Dans le piège de Pishyar (second épisode) : une victime autrichienne et le chaos en Finlande

Nous avions laissé Majid Pishyar paradant devant la presse mondiale avec son projet démesuré de Snowdome dans le désert qatari dont son entreprise s’était sans scrupules arrogé la paternité de la conception des plans. Ce second épisode montrera ce qu’il adviendra de ce projet mais parallèlement, Majid Pishyar commence à s’intéresser au ballon rond avec des méthodes bien à lui…

Un an après le lancement médiatique du projet du Snowdome, a lieu la première apparition sur la scène du football de Majid Pishyar en décembre 2004, soit exactement au moment où Servette est dans l’urgence de trouver des bailleurs de fonds pour éviter la faillite et qu’on évoque un soit-disant richissime investisseur de Dubai… Majid Pishyar se présente comme nouveau gros investisseur à Admira Wacker Mödling. Ce club, 9 fois champion d’Autriche, dont les heures de gloire remontent à bien longtemps, se trouve sur une très mauvaise pente financière et se morfond à mi-classement. Personne ne se méfie lorsque Pishyar se refuse obstinément à révéler des détails sur ses affaires. Il annonce que son rêve avait toujours été de posséder un club de football et parle déjà d’une participation d’Admira à la Champions League un jour ou l’autre. Il dit avoir choisi Admira pour son excellent travail de formation ce qui lui vaut des regards interrogateurs. Les pièces maîtresses d’Admira Vladimir Jugovic, Vitalijs Astafjevs, Tomasz Iwan, Wolfgang Knaller, Marek Swierczewski ou Michael Hatz ont en effet toutes plus de 30 ans.

Majid Pishyar, Franz Beckenbauer et Amin Pishyar, bienvenue dans le monde du football !

 Un désastre sportif

Peu après son arrivée, Pishyar prend contact avec un équipementier sportif qui lui propose un modèle de partenariat. Les discussions se passent bien, jusqu’à ce que Pishyar abandonne soudain le projet et introduise à la place sa propre marque textile : «Trentadue». Il engage un ancien sélectionneur national de l’Iran et en fait même ensuite son directeur sportif. De nombreux nouveaux joueurs arrivent, la première saison est un désastre. Les salaires sont versés de manière irrégulière, l’équipe finit antépénultième. Pishyar est cependant élu nouveau président.

Un sponsor louche

Peu avant l’arrivée de Pishyar à Admira, le club avait attiré un sponsor bien lointain : la banque commerciale Nordea, la plus grosse de Scandinavie, s’engage pour deux saisons (2004-2006). Comme il est de coutume en Autriche, le club est alors rebaptisé et devient Nordea Admira. Un porte-parole de la banque déclare vouloir ainsi promouvoir des fonds d’investissement taillés sur mesure pour les investisseurs autrichiens. C’est difficile à croire dans la mesure où la banque Nordea aurait pu mieux cibler ses clients, elle ne possède en effet d’aucune filiale en Autriche. Une source suisse parle même d’un deal falsifié mais la banque dénie toute malversation. Dans la banque luxembourgeoise par laquelle le marché a été conclu, on ne me laisse pas parler à la personne qui a signé le contrat avec le club d’Admira.

La chute d’Admira

Sur ces entrefaites, les plans de Pishyar pour Admira se révèlent n’être que des châteaux en Espagne. La seconde saison sous la férule de Pishyar se solde par une relégation. Lors de sa dernière Assemblée Générale en tant que propriétaire du club, Pishyar rejeta toutes les motions désagréables pour lui. Ses avocats l’avaient bien aidé : il possédait une procuration pour 70 membres iraniens du club inconnus jusque-là qui avaient tous versé leur cotisation peu avant l’assemblée générale et avaient ainsi le droit de vote, ils avaient curieusement tous indiqué Doha (Qatar) comme domicile. Quelques mois plus tard, il ne reste que des décombres du club d’Admira. Il n’obtient pas sa licence, fait faillite et est relégué d’office en ligue régionale.

La neige se fait attendre…

Pendant ce temps, la petite entreprise finlandaise Artic Image qui s’était chargée des plans du Snowdome, fit part de son mécontentement à 32 Group qui s’autoproclamait concepteur de ces plans. Les deux partenaires poursuivent toutefois la recherche d’investisseurs. Puis, comme annoncé, à la fin de 2006, une piste de ski indoor est effectivement inaugurée à Dubaï, ce n’est toutefois pas le Snowdome. Sans se laisser démonter, Pishyar et son entourage continuent d’alimenter la presse en affirmations sur l’avancement du projet du Snowdome, seule la complexité de la conception innovante expliquerait certains retards. Ritva Laijoki prend lentement conscience qu’elle doit trouver une autre voie et parvient à convaincre une femme d’affaires texane fiable, possédant la double nationalité américano-finlandaise, d’investir dans son projet.

En 2006, Salem Bin Dasmal, CEO de Dubailand et Amir Pishyar, de 32Group lors de la pose de la première pierre du snowdome. La construction n’ira pas plus loin. (source : http://www.ameinfo.com)

Le chaos en Finlande

Passé le premier enthousiasme, celle-ci remarque que la société Artic Image est conduite chaotiquement par Laijoki, elle constate qu’Image Arctic est toujours dans l’attente de 4 millions d’euros de 32 Group pour la conception du snowdome mais lorsqu’elle essaie d’y voir clair dans la comptabilité, les avocats de la société, ceux-là même qui avaient négligé les avertissements contre les méthodes du 32 Group, lui mettent des bâtons dans les roues. Il s’en suit une brouille avec Ritva Laijoki. La femme d’affaires texane et d’autres investisseurs ayant perdu de l’argent dans les plans d’Arctic Image se tournent alors vers le tribunal d’Helsinki. La procédure se prolonge jusqu’en juin 2008 quand les autorités fiscales finlandaises déclarent l’insolvabilité d’Artic Image. Il n’y eut donc pas de faillite à proprement parler, ce qui en droit finlandais signifie que les comptes ne sont pas minutieusement examinés. Dans le rapport d’insolvabilité figurent 3,5 millions d’euros impayés par le 32 Group de Pishyar, le salaire impayé de l’architecte, ainsi que les pertes des investisseurs s’élevant à 2 millions. Lorsque j’ai demandé à Ritva Laijoki et à ses avocats pourquoi ils ne tentait pas d’encaisser l’argent de 32 Group, ils m’ont appris qu’il était strictement impossible de s’en prendre à une si grosse entreprise…

Pishyar se préoccupe très peu des conséquences que son refus de payer peut bien avoir eu en Finlande. Seulement quelques mois après avoir mis financièrement Admira Wacker à terre, il se présente en tant que nouveau président au Servette FC… (à suivre)

Pour relire le premier épisode : Dans le piège de Pishyar : de la neige à Dubaï

Source: selon texte original de Risto Rumpunen: http://www.ftfinland.com/2012/04/who-is-majid-pishyar-multinational.html
Traduction en allemand pour Zwölf de Mämä Sykora: http://www.kurzpass.ch/ZWOELF-Artikel/Fussball/die-pishyar-falle.html

Adaptation française RAMS et Germinal Walascheck

219 réflexions sur « Dans le piège de Pishyar (second épisode) : une victime autrichienne et le chaos en Finlande »

  1. Ce qui est fort chez ce personnage, c’est qu’il continue à entourlouper et à aveugler tout son monde. Après l’Autriche et la Suisse, le Portugal.. Comment ce malheureux club de Beira Mar a-t-il pu se laisser séduire..?! Certainement à coup de belles paroles et de promesses fumeuses..! Les mêmes qui ont aveuglé les genevois si longtemps. Souvenez-vous à quel point, il y a pourtant si peu de temps (quelques mois), Majid Pishyar était porté aux nues par ici. Toute critique à son égard était délicate et mal perçue. Il en aura fallu pour que les gens et les supporters ouvrent les yeux et commencent à voir la vérité en face.
    Celle faculté de bluffer son monde est force principale de ce sombre personnage.
    Lorsqu’on lit avec quelle manière il gère ses affaires, on peut sans aucun doute affirmer que tout ce qu’il a entrepris au Servette n’a jamais été réalisé pour servir les intérêts grenat. D’où l’explication de sa collaboration étroite avec des agents de joueurs, dont le mystérieux Patrao, bras droit de Pishyar au sein de.. 32Group. D’où très certainement l’arrivée au club de Costinha.
    Mais la question reste toutefois ouverte : que cherche Pishyar à travers l’exploitation de ces institutions qui s’effondrent..? Les exploiter pour ses intérêts personnels et pour s’en mettre plein les poches avant de les couler..?! Se poser la question est probablement y répondre.

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    1. Quand je pense que je disais que Vinas commencait à m agaçer en ne voulant pas donner le club à cet abruti, il avait quand même raison. Fallait que je le dise. Une dernière chose, ce site est tout simplement FABULEUX, bravo à tous.

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  2. C’est intéressant, mais tout le monde savait que Pishyar avait un certain nombre de casseroles, et ce avant qu’on lui file les clés du club.

    Il y’a aussi un côté totalement surréaliste de voir un site qui a léché les bottes de Pishyar pendant des années « découvrir » ces infos, qui étaient connues.

    Et si on passait à autre chose?

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    1. Il est difficile de juger les gens avant de les connaître. Même si les casseroles de Pishyar en Autriche étaient connues, il aura tout de même été assez calme dans ses conneries au SFC au début de sa présidence. Il faut dire qu’il vivait sur l’argent du transfert d’Esteban…

      Le bénéfice du doute, il l’a eu. Et il a perdu toute crédibilité par sa faute.

      Il serait malvenu de nous faire un procès d’intention alors que notre volonté à toujours été d’informer nos lecteurs sur la situation du club, bonne ou mauvaise.

      A bon entendeur…

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  3. C’est marrant, mais il y a des chances que l’on tombe sur l’Admira Wacker au deuxième tour de l’Europa League. Pour une fois, les supporters partageront la même rage 😉

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      1. En fait, où trouves-tu ces coefficients stp? J’étais curieux d’y jeter un œil! Merci!

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  4. Et personne n’ose parler publiquement des liens familiaux de la femme de Pishyar. C’est pourtant là que s’explique pourquoi des gens comme Robert Hensler ont osé s’afficher avec lui.

    Pour les clubs de football, on remarque que bien souvent ils n’ont le choix qu’entre des investisseurs de mauvaise réputation ou la disparation.

    Beira Mara, avant même Pishyar, était menacé de faillite…

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    1. Oui, Beira Mar était déjà en faillite, cela corrobore le business model de Pishyar : reprendre des clubs en difficulté, jouer au sauveur puis s’enfuir un jour ou l’autre après avoir bien coulé le navire. Concernant Beira Mar, il avait établi un échéancier pour éponger les dettes mais ne s’y est bien entendu jamais tenu…

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  5. Arctic Image Ltd réclamations contre « 32 Groupe (Dubaï) » sont dossier public dans les tribunaux de la faillite K07/21765 et K08/18817 (Helsinki).

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  6. Ça va les vrais journalistes de la rts, tdg, etc????? Ça vous fait pas drôle qu’ on fasse le boulot à votre place?????? Vous arrivez même pas à la cheville des Eds. et ce n’est même pas leur métier! Alors à tous les pseudo journalistes, si vous aviez fait votre job d’investigation à l’époque ….. Mais avec des si….

    Bravo encore à vous pour avoir trouver tout ça.

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    1. Mais à l’époque quand vinas à lâché le club nous étions quand même content de MP, ensuite il n’as pas vraiment fait de bruit jusqu’à la promotion et là cela à merder pour des raisons que l’ont découvrira plus tard. Loin de moi l’idée de le soutenir, ont est bien d’accord, mais juste faire un bref travail de mémoire.

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      1. C’est clair. Si on veut vieillir moins idiot, il faut se souvenir de l’histoire, et que jusqu’à la promotion Pishyar donnait (de loin tout du moins), une image plutôt respectable à GE.
        Et faire revenir le club dans l’élite, c’est quand même un peu grâce à lui et ce que nous voulions tous, ne pas l’oublier non plus.

        Maintenant, moi non plus je ne cautionne pas ses pratiques, et à la lumière des enquêtes, il faut bien reconnaître qu’il a largement dupé son monde… Mais jusqu’à un certain point (la Super League) ça ne se voyait pratiquement pas.

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      2. Le problème n’est pas d’avoir été content ou pas. Le problème c’est qu’on c’est bien fait avoir voilà tout. Et majid trucmuche nous a bien foutu dans la merde. Alors aaaarrrreeeeetez de dire des conneries du style que c’est grâce à lui que etc…. Il en avait rien a foutre de la promotion…

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      3. Non, justement! 😉 Marc a raison!
        Ne vous trompez pas : la stratégie Pisyhar, que ce soit dans le monde du foot, ou dans le monde des affaires, de l’économie, peu importe… Mais cette stratégie est toujours ancrée sur les mêmes principes. Cela n’a pas changé avec la promotion du Servette! Ou il est faux de croire que Majid Pishyar a perdu la tête du jour au lendemain, ou qu’il s’est retrouvé fauché comme les blés… Non, en pensant cela, on tombe à nouveau dans la panneau! 😉
        Pishyar n’a pas fait mieux, ou pire, avant..! Il a fait exactement la même chose. Toujours pareil!
        La seule différence vient du changement de ligue, qui rappelons-le, découle d’un exploit sans précédent (14 points de retard et de comblés de manière miraculeuse par le biais d’un collectif extraordinaire!). Ce n’est aucunement Majid Pishyar qui a donné les moyens au Servette de monter d’une ligue. Jamais! Il avait au contraire affaibli l’équipe! Ce sont les joueurs et Joao Alves qui l’ont…yes, we did!!
        Les problèmes sont survenus car la promotion et l’accession à une ligue supérieure ont entraîné d’autres exigences, supérieures. Et, fort heureusement pour le Servette FC aujourd’hui, ces exigences-là étaient trop hautes pour la stratégie Pishyar. Celui-ci ne pouvait plus rien en retirer et a donc décidé, pour son bien (faut-il le préciser), d’abandonner le club, avant que la justice n’y mette son oeil trop en avant. Pourquoi pensez-vous que ce Monsieur a quitté la Suisse il y a plusieurs mois et n’y a jamais remis les pieds depuis. Parce qu’il ne supporte pas les allergies du printemps romand? Certainement pas!
        Non, les 3 premières années représentent en quelque sorte l’arbre qui cachait la forêt. Croyez-moi, il n’y a pas d’avant, ou d’après. Des signes avant-coureurs l’annonçaient pourtant. Mais à chaque fois, et fort habilement, la famille Pishyar en rajoutait une couche pour aveugler à nouveau son monde. Quitte pour cela, dans les moments les plus difficiles et critiques, à venir surfer sur ce blog sous de faux pseudos pour en rajouter une couche…! Mais il serait possible de lister à nouveau toutes les incohérences de sa stratégie sportive sur les 4 premières années. Croyez-moi, il y en aurait pour des pages!! Alors, non et non, Majid Pishyar n’a jamais été bon! Jamais!
        Et dire que sans lui, le Servette ne serait jamais remonté en Super League est un faux débat. C’est comme comparer Pelé à Messi… Le raisonnement n’a pas lieu. Si Majid Pishyar n’avait pas été là, par exemple, et ben cela aurait sans doute permis à d’autres repreneurs de se manifester. Quennec, pour ne citer que lui, aurait peut-être repris le club bien avant l’an 2012. Vous en doutez? Alors regardez depuis que Majid Pishyar a quitté le club, combien de financiers ou d’investisseurs se sont manifestés. On peut les compter à la pelle…!!
        Majid Pishyar a trompé son monde depuis la première seconde qu’il a repris le club en tant que président. Et même une année avant, quand il s’était présenté comme investisseur avec une idée bien ferme derrière la tête!! Pire, il croit continuer à le tromper…avec notamment sa fameuse dernière interview. Heureusement, celle-ci a été reçue par (presque) tout le monde, comme elle se devait..! Dans l’ironie et la parodie absolues!
        Il faut juste remercier le ciel d’avoir permis aux genevois d’être plus malins que lui… au final!

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  7. Réponse à 2Bad: si je l’écrivais noir sur blanc…

    1) vous douteriez de ce que j’écris: les gens n’étaient pas très « ouverts » par ce que j’écrivais avant la promotion sur l’état du club.

    2) ce serait quand même moins drôle. Je veux voir qui osera lâcher l’info en premier… parce que ça risque de faire tout drôle à certains membres de l’Advisory Board.

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    1. Du blabla… donnez vos infos ou abstenez-vous…
      Quels sont les buts et les risques de donner ces infos?
      L’ Advisory Board existe encore?

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      1. et pourquoi le « ce serait quand même moins drôle » ???
        On sent comme un plaisir malsain…le club et ses supporters n’ ont ils pas assez souffert?!

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      2. j’ose pas imaginer l’état des supporters de l’admira wacker :/ si ils sont autant amoureux de leur club que nous du servette, c’est la cata :/

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    2. Je doute de tout par nature 🙂
      Mais je pense que si vous avez des informations complémentaire, vous devriez faire votre travail de citoyen/supporter en les communiquant 🙂

      … ou en tout cas, ne pas venir crier « que personne n’ose en parler » car justement, « personne » n’est au courant de ce que vous avancez.

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      1. + 1000000000, comme on dit – trop ou pas assez- balancez ou fermez la, désole du terme….

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  8. Est ce que quelqun pourrait me dire le noms des clubs contre qui on pourrait tomber en match de barrage de l’europa league ?
    Merci de repondre 🙂

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    1. Salut,
      Le système est un peu compliqué est la liste est longue !
      Pour te faire une idée, tu peux toutefois aller sur le lien suivant :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_Europa_2012-2013

      Servette étant tête de série pour le second tour, l’adversaire devrait être un des vainqueurs du rpemeir tour où une équipe entrant au second tour comme nous mais avec un coefficient UEFA inférieur. Tu peux trouver les coefficients sur :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_Europa_2012-2013

      Par contre, si Servette passe le second tour, il affrontera probablement une équipe avec un coefficient supérieur.
      Réponse exacte le 25 juin !

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  9. La recherche est exemplaire et les articles sont très bien construit mais il me manque un élément essentiel….
    MP n est pas un mécène et il y a très certainement une stratégie de rentabilité derrière ces faillites à répétition. Gros projet, renommée international ne sont pas suffisantes pour une personne à la richesse tellement proche du pouvoir iranien qu’infinie… Il y a donc un point essentiel qui m’échappe : Quel avantage financier, ou personnel MP retire-t-il de ces misent en faillite public à répétition ?

    Répondre à cette question c’est mettre concrètement une explication sur les motivations de cet homme et le désarmer quant à ses potentielles prochaines actions …

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    1. J’anticipe un peu sur la conclusion, mais le Finlandais qui a mené l’enquête avoue aussi qu’en fin de compte, il ne sait pas comment Pishyar gagne son argent…
      J’ai le sentiment que c’est aussi quelqu’un qui tente des coups, il doit faire des myriades de « petits » investissements toujours avec l’espoir qu’un d’entre eux lui rapporte gros d’une manière ou d’une autre…
      JE pense aussi qu’il bénéficie d’une certaine fortune familiale qui lui permet d’envisager avec sérénité les faillites ici ou là. A cela s’ajoute un réseau international opaque qui lui garantit une certaine impunité. Attendons ses prochaines frasques mais elles ne seront sans doute pas dans le football…

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  10. Comme d’habitude, du très bon boulot les EDS.
    Un grand plaisir à vous lire. Même si sur la dernière partie, je sais de quoi il va en retourner :p

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