Young Boys domine toute la deuxième période sans pouvoir marquer le but de la victoire

Goran Karanovic force le passage malgré l’opposition conjuguée d’Alain Nef et d’Alexander Farnerud.
L’attaquant servettien trouvera son salut sur penalty, peu avant la pause. ERIC LAFARGUE
Il faut sans doute considérer les choses avec recul. Comme les Servettiens, essoufflés, usés, mais suffisamment lucides pour se satisfaire du point du nul contre Young Boys. Dans les circonstances actuelles, faute de pouvoir s’inviter pour un festin ou tout au moins un réel plat de consistance, Servette doit se contenter de miettes. Et celles récoltées contre un YB largement supérieur après la pause, si elles ne nourrissent pas vraiment son homme, ont au moins mis fin à la famine.
C’est sûrement comme cela que les Grenat pourront reprendre des couleurs. Et ramener du monde à la Praille. Hier, il n’y avait que 4 819 fidèles au Stade de Genève pour espérer un déclic des Genevois. Après trois matches et autant de défaites, sans oublier près de onze joueurs toujours indisponibles, Servette était dos au mur. Le meilleur buteur grenat en championnat étant jusque-là le Lausannois Katz (autobut il y a une semaine), l’obligation d’efficacité n’en était de surcroît que plus insistante encore.
En 4-4-2 avec Eudis
Joao Alves y a réfléchi toute la semaine. Il pouvait compter sur le retour d’Eudis, immédiatement propulsé titulaire même s’il a manqué toute la préparation, faute d’une décision plus rapide des dirigeants grenat. Il a aussi revu et corrigé la tactique mise en place. Si Kouassi était toujours aligné en défense centrale, c’était en 4-4-2 que les Servettiens voulaient forcer la décision. Avec Eudis et Karanovic devant. Servette étant privé de réelle percussion sur les côtés pour installer son 4-2-3-1, Alves explore toutes les solutions.
Hier, face à un YB lui aussi en mal de points au regard du budget investi et des ambitions bernoises, tout a commencé sur un faux rythme. Il a alors fallu des erreurs personnelles pour que les choses s’accélèrent. Un renvoi raté de Moubandje par exemple puis un contrôle encore plus manqué par Grippo: suffisant pour mettre Farnerud en position de frappe. Titularisé, Barroca s’inclinait au premier poteau.
Un coup dur de plus pour Servette en ce début de saison difficile. Sauf qu’après la gifle de la Pontaise, les Grenat ont réappris les vertus de la solidarité. Il le fallait bien pour retrouver des couleurs. C’est un Karanovic rageur qui avait allumé un premier pétard à la 40e, mais d’un arrêt improbable du… buste, Wölfli opposait son veto. C’est dans la foulée un centre raté par Eudis qui permettait à Lang de devancer Zverotic. Sa reprise n’avait pas le poids d’un but, mais le tacle du défenseur bernois avait, lui, celui d’un penalty. Que Karanovic transforma sans trembler.
Au courage, après la pause
Premier but de la saison pour Servette. Une égalisation pas imméritée au fond, tant YB se montrait attentiste durant toute la première période. Non, c’est après la pause que la différence s’est imprimée clairement, entre un Servette essoufflé et un YB dominateur. «Nous avons eu les occasions, mais nous n’avons pas su en profiter», soufflait Vitkieviez. «A propos: est-ce qu’il y a hors-jeu sur le but de Mayuka?» interrogeait-il tout haut, faisant allusion à la fausse joie des Bernois à la 73e. Mayuka n’était peut-être pas hors-jeu ou alors c’était très limite. Mais Frey, juste derrière lui, sans doute l’était. Et il se dirigeait vers le ballon destiné à Mayuka, faisant donc action de jeu…
Servette terminera la rencontre fatigué. Privé de Pizzinat aussi dès l’heure de jeu: c’est le capitaine, usé par les matches à répétition, qui a demandé à sortir. La preuve que Servette souffre physiquement. Il doit encore serrer les dents. Jeudi soir, c’est à Trondheim, en Norvège, que les Grenat tenteront d’éliminer Rosenborg. Ils espèrent pouvoir compter sur les retours de Kusunga, Tréand, Rüfli, Paratte et Mfuyi. Par les temps qui courent, ce n’est pas un luxe…
PASCHE: «ON A SUBI…»
«On s’est battu avec les forces à disposition, avec du courage aussi. On a subi en seconde période, mais on s’est accroché, au-delà de la fatigue.» Alexandre Pasche n’a pas encore la langue qui pend. Mais presque. Le transfuge du LS a été hier de toutes les batailles, du défi physique imposé après la pause aussi. YB, également engagé en Europa League, a joué et perdu 1-0 en Suède, jeudi. Mais hier, le gros contingent bernois a permis à Rueda d’aligner six joueurs qui n’avaient pas commencé contre Kalmar. Un luxe qui n’est de loin pas celui de Servette, obligé de tourner actuellement avec une quinzaine de joueurs disponibles.
«Mais des joueurs vont revenir de blessure et cela apportera des solutions, glissait un Eudis très fatigué. Nous serons très bientôt et à nouveau une très bonne équipe, j’en suis sûr. Pour ma part, je ne peux pas jouer jeudi en Norvège, je ne suis pas qualifié pour ce tour. Mais je vais en profiter pour me préparer.»
«Psychologiquement, ce point nous fait du bien», prédit déjà Alves. La preuve jeudi soir à Trondheim?
Daniel Visentini


1ère partie de mission : OK, de justesse.
2e partie de mission : Arracher un vrai bon résultat à Trondheim !
Allez Servette !
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A quand un stade garnit de 30’000 spectateurs pour un match de championnat ??
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A quand des supporters qui viennent au stade sans demander d’etre accompagnée par 30’000 spectateurs? Le public genevois est vraiement merdique, et pas fidèle pour un sou. Le genre ou il y aura 30’000 personnes ce sera Bale à la dernière journée pour jouer le titre.. Tout le monde le sait, sauf toi apparemment
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Mon avis sur l’affluence: A Geneve,c’est les vacences,a cela s’ajoute que beaucoup de supporteurs grenats ont des origines etrangeres,dont moi,et son partis vers le pays.Le SFC est plus toucher que les autres clubs.
Pour le match,Moubanje,Kouassi,Eudis et Pizz enorme.Grippo pas bon du tout.
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Je pense que j’ai la réponse pour le manque de présence de Quennec, il est au Canada je crois en ce moment. Et en vue des ( grosses ) recrues du GSHC, il doit quand même gérer entre le GSHC et le SFC mettant la priorité naturellement sur le GSHC.
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ça serait quand même énorme de passer contre Rosenborg!ALLEZ On peut le faire!
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