Servette cherche toujours son mentor. Les candidats affluent (TDG, 7 Septembre)

Dans le sillage de Sébastien Fournier, de nouveaux noms s’ajoutent pour succéder à Joao Alves. Surprise en vue?

Routis, Esteban, Pont et Tréand font grise mine.

Routis, Esteban, Pont et Tréand font grise mine.
Image: Eric Lafargue

«Club de foot aux moyens modestes, actuellement lanterne rouge de Super League, recherche entraîneur moderne, formé en Suisse, capable de le sortir au plus vite de l’ornière et plus si affinités.»

Publiée ainsi, la petite annonce n’aurait peut-être pas frappé les esprits. Mais dès lors qu’elle porte la signature du Servette FC, la machine s’emballe et les candidats se pressent au portillon. De toute évidence, entraîner un club mythique du football suisse reste un privilège. Depuis que Joao Alves a été licencié mardi après-midi, le défi de sauver les Grenat ne laisse personne insensible.

Fournier y tient

A tel point que, hier, les dirigeants servettiens n’ont même pas eu le temps de s’accorder une part de tarte aux pruneaux. En cette période de crise sportive, si les traditions du Jeûne genevois sont bafouées, c’est simplement parce que chacun se focalise sur la recherche de la perle rare qui puisse mettre un terme à la valse d’échecs connue par le Servette FC.

Si le profil helvétique dressé et ciblé par le président Hugh Quennec et le directeur sportif Arpad Soos a permis de réduire en partie le champ des possibles, il a aussi propulsé les regards vers des noms très précis. On a déjà évoqué les pistes Sébastien Fournier – que l’on sait plus que jamais intéressé –, Michel Pont et Marco Schällibaum, mais voici que deux autres visages se profilent: Martin Andermatt et… Pablo Iglesias!

La patte Andermatt?

Le premier cité, qui fêtera ses 51 ans en novembre, n’est pas le dernier venu. International suisse durant les années 80 (34 sélections à son compteur), il avait fait les beaux jours de Bâle et de Grasshopper. En tant que technicien, il avait ensuite promu le club allemand d’Ulm en Bundesliga puis notamment entraîné le Liechtenstein, Young Boys (avec lequel il fut vice-champion de Suisse) et Aarau avant de tenter de maintenir Bellinzone dans l’élite.

Seulement, sa route avait croisé celle du… Servette le 31 mai 2011 et les Tessinois, battus 3-1, avaient fini par plonger en Challenge League, cédant leur place aux Genevois.

Hier en début d’après-midi, lors d’une discussion téléphonique qu’il a assez rapidement écourtée, Andermatt a tenu à tordre le cou aux rumeurs disant qu’un contact entre lui et les dirigeants genevois avait eu lieu. «Personne de Servette ne m’a appelé. Quant à dire si le poste m’intéresse ou non, je ne vais pas me prononcer. Je ne l’ai jamais fait dans ma carrière en pareille circonstance, ce n’est pas mon genre.»

Une piste vaudoise

Vient ensuite le nom de Pablo Iglesias, dont le profil colle parfaitement à celui présenté par le staff administratif du SFC. Le Nyonnais, actuellement employé à l’Association suisse de football (ASF) et directeur technique cantonal vaudois, s’appuie sur les technologies modernes et sur un dynamisme à toute épreuve.

Assistant de Claude Ryf chez les M19 helvétiques, il sait bosser avec des jeunes. Agé de 41 ans, celui qui détient la licence pro UEFA pourrait saisir l’opportunité de reprendre en main une équipe de Super League après avoir déjà connu une brève expérience à la tête de Lausanne-Sport il y a de cela dix ans. Reste à savoir si le challenge l’intéresse vraiment. Avec celui d’Andermatt, son nom vient renforcer une liste de cinq entraîneurs qui figureraient parmi les priorités du duo Quennec-Soos.

En revanche, dans la situation actuelle du Servette FC, les gros salaires (Christian Gross, Ciriaco Sforza…) semblent déjà écartés de la course à la succession de Joao Alves. Finalement, la seule certitude qui existe pour l’heure dans le camp grenat est que le nouvel entraîneur sera intronisé avant le déplacement à Cham, en Coupe de Suisse, le 16 septembre.

Par Arnaud Cerutti.

8 réflexions sur « Servette cherche toujours son mentor. Les candidats affluent (TDG, 7 Septembre) »

  1. Cest une sorte de pont bis le iglesias, sauf qu’il est dans les sections juniors et non de l’équipe À de l’ASF, mais les technologies sont les même.

    Et pourquoi pas lui + Fournier par exemple?

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  2. Euh… ça veut dire quoi “affluer” ? Quand on lit bien l’article, il y a trois palpables connus (dont Michel Pont qui dément 20 minutes après) plus deux nouveaux noms dont celui d’Andermatt qui ne dit pas expressément qu’il est intéressé. Drôle d’affluence…

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