23 ème journée : SERVETTE FC – FC LUCERNE 2-1 (0-0) : Les notes du match

Les Grenat ont fait preuve d’un grand coeur pour venir à bout d’un FC Lucerne aux atouts intéressants. Ce succès est avant tout l’apanage des valeurs chères au groupe servettien, parmi lesquelles la solidarité, la cohésion et la bravoure ne sont plus à démontrer. Mais, derrière cette performance d’équipe admirable, que peut-on dire des prestations individuelles de nos joueurs…

Les notes : (10 : classe mondiale / 9 : classe européenne / 8 : grand match / 7 : très bon / 6 : bon / 5 : moyen / 4 : insuffisant / 3 : faible / 2 : mauvais / 1 : pas le niveau, en-dessous).

Rappels importants pour nos fidèles lecteurs : cette évaluation et le barême qui y est lié sont à situer dans le contexte du championnat suisse. Par exemple, si un joueur a obtenu la note 9 au sein d’un match de SL, cela ne veut pas dire que sa performance hériterait de la même note si elle était réalisée de manière identique au sein d’un match de Liga espagnole par exemple (1). Autre élément à prendre en considération : la note d’un joueur est toujours subjective, et image sa performance sur ce match-là en particulier. Ce n’est donc pas un jugement global sur le joueur. Celui-ci peut obtenir ainsi un 9 un week-end, et un 2 la fois suivante, sans que cela ne remettre en question son potentiel de fond ainsi que sa valeur de base. Il se peut en effet qu’un joueur réalise un grand match, puis passe à côté la fois suivante, cela dépendant de tellement de paramètres. Si l’entraîneur obtient un 9 une fois, puis le week-end prochain un 3, cela ne veut pas dire que sa note n’est qu’uniquement dépendante du résultat ou que notre mentor est subitement devenu un coach incapable.

Dernier détail : la performance individuelle est également évaluée en fonction de son apport au sein du collectif et du système mis en place par l’entraîneur (2). Raison pour laquelle l’article concernant la note des joueurs est toujours rédigé après l’analyse du match dans la rubrique -le match sous la loupe-. Par exemple, si le joueur X obtient un 9, donc est crédité d’une performance -classe européenne-. Sa performance n’était peut-être pas aussi large potentiellement que ce que pourrait nous livrer un Villa sur la scène européenne (1). En revanche, ce joueur X a fait la différence sur le match en question et a contribué de manière importante à la large victoire de son équipe. Il a bonifié le système de l’entraîneur, et a permis à celui-ci d’exprimer toute l’étendue de son potentiel et de ses possibilités stratégiques (2). Le joueur X mérite donc un 9/10, et sa performance est à qualifier d’-européenne- au sein du contexte du championnat helvétique (1).

LA DEFENSE

Gonzalez (9,5) : Gonzo a tout simplement livré une performance éblouissante. Auteur de plusieurs arrêts déterminants et de réflexes de haut vol, il a su retarder l’échéance et s’imposer longtemps comme une forteresse infranchissable. De quoi dégoûter les attaquants lucernois. Notre portier s’est même fendu le luxe de réaliser trois parades exceptionnelles en moins d’1 minute. C’était très très fort. Ayant déjà réalisé de très bons matchs depuis la reprise, il semble de plus en plus en confiance au fil des rencontres et s’élève progressivement comme un gardien de choix. Un blanchissage (mais il demeure totalement impuissant sur le but encaissé) lui aurait peut-être donné la note maximale et encore jamais attribuée de 10.

Rüfli (7) : Vincent s’affirme toujours plus comme une valeur sûre du contingent grenat. Joueur très complet, il évolue comme un latéral moderne qui peut faire preuve de rigueur défensive tout en amenant de l’animation offensive sur son couloir. Il a su mettre en avant ses qualités techniques pour démontrer une relative aisance au sein de certaines situations. Il semble gagner en maturité défensive à chaque sortie. Ce fut le cas sur ce match, où son positionnement et son marquage furent difficiles à déjouer. Sa roublardise et sa confiance en ses possibilités demeurent des atouts non négligeables. Un joueur que les nouveaux dirigeants devraient s’efforcer de choyer lors des prochaines négociations de son contrat. Car, à n’en pas douter, Vincent doit susciter bien des convoitises.

Roderick (5) : Le jeune défenseur central portugais n’a pas livré sa meilleure performance sous le maillot grenat lors de ce match. Souvent emprunté et lent à la relance, il s’est montré trop large sur certains marquages. Son positionnement défensif n’est pas exempt de tout reproche. Ses erreurs à ce niveau mirent son équipe en difficulté à plusieurs reprises. Il fallut des prouesses de Gonzalez ou des sauvetages sur la ligne de ses vaillants coéquipiers pour ratrapper la mise. Peut et doit mieux faire pour évoluer dans le rôle qui lui est promis de patron de la défense.

Diallo (6) : Toujours très bon dans le duel défensif en un contre un, Diallo est parvenu à plusieurs reprises à s’imposer et à réussir des interventions au dernier moment. C’est clairement l’un de ses principaux atouts. Cela fait de lui un défenseur solide. Malheureusement, il manque encore de promptitude dans son placement et dans la lecture tactique. Il doit souvent en effet rattraper ses manques par des chevauchées et des retours défensifs dont il a le secret. S’est parfois fait abuser par la vivacité des plus petits gabarits offensifs lucernois. Peine également à certains moments au niveau de sa relance.

Schlauri (5) : Aligné comme titulaire sur le côté gauche de la défense depuis la blessure de Moubandje, Schlauri réalise des performances en demi-teintes. Discipliné et combatif, il n’en demeure pas moins limité dans ses relances (souvent à l’aveugle et bottées dans la précipitation ou au « bonheur la chance »), et évolue selon un jeu trop stéréotypé. Il ne parvint pas à animer son couloir autant que Moubandje pourrait le faire. Mais son temps de jeu en augmentation pourrait peut-être lui permettre d’hausser le niveau global de ses prestations individuelles à l’avenir.

LE MILIEU

De Azevedo (5) : Le meneur de jeu brésilien se sera démené pour prêter mains fortes à ses coéquipiers dans le travail de récupération, constituant juste derrière Karanovic, le premier rideau défensif. Il aura par moments surpris en bien par son agressivité et par la détermination de ses interventions. Il ne parvint jamais en revanche à animer les offensives servettiennes. La domination territoriale et le positionnement haut dans le terrain des visiteurs expliquent probablement en partie ce constat.

Pizzinat (5) : Métronome et régulateur du jeu grenat, le capitaine servettien est précieux pour son équipe. A plus d’un titre. Sur ce match cependant, il fut souvent à la limite, souffrant de la vivacité et du pressing adverse. Pris de vitesse à certaines occasions, il dut s’en résoudre à commettre des fautes d’antijeu, dans l’intérêt de son équipe. Cela lui valut deux cartons jaunes, ce qui ternit bien évidemment sa prestation d’ensemble sur ce match. Son expulsion fut d’ailleurs lourde de conséquences pour son équipe, laquelle encaissa l’égalisation dans la foulée. Face à cet adversaire à la présence offensive importante, évoluer à 10 devenait forcément suicidaire. Nous n’oublierons néanmoins pas cette magnifique passe directe sous forme d’assist sur l’ouverture du score de Karanovic. Pizzinat est un élément fort précieux pour le groupe servettien, et nous souhaitons que sa suspension face à Zürich ne se révèlera pas lourde de conséquences.

Nater (6) : L’autre demi défensif axial fit aussi preuve d’un abattage important à mi-terrain. Récupérant plusieurs ballons, il s’est montré plus à son aise que lors de ses dernières sorties, semblant retrouver un certain niveau de confiance. Parfois encore un peu lent dans l’exécution de ses gestes et dans ses prises de décisions, il gagnerait à élever son rythme et à se montrer plus décisif dans sa contribuation à l’animation offensive de son équipe.

Yartey (5) : Le ghanéen s’est également dépensé sans compter. Pour preuve son incroyable pressing effectué sur toute la zone défensive lucernoise alors que le match était déjà entré dans ses arrêts de jeu. Son coeur est énorme. Il a su adopter la couleur grenat. Si ces qualités-là pouvaient être saluées chez notre ailier tout au long de cette rencontre, force est de constater qu’il n’a jamais réussi à enflammer son couloir. En panne d’idées et de génie offensifs, il n’aura pas su exploiter ses aptitudes techniques pour semer le trouble dans une défense lucernoise très attentive et redoublant d’efforts pour le bloquer. Sa performance se révèle donc incomplète et insuffisante par rapport aux tâches qui lui sont demandées. Mais peut-être parviendra-t-il à livrer une performance plus équilibrée contre Zürich. C’est tout le mal qu’on lui (nous) souhaite. Ses performances semblent cependant dépendre en grande partie de l’articulation défensive mise en place par l’adversaire. Peut-être que les espaces seront plus importants contre le FC Zürich.

Pont (7,5) : Le fils de l’un des sauveurs providentiels du club possède un gros coeur. Son âme est grenat et cela se traduit par un engagement et un volume de jeu proprement impressionnant de la première à la dernière minute d’un match. Cette rencontre devait en plus avoir une saveur particulière pour lui, eu égard aux derniers événements heureux de la semaine. Davantage typé axial, ce joueur est capable d’apporter un certain équilibre sur le côté. En effet, il peut se révéler précieux sur le plan défensif dans la récupération, prêtant ainsi mains fortes au deux demis axiaux, et laissant également la possibilité à Rüfli de monter. Mais aussi sur le plan offensif, son abattage lui permettant d’imposer un pressing important sur la relance adverse et de boucher les trous pour récupérer des ballons haut dans le terrain et donner l’impulsion aux contre-attaques. Dans l’une de ces actions, il réussit d’ailleurs à délivrer une passe en or à Yartey qui avait le poids d’un but. Il n’hésite pas à prendre des risques et des initiatives en adressant des tirs, ce que ne fait pas assez un joueur comme Nater par exemple. Son leadership, couplé à celui de Pizzinat, est précieux, et le sera peut-être encore davantage lors de la prochaine rencontre face à Zürich en l’absence du capitaine grenat.

L’ATTAQUE

Karanovic (9) : Le prometteur attaquant a profité des diverses blessures pour passer du rôle de joker à celui de titulaire indscutable à la pointe de l’attaque servettienne. A chaque sortie, il dévoile une facette différente de son talent que l’on devine prodigieux et qui ne cesse de se développer et de s’affirmer au fil de la saison. Face à Lucerne, nous aurons pu nous délecter de la finesse de ses gestes, notamment à travers ses séries de dribbles et, surtout, à la vue de son magnifique chef d’oeuvre de but, cette pichenette à la Messi. Parfaite illustration de son talent à l’état brut. On le savait efficace de la tête, doté d’une forte présence athlétique, mais on ne l’imaginait pas capable, à ce point, de faire preuve d’une telle subtilité. Cela en dit long sur les nombreuses possibilités de son jeu complet. Son état d’esprit est toujours exemplaire et sa volonté sans faille. Seul en pointe, ses nombreuses qualités lui permettent de s’imposer, malgré la présence massive des défenseurs adverses. Il réussit à sortir son épingle du jeu, là où avant lui, Eudis et Saleiro paraissaient bien esseulés. On prendra pour exemple cette action en solitaire où il élimina 4 défenseurs avant d’ajuster un coup du pied gauche redoutable en direction des buts de Zibung. Il sortit du terrain à dix minutes de la fin, semblant grimacer suite à un coup. Espérons que ce soit plus de peur que de mal. Quoiqu’il en soit, sa performance fut remarquable et pourrait être en mesure d’interpeller le sélectionneur national. Bravo Kara, continue comme ça!

Les entrés

Routis (7) : Entré en fin de match pour apporter davantage de solidité défensive suite à l’expulsion de Pizzinat, Christopher a fait une entrée tonitruante. Très engagé, il fut sanctionné très vite d’un carton jaune. Mais sa fougue et sa détermination auront été précieuses dans les zones défensives du milieu de terrain. Si sa relance ou son jeu de passe demeurent parfois insuffisants pour lui permettre d’évoluer en demi défensif d’entrée de match, son jeu athlétique peut s’avérer en revanche utile dans ce registre selon les circonstances. Aussi, son entrée permit de densifier à nouveau une zone devenue délicate. La récupération du ballon fut par conséquent favorisée à nouveau. De par son état d’esprit affiché, mais aussi par son brillant assist de la tête sur le but de la victoire, Routis mérite un bon 7.

Esteban (7,5) : L’enfant prodige de Genève revient enfin de blessure. Son entrée à Thoune était intéressante. Là, elle fut plus décisive. Sa vivacité et son dynamisme demeurent toujours des atouts, particulièrement en cours de match, lorsque la défense adverse commence à accuser le coup des efforts fournis. Il est l’auteur du but victorieux qui délivre les siens. Cette réussite est la parfaite illustration de sa « facilité ». Le geste est limpide, parfait. Merci Julian! espérons maintenant que ces satanées blessures veuillent bien, enfin, le laisser en paix! Il serait intéressant de le voir associé à Karanovic d’entrée de match, en étant positionné légèrement en retrait du meilleur buteur servettien.

L’entraîneur

Pereira (8) : Le système tactique de Joao Pereira est maintenant très en place. Le mentor portugais cherche la stabilité. Peu expressif (quoiqu’il commence à le devenir davantage), il n’en demeure pas moins constamment dans la réflexion et l’analyse. Encore une fois, son coaching fut parfaitement bien « senti » et particulièrement inspiré. Ses changements sont effectués aux moments opportuns et portent le souci de l’équilibre. Comme face à GC, ou contre Sion à Tourbillon, ils se révélèrent même décisifs. Devant composer avec l’expulsion de son capitaine, il sortit peu après Karanovic pour faire entrer Routis et amener davantage de présence sur le plan défensif, là où son équipe en avait urgemment besoin, tout en donnant la possibilité à Esteban de se repositionner en position d’attaquant. Et c’est justement Routis qui parviendra à offrir de la tête un assist lumineux à Esteban, lequel idéalement placé en renard des surfaces, seul devant le but lucernois, offrit la victoire au Servette. Si Pereira ne parvient pas encore à assouvir son objectif qui consiste à permettre à son équipe d’avoir la maîtrise du jeu, il compose également avec les moyens à disposition, et Lucerne semble, pour le moment encore, être (très) légèrement supérieur à son équipe. Mais l’entraîneur portugais sent les coups et gère bien l’évolution de la physionomie d’un match. Il peut aussi s’appuyer sur les événements récents pour consolider la force collective et l’esprit de cohésion de son groupe. Certains de ses choix (Pont demi extérieur, Gonzalez à nouveau titularisé), qui paraissaient à première vue discutables ou qui auraient pu l’être, se révèlent être tout à fait justifiés et cohérents à la lumière de ces derniers matches.


Les remplaçants

Suspendu

Non convoqué

Blessés

GrenatDC

25 réflexions sur « 23 ème journée : SERVETTE FC – FC LUCERNE 2-1 (0-0) : Les notes du match »

    1. Roderick a commis 2 bourdes similaires à Diallo (lors du match d’ouverture contre Thoune), 2 bourdes qui n’ont pas non plus eu de conséquence. Pourtant, l’un a obtenu un 5, l’autre un 1! …

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      1. @Alain : il y a deux différences majeures néanmoins. Les notes sont légèrement plus élevées, par nature, lorsque l’équipe s’impose et que la victoire est au bout du match. Lors du mauvais match de Diallo, l’équipe s’était inclinée 2-1 contre Thoune.
        Ensuite, Diallo n’avait pas seulement commis des bourdes similaires lors du premier match, mais était complètement passé à côté de son match, ce qui lui avait d’ailleurs valu de perdre sa place de titulaire. Roderick a commis des bourdes qui auraient pu être aussi lourdes de conséquences, mais le reste de sa performance n’était pas aussi catastrophique et tout n’est pas à jeter pour autant.

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  1. gonzales a réussi le match de sa vie ! … ça craint pour dimanche prochain, la boulette je la vois grosse comme une maison.

    Sinon il manque Diallo (min. 8 sur ce match), De Azevedo 5…. 2 de présence plutôt, Rüfli 7 sur-noté comme à chaque fois, Roderick aussi 5 trop gentil, Yartey 6, Nater 4, Pizzinat 3.

    Il ne faut pas perdre de vue que

    1) c’était un très bon match, surtout grâce à lucerne qui ne méritait vraiment pas de perdre, au niveau jouerie il n’y avait pas photo.

    2) l’arbitre a pourri le match tout seul, pizzinat 2 fautes = 2 jaunes, il aurait pu aller marquer lui-même qu’il l’aurait fait pour les lucernois.

    3) on ne gagnera pas bcp de matchs en jouant comme ça (je ne perd pas de l’esprit que le contexte n’était pas facile et que les joueurs se sont battus comme des lions, il y avait comme un parfum de miracle sur le stade, tant mieux pour nous)

    4) le match de dimanche sera plus ennuyant, zurich cette saison c’est pas top. j’espère que notre équipe jouera mieux que dimanche dernier car je pense qu’il faudra assumer le jeu cette fois-ci.

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    1. Effectivement, je rejoins tes considérations. Il faudra élever le niveau du jeu contre Zürich. Le match sera piège, car si Zürich est probablement moins bien armé et solide que ne l’est Lucerne, il imposera moins son jeu que le second du classement. Or, comme tu le soulgines, on sait que le Servette est généralement meilleur en attendant l’adversaire et en procédant par contres.

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  2. Il est quand même balèze vitki de mériter un 9 pour un match qu’il aura regardé des tribunes. Si les articles sont trop long pour les relire…. C’est qu’ils sont trop longs.

    Et GdC, sans aucune agressivité aucune, je pense que continuer a défendre ton règlement de comptes sur Diallo (bouc émissaire d’une campagne de transfert pas assez glamour a ton gout) après le match contre Thoune te fait perdre ta crédibilité. Si Diallo méritait 1, Gonzo méritait zéro après GC et sa bourde et Roderick un 2 sur le dernier match.

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    1. Tu penses ce que tu veux.
      J’ai déjà dit maintes fois que je n’avais aucune préférence. Si tu veux croire le contraire, libre à toi.
      Chacun son avis. Si tu penses que Diallo méritait mieux que la note 1 lors de son premier match, et que Roderick méritait un 2 face à cette redoutable équipe sur le plan offensif qu’est Lucerne (alors que son équipe a bien tenu défensivement tout au long du match) c’est ton avis 😉
      Il y a aussi l’engagement, la volonté et l’état d’esprit affichés dans un match qui sont à prendre en compte dans la note finale. Aucun joueur servettien n’a démérité sur ce plan-là face à Lucerne. Sans quoi, la victoire n’aurait jamais été au rendez-vous.
      Si mes articles sont trop longs, lis les pas. C’est pas plus compliqué que ça.
      Vitki (tout comme Joao Alves) est cité dans l’exemple (qui n’a pas été remis à jour) que l’on reprend à chaque fois pour expliquer sur quels critères se basent les notes, justement pour éviter des incompréhensions ou des jugements hâtifs reprochant le manque d’objectivité de ces notes. Celles-ci sont argumentées, raison pour laquelle l’article est assez long.
      Mais je vais enlever ces noms et mettre « joueur x », cela évitera de telles remarques. Sans agressivité aucune, je pense quand même que tu sais que tout le monde est au courant que Vitki n’a pas joué.

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    2. @Flamby : sérieusement, rassure-moi, tu ne vas quand même pas mettre un 0 à un gardien qui fait une grosse bourde dans un match?
      Et le reste de son match..?!

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  3. donnez 9,5 a gonzo, c’est n’importe quoi. il a fait quelques beaux arrêts, ok. mais en face ce n’ètait pas la bayern ni barca. barroca aussi les auraient faits. et gonzo a eu de grosses hésitations, sur les sorties comme d’habitude.
    les EDS sont copains avec gonzo et lui donnent toujours de trop bonnes notes. ils ecrivent toujours que si pereira fait jouer barocca et saleiro , c’est indamissible car une conspiration. saleiro ok n’a pas convaincu, mais barocca tous les ex gardiens vous diront qu’il est largement supérieur a gonzo.
    bon si demain, un club de Super league approche servette pour engager gonzo pour un poste de titulaire, je retire ce que je viens d’écrire, mais il n’y a pas une chance sur 100 que cela arrive.
    pour terminer 5 a yartey, c’est beaucoup trop peu, il s’est battu comme un diable et a apporté du danger offensivement. en plus il était blessé.
    mais je suppose qu’il est aussi victime du « 2poids 2 mesures » car vient de la filière portugaise, pas aimée des EDS.

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    1. N’importe quoi.
      Nous n’avons rien contre la filière portugaise, tu vas chercher ça où?
      Barroca a déjà obtenu des notes excellentes. il les a mêmes obtenues à chaque fois.
      Et puis, dans un autre post, on nous reproche de toujours trop bien noter Roderick, qui est pourtant portugais aussi, non? Vous n’êtes décidément pas faciles à contenter.
      Mais là, Gonzo mérite sa note. Il a fait des arrêts extraordinaires sur ce match. Cela ne veut pas dire que nous le trouvons plus fort que Barroca. Mais si l’entraîneur, qui est portugais pourtant, le fait jouer titulaire, ce n’est quand même pas de notre faute. Et ce n’est pas dû au hasard non plus.. Il n’est pas sûr pour autant que nous ferions les mêmes choix que Pereira et que nous choisirions aussi Gonzo si nous étions à la place de Pereira.
      Pour Yartey, je te rejoins et je peux comprendre ton avis. Ma note est sévère car il s’est bien battu, c’est vrai et je le souligne. Mais je ne l’ai pas vu amener autant offensivement que ce qu’il est capable de faire. Il rate une grosse occasion seul devant le but qui aurait fait s’insurger tous les détracteurs d’un Saleiro ou d’un Eudis par exemple. Comme quoi, l’objectivité…

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    2. Tu me fais bien rire avec ton histoire de portugais car une de nos rédactrices est portugaise et son copain est aussi rédacteur des EdS. Alves il est Grec peut être? La seule personne qui est copain avec Gonzo c’est moi et j’aime Barroca comme gardien. Si tu pouvais arrêter tes critiques systématiques envers des gens qui donnent tout leur temps libre pour un site ce serait une petite marque de respect bienvenue.

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      1. Sans compter que je suis pour ma part un grand fan du football portugais, que je considère comme le Brésil européen (et ce n’est pas un hasard, je suis un vrai supporter de la Seleçao brésilienne depuis tout gosse! C’est dire si je suis particulièrement content que notre équipe possède en son sein des portugais et des brésiliens). Je regarde en effet régulièrement le championnat, et notamment les matches de Porto et de Benfica, presque chaque week-end.

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      2. j’ai souvent écrit que je trouve super fantastique le boulot fait par les EDS, mais dès que l’on parle de la concurrence entre gonzo et barroca ou saleiro et les autres attaquants, il y a souvent des post qui sont contre les 2 joueurs portugais simplement par le fait qu’ils aient été amenés par costinha. maintenant avec le recul, je reconnais qu’ils émanaient plus de gens comme moi qui ecrivent sur le site que des EDS.
        sauvons servette et tous au stade dimanche.

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      3. @aloisfigo : Oui, je te rassure, même si je connais moins le Sporting, je serai devant ma tv ce soir pour la rencontre face à Manchester City. Et je porterai des couleurs vertes, rayées blanches (ou vice-versa) ! ;-))

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  4. Quand est-ce que ce débat pro ou anti-Portugais sera enfin laissé de côté sur ce site ? Il y a vraiment des susceptibilités parfois déplacées et cela est parfaitement indigne des motivations d’un forum de passion grenat.

    Il ne me semble pas injuste d’accorder la note quasi maximale à Gonzalez. Ce n’est pas l’adversaire qui est déterminant de la dangerosité d’une action – mais l’action elle même !! FC Zug en face ou le Bayern, qu’importe. Et là notre valeureux portier à tout simplement réalisé des miracles grâce à des réflexes stupéfiants à bout portant, quand ce ne fut pas une fois Rüfli qui est venu le suppléer sur sa ligne. Non, il faut vraiment reconnaître que sur ces dernière rencontres, Gonzalez nous a fait gagner 4 points.

    Sinon je partage en partie l’opinion de Nico. On a été verni – comme parfois, une aura de chance protège le petit monté de l’étage inférieur durant sa première saison chez les grands. Il faut malgré tout relever que le niveau du championnat de cet année est très faible. Bâle fait un cavalier seul, YB n’est plus que l’ombre du challenger des années passées, Zürich était en crise au premier tour et vient de se faire détrousser ni plus ni moins de 5 titulaires en puissance, Sion est solide mais manque à présent d’attaquants déterminants, Thoune fait bien avec les moyens du bord, GC est d’une insigne faiblesse, Lausanne est médiocre et notre adversaire du jour, Luzern, qui nous était supérieur, reste relativement mal inspiré devant les buts et manque de joueurs de classe (comme Karanovic !!)

    Pour les points, je trouve franchement que Roderik a perdu trop de ballons pour justifier un 5. Un 2 ou un 3 sanctionnerait mieux sa pérformance du jour. Diallo méritait un 6-7 malgré une bourde.

    Tous au stade Dimanche pour déjouer le malaise zürichois et se réjouir de cette équipe merveilleuse, qui je crois, avec celles de 1979, 1984, 1994 ou 1999 nous fait vivre des instants surprenants et s’inscrit dans un cercle vertueux fait de jeunesse, d’abnégation, de solidarité et de talent. Oui, j’aime cette équipe.

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    1. +1
      Merci de restituer le thème central de l’article qui consiste avant tout à évaluer des performances peu importe la nationalité du joueur.
      Je te rejoins pleinement. Cette équipe a quelque chose de vraiment particulier. Enthousiasmant même! Elle a le don pour se faire aimer!
      Le championnat est effectivement de petite cuvée cette année, pour toutes les raisons que tu cites très justement. Cela n’enlève rien au mérite de nos Grenat, mais ce ne sera probablement pas aussi simple chaque année. Mais avec les valeurs positives de cette équipe, et le nouvel enthousiasme lié à l’arrivée de Quennec, toutes les ambitions demeurent peu à peu permises.

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      1. Je n’ai en effet pas souvenir d’une telle cohésion au club. C’est quand même assez incroyable ce que fait cette équipe avec des seconds couteaux et de jeunes espoirs. Certains ont juste le niveau de la LNB mais le collectif, l’état d’esprit est fantastique et fait des miracles (à relativiser vu le niveau actuel du championnat). On est loin du Servette de « stars » qui se lugaient aux Charmilles. J’espère que c’est esprit va perdurer, que les départs inévitables ne vont pas casser cette dynamique, que les arrivées vont bien s’intégrer et apporter un réel plus.

        C’est triste mais les meilleurs éléments vont nous quitter. Il faut être pragmatique et faire en sorte que ces départs nous rapportent un maximum. J’espère donc qu’en dépit de la situation précaire du club, les joueurs à fort potentiel auront des contrats bétons (Karanovic, Diallo, Kouassi, Rufli).

        Quid des prêts (Yartey & Roderick) ? Une prolongation est-elle envisageable ?

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  5. Félicitations pour ce compte rendu très complet. L’introduction est aussi très bien car elle met bien en perspective ce que sont les notes. Question à GrenatDC: tu as mis en avant que la performance de Karanovic devait interpeller notre coach national. Comment verrais-tu le positionnement de Kara ? Avec Derdiyok, sans Derdyok, avec ou sans Memedhi ? Moi, j’aime bien Karanovic et je pense comme toi que les prochains matchs amicaux devrait permettre à notre ami Karanovic d’essayer de faire ses preuves dans la perspective de la qualification pour la CM. Cependant, ne pense-tu pas que même si Karanovic était sélectionné, notre problème reste entier ? A savoir l’absence d’un vrai renard des surfaces comme l’est Alexandre Frei (qui n’a pas été remplacé car on a un seul joueur comme ça par génération) ? Je veux dire par là, que Karanovic peut marquer dans une bonne saison une dizaine de buts, mais ce n’est pas le buteur absolu et régulier (style Drogba, C.Ronaldo, Ibrahimovic ou Nkufo) qui vont chaque année mettre une vingtaine de buts voir plus toute compétition confondue. Qu’en penses-tu ? Je peux me tromper, je pense que dans ce domaine tu t’y connais mieux que moi. Salutations.

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    1. @gasser : Salutations et merci pour l’article. Tes questions sont intéressantes. Pour ma part, je ne peux que difficilement te répondre avec pertinence sur la première d’entre elles, car je ne me suis pas suffisamment penché sur le style de jeu et sur les derniers matches de la Nati. Je ne connais pas assez les caractéristiques de Derdiyok ou de Memehdi. J’essaierai de prêter un regard attentif sur un prochain match de la Suisse.
      Concernant le Servette, cela dépend du système. Il est vrai qu’il manque à priori un vrai renard des surfaces. Comme tu le dis très bien, nous n’avons plus un joueur du type de Frei qui a un flair hors du commun dans les 16 mètres et qui se positionne pour conclure les actions.
      Je crois que les entraîneurs, que ce soit Alves ou Pereira, ont essayé de trouver cet attaquant dans notre contingent, pour évoluer dans un 4-2-3-1, avec le 1 comme étant un joueur capable de jouer en pivot et de se révéler finsseur en même temps. Si Saleiro s’est montré convaincant en pivot, il n’est pas réellement un vrai finisseur. Eudis idem, même si le type de jeu du brésilien est différent de celui du portugais.
      Je te rejoins sur tes considérations à propos de Kara. Ce n’est pas, à priori, un buteur-type comme les joueurs que tu mentionnes. Il faut cependant nuancer nos propos. Au fur et à mesure des matches, Karanovic commence à s’affirmer comme un finisseur redoutable. Certes, on ne peut pas le comparer à un Frei. Mais Karanovic montre peu à peu qu’il sent bien les coups, et qu’il peut marquer presque dans toutes les positions et de n’importe quelle manière. Dans le système en 4-2-3-1 de Pereira, il présente l’avantage de pouvoir se muer en finisseur, tout en prenant de la place par son côté athlétique. Il est moins bon en pivot que Saleiro par exemple. Mais il est capable de partir de plus loin et, avec sa puissance, d’entrer dans une défense.
      Karanovic s’est aussi révélé efficace quand il évoluait sur le côté gauche. Car il peut faire parler sa puissance et piquer dans l’axe, tout en partant de loin. En l’état actuel des choses, il m’apparaît juste que Pereira le fasse jouer en attaquant nominal pour les besoins de l’équipe. Yartey évoluant sur le couloir gauche et étant un pur gaucher de débordement.
      Mais si le Servette engageait un vrai renard des surfaces expérimenté et buteur au profil d’un Frei, Karanovic pourrait alors glisser sur le côté, en faux ailier.
      Pour le moment néanmoins, il brille de mille feux en attaquant nominal et commence à démontrer une palette de qualités très complète. Il sera intéressant de voir à l’avenir s’il confirme ses qualités de finisseur démontrées récemment. Il faudra aussi voir l’évolution du contingent pour la saison prochaine. Kara sera-t-il encore grenat, quid du prêt de Yartey?
      C’est intéressant pour la suite. Mais il est vrai, comme tu le dis, que si le club reste dans un système en 4-2-3-1, il faudra, pour monter d’un niveau, soit renforcer encore les côtés avec, au moins un redoutable ailier de débordement, soit enrôler le vrai buteur-type capable de claquer une vingtaine de buts par saison.
      J’espère avoir répondu tant bien que mal à ta question, selon mon modeste avis bien sûr.
      Salutations et à+!

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