Trente mille. Dites trente mille…

Le soufflé d’une probable faillite du SFC est retombé aussi vite qu’il était monté. Il aura au moins permis de mettre en lumière, une bonne fois pour toute, la réelle opacité existant sur les capacités financières d’un SFC plus que jamais otage du double discours de sa Direction et de sa catastrophique stratégie de communication.

30’000.- pour tout perdre ? Ou pour remettre les pieds sur terre ? (photo-montage : EDS)

Trente mille francs, c’est le montant, ridicule, payé hier par le SFC pour éviter provisoirement une requête de faillite sans poursuite préalable et, dans le même temps, la reprise des négociations entre le SFC et l’un des ses fournisseurs mécontents.

Trente mille francs, c’est le prix que la Direction du SFC n’a, dans un premier temps, bêtement pas jugé nécessaire de verser à l’un de ses partenaires contractuels dont les prestations ont pourtant toujours donné satisfaction.

Trente mille francs, ça n’est sûrement pas le prix du dommage subi par le SFC aujourd’hui. L’image du club, mais aussi celle de son Président valent en effet bien plus que quelques billets violets de la BNS.

Trente mille francs, c’est le prix payé par un SFC qui snobe maladroitement, depuis six mois maintenant, les medias, la TDG en tête, dont il avait peut-être oublié la puissance.

Trente mille francs, c’est le prix que le SFC a dû payer parce qu’il s’est bêtement distancé de ses bases.

Trente mille francs, c’est le prix payé par le SFC pour avoir maladroitement joué avec un de ses partenaires contractuels.

Trente mille francs, c’est surtout le prix de la honte à celui qui légitime des retards de paiement par de prétendues difficultés passagères, ou le prix du mensonge, c’est selon.

Trente mille francs, c’est le prix à payer pour démontrer l’incapacité de la Direction actuelle du club à trouver des ressources financières en dehors des matches de l’équipe fanion.

Trente mille francs, c’est le montant qui aurait définitivement fait comprendre au Président le fossé qui existerait entre l’économie genevoise et le SFC.

Trente mille francs, ça n’était finalement pas grand chose à payer pour éviter tout ce ramdan.

Trente mille francs, c’est le montant que le SFC aurait dû affecter en plus à son budget « communication ».

Trente mille francs, c’est le prix à demander pour obtenir le respect des engagements pris.

Et si ces trente mille francs n’étaient en définitive que le point d’un nouveau départ, la possibilité d’emprunter à nouveau un chemin transparent et respectueux, pour diminuer le fossé existant entre l’économie genevoise et le Servette FC que ce dernier ne cesse malheureusement de creuser depuis des mois ?

Par le Prince Igor

23 réflexions sur « Trente mille. Dites trente mille… »

  1. 30’000 c est aussi la somme qu’aurait donner le club des 100 au servette fc d’après le site officielle ….

    Étrange non?

    Le 31.01 communiqué du club sur le fait que le club des 100 à (offert) 30’000 au servette
    02.02 MP rembourse 30’000 frs à une societé

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  2. en fait, MP a vécu dans l’illusion qu’il pouvait faire de l’argent avec le foot…et la réalité le rattrape….ça sent de plus en plus mauvais. « l’argent n’es pas un problème »….foutage de gueule puissance 10!

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  3. pour faire suite à mon précédent post (oui,les derniers développmenet me rendent fou)

    C’est sûr, Pishyar n’est pas à la hauteur. Mais qui pour le remplacer? Car, ne nous berçons pas d’illusions, la survie du club n’est assurée que si quelqu’un est prêt à mettre chaque année du pognon dans le club.

    Pourquoi? Car le modèle économique sur lequel repose le foot de haut niveau est complètment kafkaïen: le modèle économique se calque sur les autres secteurs de l’économie privée, mais c’est un domaine ou l’on obtient aucune rentabilité, bonjour la cohérence!

    En gros, à moins de trouver un généreux mécéne qui pose quelques millions par an, aucun club professionnel n’a d’avenir à long terme dans ce sport. Le foot marche sur la tête! (je sais, c’est pas nouveau)

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  4. Qui pourrait faire le tour des entreprises genevoises afin de créer un socle solide et durable pour reprendre le sfc avant qu’il ne retombe en faillite. Le budget n’est heureusement pas celui de xamax, et si on ne trouve pas à Genève suffisamment de sociétés ou personnes intéressées, alors c’est MP qui a raison.

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  5. 30’000 c’est le nombre de raisons d’arrêter de se plaindre et de voir negatif « à la EDS » malgré les faits aussi aggravants qu’ils soient et de bouger notre cul pour notre le club et surtout nos joueurs…..TOUS A BERN!!!!!!

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    1. Tu arrives à voir quelque chose de positif toi?
      30’000 c’est peut-être aussi le nombre de conneries qu’a le droit de faire Pishyar avant que certains ouvrent enfin les yeux sur sa gestion catastrophique et l’avenir sombre qui se profile…

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      1. +1 mon cher Grenat DC

        Pour Berne, les EDS y seront en zone presse.

        On a toujoiurs bougé nos fesses pour le club. Et ce n’est pas le -12 annocé de demain qui y changera quelque chose…

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      2. Je suis tout a fait du même avis que vous en ce qui concerne la gestion du club et de inquiétudes qui peuvent s’en suivre mais mon point est qu’a force de s’enfermer dans une spirale négative c’est très dure de s’en sortir!!! je préférerait voir des actions positives que de constatation négatives c’est tout.

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      3. Tout ce qi ne concerne pas l’actualité du SFC est positif. Que ce soit les articles sur les stats des joueurs, ceux historique de Germinal, etc…

        Mais les EDS suivent l’actualité du club au plus près. Et ce n’et pas de notre faute si cett actu est négative pour le club! On préfèrerai largement parler en bien du club et de la gestion Pishyar, mais ce n’est pas possible…

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      4. certes, et encore une fois je partage votre avis de A à Z mais je trouve quand même qu’il y a une forte connotation négative dans nombreux de vos récents articles!!! Vivement demain!!! ABE

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  6. Hallucinante, cette dernière déclaration de M.P. sur
    le cite officiel !
    Croit-il qu’une société qui emploie des gens depuis
    plus de 5 mois peut vivre sans être payé ?
    Lorsqu’il fait des affaires, il les fait gratutement ?

    Non, il n’atoujours pas attérit !

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  7. Trente mille francs c’est aussi le prix à payer pour pas que les trente mille places de la Praille seront vide la saison prochaine!

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