6 ème journée : SERVETTE FC – Grasshopper Club ZH : 3-4 (1-2). Le match sous la loupe!

Servette – Grasshopper, où le combat de tous les superlatifs, l’affrontement de deux monstres sacrés, le classico par excellence. Mieux encore, un privilège! Celui d’assister à un duel entre deux clubs au passé historique, au palmarès légendaire, totalisant à eux deux 44 titres sur le sol helvétique…Servette et Grasshopper à nouveau réunis

Il fut un temps, au début des années 80, où assister à un match entre ces éternels rivaux revenait à participer en direct au dénouement même du championnat. Les deux équipes surfaient alors sur la vague de succès innombrables, étaient indéboulonnables, mieux, proprement imbattables. A l’image du Real et de son meilleur ennemi le Barça, ces deux institutions ne perdaient aucun match, et s’illustraient de toute leur beauté aux quatre coins du pays. Tuant tout suspense, étouffant, de leur suprême domination, toute vélléités contraires.

 Accumulant les larges victoires, peu importe l’adversaire, jusqu’au choc ultime, là où tout allait se décider. C’était la période dorée du football suisse. Un autre temps. Celui où le public grenat pouvait se délecter d’un duel de chefs, des oppositions entre Schnyder et Hermann, ou encore entre Brigger et Sulser. A cette époque-là, qui paraît si proche mais en même temps si lointaine et révolue, les gamins n’avaient qu’un choix réduit, comme aujourd’hui d’ailleurs. Opter pour l’un ou pour l’autre. Mais plutôt que de choisir entre un maillot blanc ou un maillot blaugrana, c’est entre le rayé bleu et blanc et le grenat que cela se jouait. Ces deux clubs résumaient à eux seuls le paysage du football suisse, du football tout court même, puisqu’en ce temps-là, les frontières n’étaient pas encore si ouvertes. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison qu’aujourd’hui encore, ils comptent parmi leurs supporters, le noyau le plus diversifié de fidèles, comprenant des fans éparpillés dans toutes les régions du pays.

A l’aube du 21e siècle toutefois, les moeurs du football national ont changé, évolué. Pas forcément dans le bon sens. Et ces deux dinosaures ont changé de mission. Au lieu de se disputer les trophées, ils courent après leur gloire passée, cherchant en vain à retrouver leurs lettres de noblesse, leur renommée, leur grandeur. Au sein d’un nouveau contexte aux contours différents, cette quête demande une montagne de foi et de passion. Il faut dire que cette affiche qui aurait pris autrefois des allures de finale de championnat représente aujourd’hui un match de fond de tableau, entre deux possibles équipes en danger de relégation.

Les temps ont changé, oui. Mais les grands moments demeurent éternels. Aussi, pour tous les fanatiques, ce Servette-Grasshopper était bel et bien le duel du week-end. Riche de promesses. Surtout que plusieurs années s’étaient écoulées entre-temps. Et aussi, parce que, en toile de fond, il se devait d’être le symbole de l’hommage appuyé en mémoire d’un membre de la famille grenat, disparu quelques jours plus tôt, le sympathique et charismatique Rudy Bennett. Voilà pour le décor somptueux de ce 6e match du Servette version 2011-2012. Somptueux en théorie…

Mais la réalité du terrain dévoilera une toute autre vérité, malheureusement. Au lieu du feu d’artifices promis, c’est un festival d’erreurs individuelles, de lacunes criardes et d’errances tactiques, qui s’invita dans les entrailles de la Praille. Et pourtant, la forme y était. Le public attendait du spectacle. A défaut d’avoir pu y goûter, il aura malgré tout pu s’enflammer à de multpiles reprises, grâce aux 7 buts marqués en ce samedi après-midi et aux renversements de situations à foison. Pour le fond, il faudra repasser. C’était pauvre, très pauvre… A faire pâlir de honte les spectres des légendes d’antan. Seuls émergera de ce marasme, la talent à l’état brut de deux joyaux, celui d’Emeghara, l’homme du match, et celui d’Esteban, l’enfant du football genevois.

Le système

S’interroger sur le système adopté par Joao Alves pour ce match revient probablement à se poser les questions les plus pertinentes en rapport avec la déroute des Grenat ce samedi soir. On savait que le staff technique nageait dans l’incertitude, en raison des blessures enregistrées lors de la dernière sortie à la Maladière. Aussi, pour affronter Grasshopper, Servette était privé des services de Moubandje, de Rüfli et de l’éternel convalescent Schlauri. 3 latéraux manquants, au sein d’une défense réputée ne pas apporter toutes les garanties voulues. Cela faisait beaucoup. Trop sûrement, pour aborder ce nouvel affrontement dans de bonnes dispositions, avec confiance et sérénité.

Aussi les regards se tournèrent, dès les premiers instants de la partie, sur la composition affichée dans le clan servettien. Alors qu’on pouvait logiquement s’attendre à un status quo dans le système tactique adopté par le coach portugais, et que l’on pensait que celui-ci maintiendrait l’équilibre de son 4-2-3-1 fétiche en procédant seulement à des changements poste pour poste, il en fut, à notre plus grand étonnement, tout autrement. En effet, l’entraîneur servettien remplaçait ses deux latéraux en décalant logiquement Schneider, mais surtout en reculant Kouassi. Cette option eut comme conséquence d’apporter de nombreuses modifications au dispositif prôné.
 
Voyez plutôt :

  • Pizzinat pour Nater en relayeur.
  • Nater pour Kouassi en numéro 6.
  • Yartey pour De Azevedo en numéro 10.
  • Karanovic en extérieur gauche pour Yartey.

En plus des deux changements déjà apportés :

  • Kouassi en latéral droit pour Ruefli.
  • Schneider en latéral gauche pour Moubandje. 

6 changements au total. C’est beaucoup. Beaucoup trop, pour une équipe ayant forgé sa solidité et cultivé ses ressources à travers son équilibre collectif, sa cohésion et son équilibre tactique.
 
Aussi, c’est un Servette méconnaissable, en manque de rythme et de repères qui tenta tant bien que mal d’entrer dans la partie. Un Servette aussi en manque de certitudes, apparaissant particulièrement nerveux et fragile mentalement (que de bourdes et d’hésitations commises). Une équipe soudainement revenue, de par son niveau et la profondeur de son jeu, au rang modeste de la Challenge League. Joao Alves, pourtant si inspiré en ce début de championnat, avait opté pour une stratégie. Sur ce coup-là, il aura été bien difficile de le suivre et de le comprendre. Osons avancer, une fois n’est pas coutume, et avec tout le respect qu’on lui porte, que le coach avait oublié de prendre avec lui sa baguette magique pour se rendre au match.

Sans remettre en cause ses capacités si souvent démontrées, nous pouvons affirmer qu’il s’est, cette fois-ci, malheureusement égaré. Pour notre part, et le sondage effectué par les EDS auprès de ses fidèles lecteurs était à ce titre éloquent, nous aurions misé sur la continuité, sur les convictions et les certitudes brillamment cultivées depuis la reprise. Nous aurions maintenu un équilibre, en prônant davantage les vertus collectives que les aspects individuels. Aussi, nous aurions préservé l’homogénéité en ne procédant qu’à deux changements :

  • Schneider pour Moubandje en latéral gauche.
  • Pont pour Ruefli en latéral droit.

Cela aurait fait 2 changements au total.

La défense

Certains observateurs la montrent du doigt depuis la reprise. Il est vrai que malgré de bonnes performances enregistrées lors de certains matches accrochés, elle n’a pas toujours été exempte de tout reproches. N’avait-elle d’ailleurs pas encaissé 7 buts lors des 4 premières sorties de la saison? Afin de relativiser ce chiffre, nous avions toutefois pu mettre en évidence que, très souvent, c’est le déficit du travail défensif de l’ensemble des différents secteurs du jeu grenat qui expliquait en grande partie les lacunes relevées. Nous savons cependant, depuis plusieurs semaines maintenant, que le contingent grenat manque de profondeur au niveau défensif. C’est un secret de polichinelle à peine voilé. Une réalité et non le caprice démesuré de supporters exigeants.

Pour ceux qui pouvaient en douter encore, ce match en aura été la cruelle révélation. A ce titre, nous regretterons qu’il ait fallu en arriver là, une défaite largement évitable face à un faible Grasshopper, pour le démontrer. Cela était prévisible. A force de retarder l’échéance de manière indéterminée, voir même de botter en touche de telles considérations, les dirigeants grenat ont, malgré eux, précipité le couac servettien du week-end. A la décharge de Joao Alves, celui-ci s’est retrouvé à composer avec un effectif aux possibilités réduites. Alors même qu’il a, à plusieurs reprises, souligné le fait qu’il lui manquait encore, pour travailler idéalement, 2 à 3 joueurs. Or, où sont-ils? Que peut-on demander de plus à un entraîneur lorsque les propos de celui-ci ne sont pas pris rapidement en considération?

Notre directeur sportif, Costinha, avait beau jeu que de fustiger la nonchalence et le manque de caractère de ses boys après la renconttre. Il n’empêche qu’aujourd’hui, avec le recul, les regards des supporters, mais aussi de tout le paysage grenat, se tournent dans sa direction. Depuis son intronisation, sur quels réels renforts le club peut-il compter? Certes, on parle de l’arrivée imminente de Roderick, l’espoir du Benfica. Ce joueur et bourré de talent et de potentiel, c’est un fait. Mais, encore une fois, s’il vient au Servette, cela sera vraisemblablement sous forme d’un prêt. Stratégie servettienne habituelle qui fait qu’il ne sera pas possible de construire le futur Servette (celui qui devrait être champion en 2014, faut-il le rappeler) autour de lui… De plus, ce joueur n’a pas encore d’expérience. Comment pourrait-il en être autrement à 20 ans à peine? Or, le Servette a aujourd’hui besoin de défenseurs d’expérience s’il veut mettre toutes les chances de son côté pour rester en Super League à la fin de la saison.

Ce constat est implacable. Il suffit de revoir le match en boucle pour s’en convaincre toujours plus. Voyez plutôt :

  • Schneider est un défenseur central, pas un latéral. Plusieurs matches qu’il a disputés sur le côté peuvent en attester.
  • Diallo est apparu relativement léger lors de son seul match disputé en défenseur central.
  • M’Futi n’a rien d’un défenseur. Seuls son placement et ses lacunes tactiques dans ce secteur peuvent largement en témoigner.
  • Routis n’est pas un latéral. Son match contre GC est juste suffisant pour s’en apercevoir. On se passera volontiers d’une nouvelle tentative.

Aussi, à notre connaissance, le club dispose de 4 défenseurs centraux :

  • Routis, Baumann, Schneider, Diallo.

Et de 3 latéraux :

  • Schlauri, Ruefli, Moubandje.

C’est peu, trop peu, et insuffisant pour jouer en Super League.
 
A la lumière de ces différents constats, nous osons affirmer qu’il manque donc à ce jour 1 défenseur central et 1 latéral dans le contingent grenat. Soit 2 défenseurs.
 
Sans cela, le druide Alves devra laisser de côté sa baguette magique et sortir sa boîte à outils pour bricoler. Pour faire du vulgaire rafistolage tout au long du championnat. Cela n’est pas digne d’un entraîneur de la trempe de Joao, ni d’un club comme le Servette. Ou alors, celui-ci est-il devenu si pauvre qu’il ne peut se résoudre à procéder autrement?

Le milieu

L’axe médian n’aura pas été à la hauteur sur ce match. En voici, selon nous, les principales raisons :

  • Le triangle médian, porteur de l’équilibre et de l’homogénéité du jeu grenat, s’est trouvé totalement chamboulé, remanié. Il en a résulté une perte totale de cohésion. La présence de Pizzinat et de Nater n’aura pas apporté la complémentarité espérée. Ces deux joueurs ont tendance à mieux évoluer en présence de Kouassi, tant les caractéristiques de jeu de l’Africain peuvent mettre en valeur leurs propres qualités. Evoluant parfois dans le même registre, ils n’auront pas permis au triangle de s’étirer suffisamment en profondeur. Aussi, l’écart entre les lignes devint plus important, Yartey étant trop haut et trop loin, et Eudis bien souvent isolé.
  • Yartey, Le nouvel arrivé grenat, apporte davantage sur le côté, cela est une évidence. Son pied gauche est très performant, redoutable pour ajuster des centres dans la course. De plus, sa capacité de débordement est importante. Disposé dans l’axe, il ne peut l’utiliser, et son rayon d’action s’en trouve considérablement limité. Ce constat met en évidence la présence si précieuse, souvent relevée pourtant depuis le début de la saison, de De Azevedo au sommet du triangle grenat.
  • Le fait que le triangle médian ne pouvait exprimer son plein potentiel eut des répercussions évidentes sur le rendement des demis extérieurs. Manquant de bons ballons, mais aussi peu soutenus et souvent enfermés, trop bas dans le terrain, Vitki et Kara (en tant que demi gauche) n’eurent pas la possibilité de se mettre réellement en évidence. Du coup, l’équipe n’a pas pu s’appuyer sur l’une de ses principales forces que constitue la possible permutation de ses demis extérieurs en ailiers.
  • En débutant le match dans cette configuration, l’équipe s’est privée de deux apports précieux, souvent décisifs jusque là : la présence d’entrée de jeu de De Azevedo au sommet du triangle pour tous les bénéfices déjà précités ainsi que la possibilité de faire entrer en cours de match le régulateur du jeu Pizzinat.

Ces constats amènent à une conclusion. Si le Servette veut évoluer en 4-2-3-1, il doit le faire à ce jour et en fonction du contingent à disposition avec, dans la mesure du possible, le trio médian Nater-Kouassi-De Azevedo, soutenu par l’exprimenté Pizzinat appelé à entrer en cours de match.

L’attaque :
 
Encore une fois tributaire du rendement du secteur médian, l’attaquant nominal n’aura à nouveau pas eu la tâche facile en début de match. Cela se sera arrangé par la suite, Joao Alves tentant de rectifier ses erreurs en modulant le système grenat. Aussi, une embellie dans le jeu fut relevée à partir du moment où le Servette évolua en 4-4-2, l’entraîneur portugais déportant Yartey sur la gauche et recentrant Karanovic. Ce changement eut comme bénéfice de rendre le jeu grenat particulièrement incisif. Certes, peut-être pas aussi équilibré et solide que lors des derniers matches, mais peut-être plus percutant.

Karanovic, très dynamique et virevoltant, épaula alors efficacement Eudis. Les offensives devinrent plus tranchantes. Et ce n’est pas un hasard si ce temps fort se paracheva par la première réussite de la saison de notre attaquant brésilien. Sur une passe de… Karanovic justement. Las, ce moment de feu ne dura pas. Le Servette étant à nouveau stoppé dans son élan par une seconde réussite zurichoise, qui eut comme répercussion de pousser Alves à modifier à nouveau son système (retour au 4-2-3-1). Dommage, au lieu de chercher à rectifier ses erreurs et à revenir vers du traditionnel, l’entraîneur portugais aurait peut-être gagné, sur ce match s’entend, de maintenir ce 4-4-2, plus percutant, face à une défense adverse aparaissant relativement fragile, lente et vite dépassée. Qu’aurait donné, en cours de match, une paire explosive formée du duo Karanovic-Esteban?

Un constat s’impose néanmoins :
 
Une alternative au 4-2-3-1 prôné par Joao Alves pourrait être un 4-4-2, au sein duquel pourraient évoluer une paire Nater-Kouassi dans l’axe, et un duo à choix entre trois joueurs pouvant alterner en cours de match Eudis-Karanovic-Esteban. Ce dispositif présenterait plus de tranchant, probablement au détriment d’une perte d’équilibre, le système défensif de l’ensemble de l’équipe se trouverait alors inévitablement amoindri. Cela nécessiterait idéalement le renforcement du secteur défensif par l’engagement de joueurs chevronnés et de calibre supérieur. De plus, le rôle des demis extérieurs ne serait plus le même. Il exigerait donc aussi la présence dans le contingent de demis extérieurs au jeu plus complet, aux caractéristiques autant défensives qu’offensives. Or, tant Vitkiviez que Yartey, demeurent avant tout des joueurs de débordement, portés vers l’offensive. A première vue, ils disposent donc davantage des caractéristiques pour évoluer dans un 4-2-3-1. A la lumière de ce nouveau constat, on peut penser qu’à l’heure actuelle, le 4-2-3-1 reste le système grenat le plus équilibré. Cependant, le 4-4-2 pourrait représenter une alternative plus qu’intéressante en cours de match, selon les caractéristiques de l’adversaire, et selon la physionomie et le déroulement du match.

Servette FC – Grasshopper Club Zürich  3-4  (1-2)

Servette FC : Gonzalez ; Kouassi, Baumann, Routis, Schneider (54e Esteban) ; Pizzinat (38e M’Futi), Nater ; Vitkieviez, Karanovic (46e De Azevedo), Yartey ; Eudis.  
 
Grasshopper Club Zürich : Bürki ; Menezes, Vallori, Smiljanic, Bauer (50e Bertucci) ; Abrashi, Feltscher, De Ridder (91e La Rocca), Toko ; Zuber (95e Mustafi), Emeghara. 

Grenat DC

10 réflexions sur « 6 ème journée : SERVETTE FC – Grasshopper Club ZH : 3-4 (1-2). Le match sous la loupe! »

  1. Plus c’est long, plus c’est bon !!!

    Bon, à part ça, on va les niquer les Valaisans ou bien de dieuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?

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  2. excellent. oû est Maric. Je ne suis pas un fan mais il aurait probablement fait aussi bien que Schneider. A quand Esteban d’entrée, malgré son but Eudis ne me convainc toujours pas.
    claude

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  3. Cela reste quand meme un mystère pourquoi Joao a opté pour un tel scénario en début de match. On ne peut pas être plus clairvoyant que lui qui est avec l’équipe tous les jours. Je pense qu’il croyait que Pizz pourrait faire le boulot au milieu mais il ne peut pas avoir le même impact que notre numéro 8. Pour Schneider, il a raté son match et nous confirme que sa place est dans l’axe et rien d’autre. Cela va rendre compliqué son avenir…

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  4. J’ai lu l’article ci-dessus.

    Tout d’abord j’aimerais remercier Monsieur Paul Bulcke (patron de Nestlé) d’avoir
    inventé les capsules nespresso. En effet, il m’a fallu 12 cafés, force 10, mélangé avec du coca-cola
    afin d’arriver au bout de l’article.

    Plus sérieusement après lecture, j’ai l’impression que vous incriminez beaucoup Joao Alves et son dispositif. Je trouve cela très curieux. Selon moi il est évident que la défaite provient des nombreuses erreurs individuelles et non d’une défaillance du dispositif. Avec un autre dispositif, le match aurait évidemment été sensiblement différent mais, est-ce que Gonzo aurait fait sa boulette?? Est-ce que Schneider aurait fais sa grossière erreur de marquage? Est-ce que Routis aurait taclé dans les 16 mètres ?

    Tous les dispositifs technique au monde ne pourront rien faire face aux erreurs individuelles.
    Je trouve que la formation présentée par le Druide était intéressante et bien pensée. En effet, notre jeu n’est plus à prouver, il est basé sur l’apport offensif de nos latéraux, un jeu collectif d’une parfaite fluidité, on aurait pu avoir une belle domination sur l’aile droite avec Kouassi virevoltant. Malheureusement un coup du sort, ou plutôt une erreur de notre part aura forcé notre druide à changer ses plans. Dommage, je trouve que c’était un coup de Poker un peu osé certes, mais c’est la qu’on reconnait la marque des grands Coach, inventif, pas cantonné à un dispositif, disposé à surprendre. Je suis à 100% derrière notre druide sur ce coup.

    On ne peut pas gagner tout le temps c’est le foot et ses aléas, nous avons marqué trois buts à GC nous avons démontré une envie une motivation et jamais baissé les bras. Malheureusement trop d’erreurs individuelles, c’est la qu’il faut travailler.

    Je m’étonne après chaque match de voir à quel point vous changez d’opinion concernant les joueurs, le staff, l’entraineur,
    le président, le recrutement et j’en passe. Vous devez avoir une garde robe aussi grande que celle de tous les joueurs du real Madrid réunis.

    Un coup Joao est un génie un magicien a tout compris vous lui attribuez une note de 10, un coup il voit rouge est a coté de la plaque.

    En peut-il réellement quelque chose de ces erreurs??

    Il aurait surement du deviner d’avance que Schneider serait à coté de ses pompes sur ce match, expliquer à Gonzo comment faire pour être dans le foot en folie.

    J’aurais aimé voir ce que vous auriez écris si nous aurions fais le même match sans ses erreurs…ou en gagnant 4-3.
    MAGNIFIQUE JOAO ALVES BRAVO le druide le magicien à encore une fois surpassé les débats ?

    Je pense que vous devriez sincèrement vous remettre en question sur ce point.

    Je ne cache pas ma déception à votre encontre. J’ai parfois l’impression de lire Le Matin.
    J
    e post ce mot sans aucune méchanceté, rancune ou tout autre forme d’agressivité, c’est simplement l’opinion d’un lecteur assidu des EDS.

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    1. Mais il semble que tu oublies notre raison d’être. Nous ne sommes pas la parole de l’evangile mais un blog qui se veut décaler sur certain point. Nous avons voulu confier ces rubriques à Grenat DC car c’est un amoureux de la tactique combinée à un immense passionné du SFC. Valaisan de surcroit! Les autres rédacteurs n’interférent pas car il y a des centaines opinions différentes sur de tel sujet. D’autre part l’objectif d’un blog c’est l’échange voir la polémique. Donc pas de quoi s’offuquer si il y a un désaccord.

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  5. mouais.

    C’est parfois réducteur. Concernant les années ’80 et les titres. Zurich a eu un titre en 1981. GC et Servette n’étaient pas systématiquement 1ers et 2es, et pas forcément avec un gros avantage sur le 3e. Le maillot de GC est ligné ??

    Ensuite, je ne suis pas sûr que Kouassi au milieu aurait empêché les 2 premiers buts. Et une fois au milieu, on s’en est pris encore 2. Si la décision de le mettre latéral était étrange, ça n’a pas changé grand chose au final, à part gaspiller un changement.

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    1. Tout est réducteur quand on fait ce genre de rappel historique. C’est pas toi qui va me dire le contraire quand tu écris sur le match face à Sion. Et c’est la beauté de la chose!

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