Servette doit marquer au moins un but à Rosenborg (TDG, 9 Août 2012)

Après le résultat du match aller (1-1) à Genève, les Grenat n’ont pas le choix pour se qualifier

Vincent Rüfli. «Je reste persuadé qu’il y a la place pour une victoire en Norvège.» ÉRIC LAFARGUE

Après le match aller au Stade de Genève, qui s’est soldé par un match nul 1-1 entre Servette et Rosenborg, les choses sont relativement simples: les Grenat doivent marquer à Trondheim (ce soir dès 19 h) pour se qualifier, un 0-0 ne suffisant pas, un second 1-1 étant synonyme de prolongations. Ils doivent donc l’emporter ou pourraient alors se contenter d’un nul 2-2, voire plus. Bref, dans tous les cas, il faudra faire trembler les filets norvégiens ce soir.

La mission est d’envergure pour une formation genevoise gênée aux entournures depuis le début de la saison quand il s’agit de trouver la faille. Bien sûr, les cinq buts inscrits contre Gandzasar au tour précédent seraient de nature à donner confiance. Mais contre les faibles Arméniens, ce sont surtout les occasions manquées qui ont frappé les esprits. Si Servette avait «cartonné», à l’aller comme au retour, il aurait peut-être allumé des espoirs. Ce ne fut pas le cas.

Quelles solutions?

En fait, avec Karanovic en mal de confiance et De Azevedo qui n’a pas retrouvé son meilleur niveau même sur balles arrêtées, Servette s’essouffle devant. Le remuant Lang est bien là, impliqué d’une manière ou d’une autre sur plusieurs des réussites grenat ou au moins des occasions nettes, mais en attendant qu’Eudis reprenne le rythme qui lui manque encore, faute d’avoir pu se préparer avec le contingent servettien, Joao Alves va devoir se débrouiller avec les moyens du bord sur le plan offensif.

L’entraîneur pensait pouvoir compter sur le retour de Tréand, de Kusunga ou de Mfuyi. Il reverra son optimisme à la baisse. Certaines petites blessures demandent plus de temps ou alors le retour à niveau suppose quelques jours supplémentaires.

Le retour de Rüfli

Celui qui semble le plus à même d’offrir une solution immédiate à Alves, c’est Vincent Rüfli. Son engagement sur le côté droit et la qualité de ses centres font défaut depuis sa blessure (adducteur droit). «Mais j’ai une semaine d’avance sur le timing, sourit-il. J’espère bien sûr que tout ira bien. Je ne sais pas si je suis déjà prêt pour un match complet, mais je me prépare.»

Depuis sa blessure à Sion, Rüfli a rongé son frein. «Pas simple, assure-t-il. On est là, impuissant. Pas simple pour ceux qui sont sur le terrain non plus: avec tous nos blessés, il était difficile de faire tourner le contingent. Mais bon, nous sommes tous concentrés sur la Coupe d’Europe. Sur Rosenborg. J’ai vu le match aller depuis les tribunes: je reste persuadé qu’il y a la place pour une victoire en Norvège.»

Et après, si l’exploit est de mise à Trondheim, Servette pourrait tomber sur un «gros» morceau. Musique d’avenir. «Pensons d’abord à Rosenborg», tempère Rüfli.

POUR UN RÉEL EXPLOIT

Pas de mystère pour Joao Alves. Servette va logiquement à Trondheim, la ville où joue Rosenborg, avec la volonté de créer l’exploit. «Mais nous aurions gagné le match aller que nous aurions eu la même philosophie», assure l’entraîneur.
Victoire norvégienne. Si Servette a inscrit son premier point en championnat dimanche (1-1 contre YB), Rosenborg a, de son côté, battu Aalesund 3-0 avec des réussites de Dockal (buteur contre Servette), de Prica et de Strandberg.

Malgré tout… «Notre chance est bel et bien réelle, lance Alves. On pourrait croire qu’avec les efforts que demande l’Europa League, le mieux serait l’élimination. Mais je ne pourrai jamais réfléchir comme cela. Même si on nous fait jouer en championnat moins de septante-deux heures après un déplacement à l’étranger. Ce n’est pas comme cela que le foot suisse progressera, mais bon…»

Daniel Visentini

22 réflexions sur « Servette doit marquer au moins un but à Rosenborg (TDG, 9 Août 2012) »

  1. recherche sur google « football live lemon » tu arrivera sur un site ou il y a plein de match en live dont Rosenborg-Servette.

    Allez SFC 0-2 !!!!!! 🙂

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  2. Je trouve allucinant que Bâle qui joue le mercredi soir, chez eux qui plus est, joue le dimanche à 16h…Et après ils sont pas avantagé soit disant !!!!!

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  3. « Même si on nous fait jouer en championnat moins de septante-deux heures après un déplacement à l’étranger. Ce n’est pas comme cela que le foot suisse progressera, mais bon…»

    Très surprenant comme propos…..et ce n’est pas la 1ere fois qu’il fait ce commentaire……. Le terme « semaine anglaise » vient d’où ?!?!

    Bref tous les clubs des autres championnats sont soumis au même régime……

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    1. De plus, les calendriers sont fait à l’avance, sans savoir quel club va être qualifié pour une compétition européenne etc, comme dans toutes les autre ligues européennes…

      C’est aux dirigeants de chaque club, de faire une demande aupres de la fédération de son pays pour décalé un match suite à la coupe d’Europe… Et ceci, comme dans chaque pays également…

      Le probleme ne vient donc pas le l’ASF, qui ne le fait pas, mais de nos dirigent qui ne « demande pas » a l’ASF…

      Et croyez moi que si c’était Le cas et que l asf avait refuser ça se saurait…

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      1. Toutes les équipes de tous les championnats jouent le week end suivant la coupe d Europe je n aime pas que l on cherche des excuses bidons et les blessés est ce la poisse ou le fait que l on soit allé chercher des joueurs en cours de compet ? Ou mauvaise préparation ? On est pro faut arrêter les excuses…

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  4. Pas seulement 1 but mais le plus de buts possible!

    Ce soir c’est tout le futur des prochaines années du servette qui se décide sur le terrain et financièrement parlant!

    Come on!!! Je ne suis pas du voyage mais je leur souhaite de faire mieux qu’au match aller!

    Servetttttttteeee allez allez allez allez!!!!
    footynight!

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