaucoup-de-tendresse-pour-servette/), il me disait qu’il avait été frappé de la différence de traitement de la part des artbitres selon le club dans lequel il évoluait. Des fautes sifflées à l’époque lorsqu’il jouait à GC ne l’étaient jamais lorsqu’il évoluait au Servette. Il me disait qu’il y avait une vraie « protection » de GC par rapport aux clubs romands quand il y jouait.
Selon Alexandre, ce déséquilibre se créerait inconsciemment par la proximité existant dans le football suisse allemand, les arbitres, les joueurs se croisant souvent à Zürich ou lors de soirées officielles, et n’incluant que trop rarement le football romand…
J’aimerai savoir, Monsieur Izos, quelles ont été les évolutions appliquées au corps arbitral durant ces dix dernières années afin de respecter l’égalité des clubs devant le corps arbitral?
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Un souvenir,début 2000 on est en concurence avec
Bâle pour le titre,après un matche Sfc-Stgall,un
brave juge unique dénommer Studer,dis j’ai vu a
la vidéo des fautes des joueurs Frei et Petrov.
Donc nos deux joueurs écopèrent de plusieurs
matches de suspension,et bien entendu suite a cela
Bâle s’échappa pour le titre.Pour montrer la très
grande objectiviter de ce juge Studer,on peut
ressortir le célèbre Ls-Sfc,ou lutchenko cassa la
jambe a notre joueur Bratic,on demanda a Studer
s’il allait faire quelque chose,il répondit comme
l’arbitre n’a rien vu ce n’est pas a moi de me
substituer a lui.
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Encore une autre anecdote.Début 2000,un Sfc-Bâle
aux Charmilles,Fournier qui a déja un jaune fait
un tacle sur un balois,l’arbitre siffle simple
coup franc,et la les deux frêres Yakin arrive a
toute vitesse sur l’arbitre,et après discussion
l’arbitre sortit le carton rouge pour Fournier.
Une précision la scène se passa devant mes yeux
sous la tribune A,et l’arbitre c’était pourtant
le célèbre Meier.Depuis plusieurs années Bâle
a remplacer Gc dans le coeur de nos arbitres.
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En 1996,au moment de quitter notre club pour
cause de maladie.Notre président Weiler,lors
de sa derniére conférence de presse,se plaignit
de l’orientation pro-alémanique de l’arbitrage,
et le nombre de points que cela coutait au Sfc
chaque année.
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Le SFC a risqué de voir ses efforts de reconquête freinés par la possible venue au Stade de Genève du club savoyard de l’ETG FC qui, selon les dernières rumeurs, fourbirait à nouveau ses plans de conquête d’un bassin économique et de population non négligeable pour son développement.
On sait que la SFL s’est officiellement opposée, par votre entremise, à l’arrivée de l’ETG FC à Genève.
En sera-t’il de même dans le futur ou la position de la SFL pourrait-elle évoluer au vu des excellents rapports entretenus avec la Ligue française de football professionnel ?
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Tres bonne question. Je pose donc la meme a monsieur.
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Avoir recourt à des arbitres étrangers est-il envisageable ?
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Après les « années Vinas » où le club se voyait ou se voulait volontairement plus petit qu’il n’était, la donne a bien changé puisque le Président Pyshiar, pourtant très respectueux, est souvent décrit par les média et ses adversaires comme un homme arrogant.
Comment le SFC et son président sont-ils perçus au sein de la SFL et comment les différents intervenants de l’élite du football suisse que vous cotoyez voient-ils le projet de ce nouveau Servette ?
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Je rebondis sur les commentaires de Joel Savoy.
Est-ce que le juge unique a toujours une apparente totale liberté dans l’appréciation des cas qu’il traite ? Si oui, pensez-vous que cela soit une bonne chose et que faire pour effacer les aspects négatifs ? Si non : qu’est-ce qui a entraîné la « restriction » dans sa marge de manoeuvre pour les décisions ?
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Je m’înterroge sur le mode de fonctionnement de nos ligues pros et semi-pros soit la Super League et la Challenge League. Tout d’abord, je me permets de poser quelques chiffres afin de mieux introduire mes questions…
J’ai comparé les affluences de la Suisse avec celles des pays proches (en terme de population + culture footballistique) soit l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Suède et la Norvège. J’ai pris à chaque fois les 16 meilleures affluences par pays essayant de montrer par les chiffres que réduire le nombre de clubs ne mène pas à une augmentation de l’affluence et donc de la popularité du football. Et alors… voici les résultats.
1. Belgique (Ligue à 16), 11383 spectateurs de moyenne
2. Norvège (16), 9465
3. Suède (16), 7387
4. Suisse (10), 7379
5. Danemark (12), 6978
6. Autriche (10), 6302
Ainsi, on peut aisément remarquer que les trois pays qui possèdent les meilleures affluences ont un championnat à 16 équipes (même la Norvège, qui compte seulement 4.6 mio d’habitants est largement devant la Suisse) et les moins bonnes sont en Suisse, Belgique et Danemark, là où il y a seulement 10 ou 12 équipes.
Place aux questions:
1. Cette ligue à 10 ne va-t-elle pas à l’encontre d’un football populaire et par là même exclu une bonne partie des régions/villes de ce pays?
2. On sait que l’accès à la Super League à 10 est extrêmement compliqué, si d’aventure Servette, Lausanne, Aarau ne parvenaient pas à monter ces prochaines années, que deviendrait le football professionnel dans ces régions historiquement encrées dans le football Suisse? Une mort à petit feu?
3. Une ligue à 10 n’est-elle pas monotone? Par exemple, Zürich-Bâle qui est un « gros match » ne devient-il pas banal lorsqu’il se joue 4x par saison (D’un match événement, on en fait un match banal)? Et que dire d’un Bellinzone-Thoune joué toujours 4x par année?
4. Comment les clubs peuvent-ils avoir une vision à long terme et entre autre faire jouer les jeunes dans une ligue à 10 lorsqu’il faut se battre le 4/5 de la saison avec la relégation en point de mire? D’ailleurs au niveau des jeunes M20, M19, M18 et M17, peu sont titulaires dans leurs clubs… alors qu’ils sont à un âge où ils doivent énormément jouer pour progresser…
Voilà, c’est déjà pas mal comme ça 🙂
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BRAVO!!! il va falloir une argumentation solide pour repondre a ces faits.
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Sans prendre le même soin dans la rédaction des questions que ceux qui m’ont précédé, il me semble que parmi les thèmes à aborder, il y a:
– les charges financières exorbitantes imposées aux clubs à cause de règlements trop exigeants. Ca rejoint les questions de Ballbreaker et Migou sur les normes pour les stades ou le statut pro. Une fois que les clubs ont dépensé l’essentiel de leur budget juste pour avoir la licence, ils sont obligés de s’endetter pour fonctionner et construire une équipe… et donc être en danger perpétuel de relégation ou de faillite.
– lié à ça, qu’est-ce qui est mieux: un grand stade vide avec une piste d’athlétisme (mais qui répond à des normes exigeantes et qui est financé grâce à sa polyvalence) ou un petit stade dédié au foot mais rempli (car adapté aux spécificités du club et du lieu mais moins cher car plus simple).
– la question du calendrier qui n’est pas suffisamment connu à l’avance.
– la question de la SL à 10 et de la ChL à 16 qui va être réduite. là aussi ça a déjà été dit mais c’est juste un scandale. sous prétexte de multiplier les affiches entre les grands clubs pour élever le niveau, on voit qu’il n’y a pas eu de résultats spectaculaires dans ce sens. par contre, on prive le championnat de la présence de clubs populaires, de régions du pays et surtout de ventre mou qui permet aux clubs qui y figurent d’avoir moins de pression et davantage l’opportunité d’aligner des jeunes (au lieu de les laisser en 1ère ligue).
– quitte à pousser le raisonnement actuel de la sfl, il y a de quoi poser la question de son avis sur une SL fermée.
A part ça, je peux encore en trouver:
– quid de la réapparition d’une coupe de la ligue? ce qui ne serait pas une bonne idée perso.
– son avis sur les importants frais de sécurité que doivent assumer les clubs. quel rôle peut avoir la ligue pour aider les clubs?
– comment mieux sensibiliser personnel de sécurité et stadiers aux caractéristiques du foot et éviter maladresses et incompétence. (purée, c’est pas une question d’ultra, ça?)
– son avis sur le naming pour les stades (comme à St-Gall) ou même pour le nom des clubs comme on le connait massivement dans d’autres pays (notamment l’Autriche).
– son regard sur les « performances » récentes des clubs suisses en coupe d’europe. est-il satisfait, impressionné ou déçu? et comment voit-il l’avenir des clubs suisses sur la scène continentale?
– de manière générale, ce qu’il manque aux clubs suisses pour être plus performants.
– de manière générale, ce qu’il manque aux clubs pour attirer davantage de personnes dans les stades.
– que pense-t-il de l’absence d’anciens grands joueurs parmi les dirigeants du football suisse. quelle légitimité pour des bureaucrates à diriger et prendre des décisions essentielles pour un sport dont il ne connaissent rien. on voit maintenant dans de nombreux pays de grands joueurs jusqu’au sommet des instances dirigeantes.
– que pensez-vous de tout jeunes joueurs suisses qui partent à l’étranger? quel message pour eux?
– de même, que penser du fait qu’actuellement peu de joueurs pros suisses sont titulaires dans leur club à l’étranger? en gros, seule la défense de l’équipe nationale l’est.
– de plus, on peut voir que les entraîneurs suisses peinent à trouver de l’embauche à l’étranger et quand ils sont engagés, ils ne connaissent pas le succès. Par exemple, des hommes qui ont une bonne image en Suisse comme Gross et Favre sont actuellement au chômage. Quelle conclusion en tirer? Les entraîneurs suisses, comme les joueurs suisses, sont-ils pas assez bons pour les championnats étrangers?
– est-ce que la SFL collabore avec des Ligues étrangères pour échanger sur des préoccupations communes ou s’inspirer de concepts qui marchent ailleurs?
– que pense-t-il de la couverture médiatique du football suisse, autant quantitativement que qualitativement. quel rôle peut jouer la ligue pour améliorer la situation.
– en Belgique et en Autriche, des pays d’importance similaires à la Suisse, il y a de plus en plus de cas de fusions entre clubs au plus haut niveau. qu’est-ce qui fait que la Suisse est pour l’instant épargnée par ce phénomène au haut niveau. et quel regard a-t-il sur ce phénomène s’il devait survenir en Suisse.
– quel avenir pour les pelouses synthétiques en Suisse? peut-on imaginer sa généralisation en Suisse, même au plus haut niveau?
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