Nous avons rencontré hier David Pivoda suite à la victoire du SFC contre Locarno. L’entretien a porté sur les dossiers « chauds » du week-end, notamment la grève de la Section Grenat suite aux interdictions de stade prononcées à l’encontre de quatre de ses membres…
Les EDS : David, malgré les trois points obtenus aujourd’hui, l’ambiance fut « bizarre » suite à la grève de la Section Grenat. As-tu plus d’information à nos donner?
David Pivoda : Cette grève fait suite aux événements du match contre Lausanne. Suite aux incidents d’après match, il y a eu quatre interdictions de stade contre des membres de la Section Grenat. Par rapport à certains d’entre eux, il n’y a pas vraiment de preuves flagrantes et ils se sentent un peu floués, à juste titre pour certains.
Les EDS : Mais ce qui est dommageable finalement, c’est que leur opération grève aura peut-être plus déstabilisé les joueurs et le club que les véritables responsables de cette décision…
David Pivoda : Oui c’est certain. Je pense qu’ils voulaient également montrer que s’ils n’étaient pas là il y aurait moins d’ambiance et c’est ce qui s’est passé.
Les EDS : Quel est la position du club vis-à-vis de la SG?
David Pivoda : Notre position est clair : nous avons besoin d’eux. Mais eux aussi ont besoin de nous. Le club a soutenu la Section Grenat auprès de Python. Maintenant, il y en a certains qui sont allez trop loin et qui vont être sanctionnés. A l’instar, il y en a d’autres qui ont peut-être aussi été jugés un peu vite et cela prétérite résolument l’ambiance générale.
Les EDS : Etiez-vous au courant de cette grève?
David Pivoda : Moi personnellement non. J’ai bien essayé d’aller discuter avec eux avant le match mais ils semblaient assez remontés. Ce qui est certain c’est que le club va soutenir ceux qui n’ont rien fait. Malgré la réputation parfois sulfureuse de certains individus, nous savons que dans les quatres personnes interdites de stade il y en a qui sont innocents et le club se battra pour eux. Par contre, nous ne pourrons rien faire pour ceux contre qui il y a des preuves et qui ont pénétré sur le terrain. Il faut dire qu’une interdiction de stade c’est trois ans, ce qui est long.
Les EDS : Un mot sur l’ambiance aujourd’hui?
David Pivoda : C’était spécial… En plus Locarno a ouvert le score et à ce moment là je me sentais bizarre.
Les EDS : Un peu « tout nu »?
David Pivoda : Oui, il manquait vraiment quelque chose. Le Servette, c’est une grande famille. Et sans la Section Grenat, il manque quelque chose. Le match n’a pas la même saveur et ça, tout le monde l’a ressenti… Ce qui est dommage c’est qu’il y avait aujourd’hui pas mal d’entreprises qui étaient venues prendre la température du club.
Les EDS : Espérons donc que tout rentre rapidement dans l’ordre…
David Pivoda : Oui, nous privilégions le dialogue pour trouver rapidement une solution.
Les EdS
Les Enfants du Servette 
David, la balle est dans ton camps…
Mais franchement, quand on voit ce qui se passe ailleurs, il faut arrêter de tout monter en épingle. C’est comme sur le terrain, il y a des tacles, des coups. C’est du foot…
Maintenant, s’agissant des interdictions arbitraires, Python et la Fondation doivent vraiment faire très attention.
Les conséquences pourraient être importantes au niveau civil et au niveau pénal en cas d’arbitraire.
Le ménage doit être fait au sein de la SG, ok. Mais il ne faut pas non plus se tromper de cible. Python gère la sécurité comme des manches depuis le début, est en conflit permanent avec la SG alors que cette dernière est très tranquile comparé aux autres groupes de supporters en Suisse.
Si Python veut la guerre, il l’aura sûrement. Et ce serait bien dommage, car le SFC et les supporters en pâtiraient tous. Mais se dressera devant l’incompétence de Python, sa petitesse d’esprit et son sens arbitraire du raccourci des gens prêts à défendre des intérêts qui le dépassent.
Le SFC a besoin de la SG, mais pas de Python. Que ce dernier le comprenne bien s’il veut garder, à moyen ou long terme, le mandat de la sécurité du stade. Sinon, d’autres sociétés de sécurité seront mandatées car, pour rappel, un contrat de mandat est résiliable en tout temps…
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Ceux qui ont monté en épingle cette histoire, ce sont les journalistes et principalement Le Matin. Et cela ne changera pas car cela fait vendre les journaux.
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Avec la complicité directe de Python qui, au lieu d’admettre son incompétence et travailler avec intelligence, fait tout pour se mettre à dos tout ce qui est grenat.
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Je pense que si les caméras ont trouvés des coupables alors ils doivent être punis basta. C’est clair que la sg est plus tranquille que certains autres groupes de supporters suisse, je rappel simplement que Bâle et Zürich ont du jouer qq matchs à huit clos la saison dernière et je pense pas que Servette est besoin de ça pour ralentir le processus de sa reconstruction. Il n’est pas obligatoire d’avoir des fumigènes pour faire un beau tifo…
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« Il n’est pas obligatoire d’avoir des fumigènes pour faire un beau tifo… »
@1mn30 : http://www.youtube.com/watch?v=5JsisZ8MTPU
no comment!!
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T’es un vrai fan de fumi toi… Perso, mis à part quand tu te trouves juste derrière, les fumis n’ont rien de spectaculaire. Lors du derby, depuis la tribune Est, les fumis faisaient plutôt tâche qu’autre chose…
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tu as raison.. il n’y en avait pas assez ;D
bon à part ça, je suis d’accord de la bonne chlorate de l’époque pouvait être dangereuse, car il s’agissait d’un mélange maison.. en ce qui concerne les torches, il n’y aurait aucun risque si ceux qui les allument ne seraient pas obligés de le jeter au sol pour ne pas avoir d’ennuis 😉 un peu l’effet pervers de la « sécurité »..
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D’un côté, les interdictions de stade (apparemment pas les 4 dont la SG font mention) découlent directement du manque de professionnalisme de la sécurité lors du match Servette-Lausanne. Ce qui arrange bien Python d’ailleurs qui peut 1) décréter des interdictions de stade à tout va de façon excessive et 2) exiger de la part du club une augmentation de budget pour la sécurité, et ainsi plus de profit pour son entreprise…
Bon business man ce Python, puisse le club se séparer de cette entreprise, il ne s’en portera que mieux!
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