Christopher Mfuyi : « Rejouer avec le Congo est ma priorité »

Sharkfoot 2

Notre partenaire Sharkfoot continue ses rencontres avec le Servette FC. Aujourd’hui, c’est Christopher Mfuyi qui s’y colle!

C’est à Genève que le défenseur emblématique du Servette FC a accepté de revenir pour Sharkfoot sur sa carrière et ses attentes avec le club genevois. Après deux saisons difficiles passées à Valenciennes, le Congolais est très très heureux d’avoir fait son retour aux sources. Rencontre.

Tu rejoins le club de Servette à 16 ans. Un vrai rêve de gamin ?

Pour être sincère, lors de mon intégration dans le club, je n’imaginais en aucun cas finir dans la première équipe. Petit à petit mon rêve a grandi. Au début, je n’avais pas du tout la conscience de faire une carrière avec Servette et je suis heureux de la tournure qu’ont pris les évènements.

On peut vraiment dire que tu as franchi chaque palier pour t’imposer dans la première équipe, notamment en passant par la première ligue avec le CS Chênois. Ce prêt t’a-t-il aidé à grandir techniquement et même psychologiquement ?

Oui, absolument ! Lorsque j’ai intégré la première équipe qui jouait alors la Challenge League, j’avais besoin d’un peu de temps avant de jouer et l’entraîneur de l’époque, Gérard Castella, m’avait dès lors fait comprendre explicitement que je ne jouerais pas tant qu’il dirigerait l’équipe. Un passage par la première ligue m’avait donc été conseillé et j’ai alors été prêté à Chênois, où je me suis très bien intégré. Mes coéquipiers et le staff me faisaient énormément confiance et j’ai réussi à conclure une demi-saison très prometteuse. Tout s’est très bien passé.

Aujourd’hui, te considères-tu comme un joueur indispensable de la formation grenat ?

Franchement, je ne saurais pas vous répondre. Je ne suis pas à la place de l’entraîneur pour me juger personnellement. Mais je peux vous assurer que quand je foule un terrain de football, je donne le meilleur de moi-même. J’essaie sans cesse d’être au top avec mon équipe et d’être respectable au yeux du public et de mes coéquipiers, et bien sûr de faire parler mes qualités de défenseur.

Christopher Mfuyi à l'action

Christopher Mfuyi est convaincu que Servette restera dans l’élite. (Reuters)

Au cours de la saison 2009-2010, tu as beaucoup joué avec Servette avec 15 titularisations et même un but. Pourquoi avoir dès lors décidé de partir et t’engager avec Valenciennes ?

Pour tout vous dire, j’étais très surpris de me retrouver à Valenciennes. Je n’étais pas vraiment dans l’optique de changer de club ou même de vouloir viser plus haut en intégrant des grands clubs. Quand j’ai reçu la proposition de Valenciennes, club de Ligue 1, j’étais totalement dépassé par les évènements. Cela ne faisait alors que six mois que j’avais retrouvé l’équipe de Servette à un niveau que je connaissais pas du tout, la Challenge League. Donc lorsque j’apprends que je peux intégrer un effectif en première division française, je ne réfléchis pas à deux fois : faut y aller !

Quelles étaient tes impressions au moment de partir pour la France ? Imaginais-tu pouvoir débuter une carrière là-bas ?

Je ne savais plus où j’allais, je planais (rires). Je n’arrivais vraiment plus à garder les pieds sur terre, ce qui était en train de m’arriver était tout simplement fantastique et ce n’était que du bonheur. J’étais tellement bouleversé que je n’arrivais même plus à réfléchir sur les possibilités de carrière que pouvait m’offrir Valenciennes.

Brièvement, comment juges-tu personnellement les deux saisons passées au sein de cette équipe ?

Durant la première année, j’étais dans une phase d’adaptation. J’avais beaucoup de travail à accomplir pour m’améliorer et j’essayais d’être prêt physiquement et mentalement pour tous les évènements à venir. Mais à partir de la deuxième saison, je commençais à vouloir jouer, vu que je n’étais presque pas entré depuis mon arrivée dans le club.

Finalement tu ne joueras pas énormément non plus au cours de la deuxième année. Mais es-tu passé par la CFA, histoire de maintenir ton niveau de jeu et la forme ?

Oui. J’ai beaucoup joué durant mes deux saisons avec la deuxième équipe qui évoluait d’abord en CFA 2, puis a été promue en CFA 1. J’ai eu du plaisir à côtoyer les joueurs de la deuxième équipe.

Tu avais pourtant signé un contrat de quatre ans à Valenciennes pour ne rester finalement que deux saisons. Que s’est-il passé ?

Comme vous l’avez avancé, je ne jouais tout simplement pas. L’entraîneur Daniel Sanchez et le président Jean-Raymond Legrand m’ont clairement prévenu que je n’avais que très peu de chance d’évoluer au sein du club de Valenciennes. Alors je me suis directement dit qu’il fallait que je parte, inutile de perdre mon temps avec un club qui ne ne me donnait aucune possibilité de jeu. J’ai alors résilié mon contrat et je suis revenu au Servette.

Tu avais également été blessé… Estimes-tu avoir manqué de chance là-bas ?

Peut-être. Mais je reste persuadé qu’au cours de ma deuxième saison à Valenciennes, j’aurais pu me donner la chance d’évoluer et de prouver mes capacités. Après, évidemment, la première année était difficile. J’ai effectivement été blessé et j’avais de la peine à m’habituer au changement d’intensité entre le jeu en Suisse et celui que j’ai connu en France.

Donc, selon toi, l’entraîneur et le président en charge auraient dû te faire plus confiance…

Je ne sais pas. Je ne dis pas que je suis parti à cause d’eux, mais une chose est sûre : si l’entraîneur et le président qui m’avaient engagé en juillet 2010 étaient resté à leur fonction, ma chance serait certainement venue. Il est clair que ce double changement ne m’a en aucun cas aidé.

Le 21 juin 2012, tu reviens à Genève sous forme d’un transfert. Mais est-ce ta totale décision de quitter le club ou est-ce celle de Valenciennes de t’avoir officiellement « libéré » de ton contrat ?

Il y a eu un accord commun. Le club m’a expliqué que j’étais en effet libéré de mon contrat et, en même temps, de mon côté, je voulais de toute façon quitter Valenciennes alors j’ai également résilié mon contrat.

Peut-on considérer avec le recul que le club t’a poussé vers la sortie ?

En un sens, oui. Je ne sais pas si c’était leur souhait, mais je me suis vraiment senti mis à l’écart de l’effectif. Je n’avais aucune autre possibilité que de quitter l’équipe. Je n’avais plus aucun avenir là-bas. Après, il n’y a pas eu d’évènement spécial qui m’aurait conduit vers la porte, mais c’est juste que j’en avais marre de ne pas être aligné sur le terrain et de ne pas jouer. Un ras-le-bol pas possible.

T’entendais-tu bien avec le coach de l’époque, Philippe Montanier ?

Oui. Il m’aurait peut-être plus fait confiance mais ce n’est pas une certitude. La chance peut effectivement varier d’entraîneur à entraîneur mais on ne peut jamais être sûr à 100% que les coachs avec qui on s’entend bien nous fassent jouer.

Au final, tu n’as fais que deux apparitions en Coupe de la Ligue. N’es-tu pas un peu déçu de ne pas avoir joué en Ligue 1 ?

Franchement, oui ! C’est une grande déception. Je pensais partir d’ici (n.d.l.r. Genève) pour vivre une aventure exceptionnelle en côtoyant un effectif de Ligue 1 et pour y jouer et ça ne s’est pas fait. En partant en France, j’ai eu tort de m’être affirmé mentalement que j’étais un joueur de Ligue 1, puisque au final je ne l’ai pas vraiment été. Le discours de Philippe Montanier m’avait fait rêver lorsqu’il s’agissait de me convaincre de rejoindre « son » Valenciennes et je n’ai pas pris longtemps à décoller (rires). Je n’avais vraiment plus la tête sur les épaules. Je pensais vraiment que j’allais me renforcer physiquement et que j’allais évoluer très rapidement aux côtés de joueurs plus expérimentés. Mais il est clair que la frustration est présente quand on reste inactif sur le banc de touche ou que l’on ne soit même pas convoqué au match. En partant de Servette en 2010, je n’avais pas en tête d’évoluer avec la CFA. Ce qui m’intéressait, c’était bien évidemment la Ligue 1 et seulement la Ligue 1. J’ai fait beaucoup de déplacements avec l’équipe, mais je n’ai jamais mis les pieds sur une pelouse de Ligue 1. À part à l’échauffement…

D’un point de vue général, penses-tu être devenu néanmoins plus mature sur le plan sportif depuis ton passage en France ?

Oui, quelque chose a changé. Je suis peut-être devenu plus fort, dans la tête en tous cas. Mon passage à Valenciennes, bien que ce ne soit pas la pire des choses, m’a tout de même permis de devenir plus mature techniquement. Avec un peu plus de recul, il faut reconnaître que s’entraîner et être aux côtés de joueurs plus robustes et techniques a été bénéfique pour ma carrière. Maintenant, c’est à l’entraîneur de juger mes capacités et de me faire confiance pour m’aligner dans la charnière défensive de Servette.

Des contacts sont restés avec quelques joueurs de Valenciennes ?

Oui. J’ai gardé contact avec plusieurs joueurs de mon ancienne formation et je me dis que s’il y a une possibilité future de rejoindre la France un jour, que ce soit la Ligue 1 ou même Ligue 2 – bon, la National je la vise pas du tout (rires) – je ferais appel à eux pour qu’ils me conseillent. J’avais d’ailleurs passé un stage à Châteauroux, lors de ma deuxième saison en France, où j’avais fait la connaissance de Didier Tholot. Mais après un accord commun, j’avais décidé de ne pas y rester et je suis reparti à Valenciennes.

Était-ce un prêt ou un simple stage ?

Il avait été convenu que ce soit un prêt, mais ça ne s’est finalement pas fait.

Penses-tu aujourd’hui que tu aurais eu plus de possibilités en restant à Châteauroux?

J’avais déjà quelques possibilités là-bas, mais j’ai préféré, audit moment, de m’en tenir à Valenciennes. Mais l’équipe de Châteauroux tournait super bien. Ils avaient des joueurs intéressant. Mais je ne sais pas du tout quelle tournure auraient pris les choses si j’étais resté.

Tu as disputé deux matches avec ta sélection nationale (RD Congo). À quelle occasion était-ce ?

Il s’agissait de deux matches amicaux. Le premier était en Égypte, où on a pris une raclée (rires). On avait perdu 6-3 et le second a eu lieu à Paris contre le Mali. C’était de très beaux matches. Une très belle expérience avec la sélection internationale. Du coup, le fait de revenir à Servette et de jouer un peu plus pourra peut-être m’aider à vivre de nouvelles expériences avec le Congo. Aujourd’hui, rejouer avec l’équipe nationale est ma priorité.

Jouer la Coupe d’Afrique des Nations… Utopie ou réelle possibilité ?

Il y a des possibilités. C’est mon plus grand souhait. J’essaie d’adopter un comportement exemplaire sur le terrain et même en séance d’entraînement pour renforcer la confiance de mon entraîneur, même si ce n’est pas toujours évident. Je veux mettre toutes les chances de mon côté pour intéresser le sélectionneur, Claude Le Roy, et le convaincre de me donner ma chance.

Tu suis beaucoup les résultats de l’équipe ?

Oui, bien sûr. Je suis à fond derrière eux. J’ai d’ailleurs suivi en janvier la CAN 2013 et quand ils ont été éliminés, j’ai même été triste (rires).

Espères-tu donc te relancer ici à Genève ?

C’est mon but en tout cas. Je suis revenu ici pour pouvoir repartir sur de nouvelles bases et aller le plus loin possible.

On a aperçu lors de la CAN en Afrique du Sud un Congo assez pauvre défensivement. Gabriel Zakuani (Peterborough United – D2 anglaise) a été bon, mais des joueurs comme Cédric Mongongu (evian TG) et Larrys Mabiala (Karabükspor – Turquie) ont peut-être moins convaincu. Qu’en penses-tu ?

Larrys Mabiala et Cédric Mongongu sont de très bons joueurs. J’ai eu l’occasion de les voir jouer et ils donnent leur maximum pour l’équipe. D’ailleurs Mongongu, je l’ai vu hier contre Paris (ndlr, quart de finale de Coupe de France remporté par ETG aux penalties 4-1) et j’ai également eu la chance de côtoyer Mabiala lors de l’amical contre le Mali. Ce sont de très bons éléments. Après, il se peut qu’il y ait des jours avec et des jours sans. Ce qui s’est passé à la CAN reste une parenthèse. On est amené des fois à ne pas bien jouer pour diverses raisons, mais leur talent n’est certainement pas remis en cause. Mais je reste néanmoins un concurrent potentiel pour les remplacer.

As-tu connu Claude Le Roy ?

Non, lorsque j’ai joué pour le Congo, j’étais sous les ordres de Robert Nouzaret. Je ne connais absolument pas le sélectionneur actuel. Mais il est clair que mon rappel dans l’équipe dépendra principalement de lui, mais aussi de la presse et bien évidemment de mes performances en temps réel. Je crois beaucoup en mes chances.

Tu es très content d’être revenu à Genève. Peut-on parler de retour aux sources ?

Oui, Bien sûr ! Le retour en Suisse m’a fait énormément de bien. Je suis né ici et j’ai grandi ici. Toute ma famille habite à Genève et je pense qu’en partant de Valenciennes, j’avais besoin de retrouver la chaleur de ma ville et le soutient de mes proches. L’idée était bien évidemment de reprendre des forces et de repartir de l’avant.

Tu as signé un contrat de deux saisons avec Servette avec une option sur la troisième. Comment imagines-tu la suite de ton parcours ?

Aujourd’hui, il m’est difficile d’imaginer mon avenir. Servette est dernier de Super League et on lutte difficilement contre la relégation. Et en considérant également la situation financière compliquée du club, il m’est difficile de me projeter vers l’avant. Mais une chose est sûre. Si Servette ne parvenait pas à se maintenir, je ne pourrais pas le suivre en Challenge League. Je suis emmené par des ambitions que j’ai déjà citées : la sélection nationale et j’ai besoin de jouer dans un club qui évolue dans un championnat intéressant. Mais j’évoque cette possibilité même si je suis persuadé que nous resterons en Super League (rires).

J’imagine qu’aujourd’hui, avec l’expérience, tu remettrais un peu plus en cause chaque proposition provenant de clubs plus connus ou prestigieux…

Oui, c’est sûr. Je réfléchirais à deux fois. En tous cas, plus que je n’ai réfléchis pour Valenciennes. À l’époque, la jeunesse (20 ans) et l’inexpérience m’ont un peu perdu. Mais j’avais des circonstances atténuantes (sourire). Imaginer qu’à la sortie d’une deuxième division suisse puisse t’attendre un club de Ligue 1 reste quelques chose de magique. Mais dès maintenant, je pense que j’ai plus le caractère adéquat pour remettre en cause chaque possibilité de contrat.

Tu jouais avec Servette en Challenge League avant de partir en France. Tu connais désormais Servette en Super League… Y-a-t-il eu de gros changements depuis ton départ en 2009 ?

Oui. Les joueurs ne sont déjà plus les mêmes (rires). De plus, ce qui m’avait vraiment intéressé à mon retour étaient justement les attentes du club : ils jouaient l’Europe et ça m’a évidemment plu. J’ai joué les deux premiers matches des préliminaires d’Europa League contre une équipe arménienne et ça s’était super bien passé. Mais malheureusement j’étais blessé lors du troisième et du quatrième contre Rosenborg.

Tu as connu João Alves en 2009. Est-ce grâce à lui que tu es revenu au Servette ?

Oui. Quand j’étais encore à Valenciennes, il m’a appelé pour m’informer qu’il reprenait le club et vu que je n’avais pas vraiment joué lors des deux dernières années, il m’a dit que ce serait bien de revenir pour le club et pour ma carrière également. Après j’avais plus confiance en lui qu’à n’importe quel autre successeur au poste d’entraîneur à Servette et je m’étais convaincu qu’avec lui je rejouerais (rires).

Tu étais assez proche de lui ?

On s’entendait bien. Je faisais tout simplement ce qu’il me demandait de faire, mais on n’était pas aussi proche que ça non plus. Il avait déjà un âge avancé et, de mon côté, je n’avais pas l’expérience d’un trentenaire alors je m’exécutais. Je me faisais discret tout en gardant mon caractère et tout s’est bien passé. Il était très content de moi.

As-tu craint le passage de João Alves à Sébastien Fournier ?

Franchement, non. Je connaissais Fournier depuis longtemps aussi. Je l’ai connu en tant qu’adjoint mais pas en tant qu’entraîneur principal. Je savais donc pas comment il fonctionnait. Néanmoins, je n’ai pas eu de craintes particulières.

Comment entrevois-tu ta fin de saison avec Servette ?

Nous sommes tous convaincus (entraîneurs et joueurs) que l’on a les capacités pour se sauver. Après il est normal que les dires des supporters soient plutôt pessimistes, notamment après la défaite contre Saint-Gall (3-1). Il ne nous était pas permis, étant derniers, de récolter une nouvelle défaite, alors si en plus la manière n’y était pas, il est vraiment difficile de convaincre le public que nous sommes capables de nous maintenir. Mais rien n’est encore joué. Mathématiquement tout est encore possible. On travaille tous très dur pour arriver à notre but.

Avoir joué l’Europe en début de saison, vous a-t-il pénalisé au niveau de la récupération ?

Oui. Nous avions un large contingent à disposition en début de saison, mais beaucoup de nos meilleurs joueurs étaient blessés. Je pense que c’est la principale cause de notre première partie de championnat ratée. Il n’y avait plus assez de joueurs et on arrivait plus à faire des rotations pour enchaîner l’Europe et le championnat. On s’en rend compte d’ailleurs aujourd’hui des dégâts qu’a coûté cette bataille sur deux fronts.

39 réflexions sur « Christopher Mfuyi : « Rejouer avec le Congo est ma priorité » »

  1. Il a toujours le niveau de challenge league, comme tout le reste de l’équipe d’ailleurs, mais s’ils descendent il assumera pas…Belle mentalité…C’est pas avec ce genre de gars qu’on va s’en sortir…
    Et il me fait rire….il croit qu’il a le niveau de L1 maintenant !!! Tout ces joueurs mérite que la 1er ligue !!!!

    J’aime

    1. +10000000….en CFA il était même limite selon les supporters de VA. Il veut partir de servette pour aller où le pauvre! ils rêve tous ces joueurs. Y’a que kouassi (même si il a lever le pied depuis quelques rencontres) et éventuellement Rüfli qui trouveront un club plus ambitieux !!!

      J’aime

      1. kouassi ,oui. rufli, c’est loin d’etre sûr, et s’il réussit à se faire engager, il devra élever énormèment son jeu pour être titulaire.

        J’aime

  2. Lu mais pas convaincu du joueur… A croire que la situation est totalement sous contrôle.
    Aussi, ça va vite me dépasser si les joueurs commencent a sortir des « si challenge, je me casse » ! De tels joueurs ne mérite pas notre cher maillot !

    A croire aussi qu’il n’a aucune responsabilité sur les résultats de l’équipe (qui n’est d’ailleurs même pas sa priorité au passage…….)

    Difficile oui, impossible non. Qu’ils pensent a leur avenir en se posant la question « et si on se maintient ? » Et non pas « et si on descend? » ! Il dit être persuadé que l’équipe se maintiendra mais annonce déjà son avenir en fonction d’une relégation…

    D’un Capizzinat déçu, bonne journée a tous les eds !

    J’aime

  3. Où en est Quennec dans ses démarches et négociations?
    La relégation sportive est une chose. Mais avant tout, il serait bien d’exister encore en juin…

    J’aime

    1. Malheureusement j’ai pas l’impression que ce mot figure beaucoup dans le vocabulaire de nos jeunes d’aujourd’hui….Et j’ai l’impression que c’est quasiment mission impossible pour un jeune ayant grandi à Genève…

      J’aime

  4. 2 choses à retenir:

    – sa priorité: rejouer ac le Congo
    – en cas de relégation il fout le camp

    Et apres on se demande si il y a pas un problème de mentalité chez nos joueurs…

    J’aime

    1. Mais le plus amusant, c’est qu’il a un contrat de 2 ans !!! Un peu embêtant pour s’enfuir si vite …. et quel club va vouloir de lui ??? Trop irrégulier pour imaginer jouer à un niveau supérieur !!! Mais il peut continuer à rêver le brave ….

      J’aime

      1. Oh écoute un contrat n’a pas l’air de lui faire peur….il en a déjà rompu un, alors il s’imagine qu’il pourrat rompre ce dernier sans trop de souci…faut qu’il arrête de vivre sur une autre planète…et commence a apprendre le respect !

        J’aime

  5. Et si le Servette FC faisait faillite ces prochaines semaines et était remplacé à l’avenir par ce club… :
    http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/olympique-geneve-mise-patrick-mueller/story/26769340

    Quid de Samsung de Dieu…?! Faut se bouger les fesses maintenant! Le temps presse. Quennec, s’il te plaît, réveille-toi…!
    J’ose espérer que tu ne souhaites pas devoir mettre ta main au feu ces prochaines semaines…
    Oé oé du bateau qui coule, Capitaine Quennec, rassure-moi, fais-moi un sourire…

    J’aime

    1. Pourquoi remplacer… Je verrais bien servette en SL et l’OG en CL… Ou pourquoi pas en SL aussi? Zurich a bien 2 clubs dans l’élite … Mais je sais pas si ça sera de mon vivant.

      J’aime

      1. Car : 1. a un endroit on lui a proposé, l’autre pas.
        2. Indes club est amateur et lui prendrait moin de temps, l’autre professionnalise et veux du temps pour ses enfants…

        Quand ses enfants seront plus grand, peut etre

        J’aime

    2. Les pièces du puzzle se mettraient-elles en place ? Spéculation : et si Servette disparaissait et laissait la place à un Club Avec le nom du « Grand » Genève …
      MMMhhhh magouille de politicard et de cravateux de la place Financière de Genève … Lôn peux se poser des questions non ?
      Pont avais annoncé une révolution dans le foot Genevois non ?

      Ceci est bien évidemmentque pure spéclations … xD

      J’aime

  6. Interview intéressante avec pas mal de points illustrant la situation du Servette et de ses joueurs. Toutefois, de toute évidence, l’interview a été menée avant le match à Zürich.

    Comme « V190 » Je retiens moi aussi:
    – sa priorité: rejouer avec l’équipe du Congo
    – en cas de relégation, il souhaite partir

    Mais je note également, qu’il confirme que c’est bien Alves qui l’a incité à revenir (et pas Soos par exemple), qu’il est encore sous contrat l’an prochain (i.e. une transaction de transfert est techniquement possible en fin de saison), que son ambition internationale couplée avec cette 2e année de contrat devrait de fait l’inciter à bien jouer (au moins individuellement). De fait, le mettre sur le banc pour l’aider à ramener ses pieds sur terre (comme certains le suggèrent) serait peut-être une bonne idée pour pousser le groupe !

    Donc, oui, les ambitions de Mfuyi sont inquiétantes pour les supporters grenat, mais en même temps c’est un point qui peut être tourné à l’avantage du SFC.

    Enfin, sa perception du mécontentement des supporters est également intéressante; je crois que c’est un aspect qui est désormais « installé ». Et on peut penser que les histoires avec la SG ou encore de la mise à l’écart des EdS, sont des signes qui ne trompent pas et qui ne laissent pas les joueurs indifférents. Quant à savoir si c’est à l’avantage des résultats sportifs à venir…

    J’aime

    1. +1! Très juste.
      Concernant son retour, c’est effectivement Alves qui le désirait. Mais le druide devait faire sa campagne de recrutement avec les moyens du bord, c’est-à-dire avec 0.-
      Donc sa seule possibilité était de se tourner vers des prêts. Il était plus facile de convaincre ainsi des joueurs ne jouant pas ailleurs à être prêtés dans leur ancien club. En jouant sur l’affectif.
      C’est comme cela que ça se passe en ligue régionale, aussi.

      J’aime

      1. C’est plutôt relativement simple à imaginer. Ils se sont partagés les transferts. Alves se tournant vers les anciens qu’il connaissait, Kusunga, M’Fuyi, et Soos activant son réseau l’embarque régional, Lang, Ramizi, Pasche, Gissi, etc…

        J’aime

      2. Gissi, ou en est-il ? Je m’en souviens de ce vote ou il me semble qu’il était gagnant a la question « qui sera la belle surprise de la saison ? » ou quelque chose du genre… Des nouvelles ? Grippo j’ai l’impression qu’il est blessé a vie dommage je le trouvais vraiment intéressant…

        J’aime

      3. Effectivement. Ce commentaire à propos d’Alves fait aussi référence à des échanges passés sur d’autres commentaires, où certains affirmaient avec un grand aplomb qu’Alves avait subi les transferts et les choix de Soos – on peut au moins affirmer que ce n’est pas totalement vrai. Et Mfuyi n’est en effet pas le seul cas traité de la sorte.

        Mais je veux préciser que cette option pouvait aussi marcher, et n’était pas pour me déplaire en général quand on savait la situation difficile des finances. Je suis plutôt de ceux qui se méfiaient de la venue de joueurs qui a priori n’avaient aucun lien avec le club et aucune référence… Certains ont été cités un peu plus bas…

        J’aime

  7. Belle mentalité, Christopher.

    Je ne te félicite pas.

    C’est comme Gilbert Gress avec son Xamax de l’époque : « Nous avons gagné, ils ont perdu »

    Bcp ne souffriront pas la relégation et partiront. On va se retrouver comme des cons.

    Ca n’est pas nouveau, mais ça a le dont de m’énerver.

    Tout d’un coup, je deviens moins indulgent avec nos « pauvres » joueurs.

    Ils ont intérêt à se sortir les pouces du cul !!!

    Sinon je vais avoir encore plus de problèmes avec le département communication du club :-).

    Bref, il y a des baffes qui se perdent à voir l’attitude de certains.

    Moi, je nous le mettrai sur le banc jusqu’à la fin du championnat, Christopher. Ca m’énerve, mais ça m’énerve !!!

    J’aime

    1. Effectivement sur le banc. Surtout qu’il n’a pas été bon lors de ses trois dernières sorties. Nonchalant, manque de promptitude, joue facile. A l’image de son interview. Maintenant il faut savoir par qui le remplacer…
      Si Kusunga est encore blessé, une possibilité pourrait être la suivante : reculer Kouassi dans l’axe de la défense, et réintroduire Pizzinat un peu plus haut aux côtés de Pasche.
      On a besoin de renforcer la vitesse de réaction de la défense axiale, et on a besoin d’un leader chevronné, et concerné (!), en plus sur le terrain. Alors pourquoi pas…?
      Pour jouer au final contre Sion ainsi :
      Barroca ; Ruefli, Kouassi, Schneider, Moubandje ; Pizzinat, Pasche ; Vitkieviez (droite), De Azevedo (gauche) ; Kossoko ; Karanovic.

      J’aime

      1. et pourquoi pas LIONEL en defense, a mon avis c est la meilleure solution et laissont KOUASSI-PASCHE ensemble au milieu, c est pas mal non?

        J’aime

      2. excellente suggestion , mon cher GDC.
        je prie, pour que barocca puisse rejouer vite. sinon on est mort.

        J’aime

      3. Quitte à choquer un peu :
        Personnellement, je ne suis pas favorable à faire jouer Kouassi en défense – il faut s’assurer qu’il apporte ce qu’il doit au milieu. S’il faut sortir un Mfuyi je verrai peut-être à remettre une charnière qui a marché il y a 2 ans : Schneider-Routis pour cette fin de saison. Ces 2 là pourraient être encore là l’an prochain et ne sont a priori pas du genre à se mettre trop en avant…

        Mais franchement, Fournier doit se concentrer à favoriser… la victoire et rien que la victoire… quitte à la chercher avec les dents. Et encore plus dans un derby comme celui de Samedi !

        J’aime

      4. Ne touchons pas au seul truc qui marche, à savoir notre axe médian avec la paire Kouassi-Pasche. Si on doit sortir le énième joueur « facile » (c’est une contagion dans cette équipe), autant mettre l’improbable Routis au côté de Schneider. C’est lent mais on aura de la présence dans les airs et une relance propre, faute de mieux.

        Pizz je n’y crois pas. Il dépannera éventuellement en LNB mais le manque de rythme cela ne pardonne pas.

        Tellement dommage que Fournier ne sache pas gérer le cas Lang et s’obstine avec Tréand. En espérant contre Sion, un Vitkiviez retrouvé, un Kossoko concerné, un Goran volontaire, un Barroca… de retour ! et un Fournier couillu ! Avec un Sion des mauvais jour ça peut passer. C’est vraiment la der…

        J’aime

      5. Je suis d’accord avec l’argument qu’il ne faut pas toucher quelque chose qui fonctionne bien. Et Dieu sait si la paire Kouassi-Pasche est probablement la seule chose qui fonctionne bien chez nous en ce moment.
        Mais… Le gros point fable de notre équipe est cette lenteur dans l’axe de la défense. Mettre Routis à la place de Fuyi n’améliorera pas ce point-là. Idem pour Lionel. Nous gagnerions vraiment à avoir un défenseur axial prompt dans les interventions. Nous prenons trop de buts à cause de cette lenteur. Et si nous voulons gagner un match, il faut déjà s’efforcer de ne pas prendre l’eau. Nous avons quand même encaissé 7 buts en 2 matches. C’est beaucoup trop. Surtout lorsque l’on connaît notre difficulté à marquer… Ce sont ces 7 buts en 2 matches qui me poussent à réfléchir à amener un changement tactique. De toute évidence, quelque chose ne fonctionne pas. Et la paire Kouassi-Pasche, même si elle joue bien, ne filtre peut-être pas assez. Nous pourrions également jouer avec le triangle médian, Pizzinat-Kouassi, puis Pasche devant eux. A condition de mettre Vitki à droite, Kossoko à gauche, et Kara devant. Et au fur et à mesure du match, selon l’évolution de celui-ci, sortir un demi axial pour introduire un joueur offensif. La question en effet : Pizzinat est-il dans le rythme?
        Je suis d’accord pour Tréand. Je ne comprends pas pourquoi il est à chaque fois aligné. Ses déchets techniques sont bien trop importants et ne s’améliorent pas au fil des matches, au contraire. Sur le carré offensif, les joueurs sur lesquels nous devons miser sont les suivants : De Azevedo, Vitkieviez, Kossoko, Karanovic, Eudis, et Lang. Si l’on veut se montrer conquérant, et on doit l’être, les 6 devraient participer à un moment donné au match.
        Quoiqu’il en soit, Sion jouera comme toujours ultra-défensif. Mais avec un attaquant rapide et dangereux en contres. Attention…! D’où l’idée de jouer plus compact, avec un défenseur rapide dans l’axe. Et de laisser aux sédunois le soin de faire le jeu pour les cueillir en contres. Ils ne savent pas faire le jeu, mais savent contrer. Paradoxalement, il ne faudra pas trop se livrer. Mais laisser jouer et très vite se projeter vers l’avant. Alors pourquoi pas un triangle médian?

        J’aime

      6. Oui GrenatDC, ton analyse est encore une fois très pertinente (vivacité de Kouassi) mais je persiste avec notre duo de choc au milieu. Notre défense ne jouant pas trop haut c’est surtout sur les côtés qu’il faudra de la vitesse. Rufli et Moubandje seront précieux face à Leo (et Ndjeng ?) qui vont souvent chercher de l’espace à droite/gauche. C’est mon avis.
        Si Fournier peut redonner confiance à Lang (me demandez pas comment!) je n’hésiterai pas à le faire rentrer en 2e mi-temps. Il sait tirer les corners, LUI !!! et c’est le seul capable d’apporter un peu de folie offensive (dribbler ET éliminer un adversaire, un truc de dingue !).

        En remplacement d’un Kossoko qui se fatigue vite (après 60 min out) cela fait du sens.

        S’il faut vraiment reculer Kouassi, autant donner sa chance à Machado. Qu’est-ce qu’on risque franchement ? Bien plus puissant et vif que le 90% de nos joueurs, il doit être capable de faire une passe non ? C’est même pas ce qu’on lui demande à ce poste de toute façon.

        Je trouve vraiment regrettable qu’il faille jouer la LNB pour enfin donner sa chance aux jeunes. Il y a du potentiel (Paratte, M’Babu… sérieusement Fournier ???).

        Je te rejoins pour MDA qui sans être énorme met bien plus de volonté et d’agressivité que par le passé. Il peut apporter qqch dans l’axe en soutien de Karanovic.

        J’aime

  8. Le Mfuyi est très limité au niveau cerveau..pour accepter de donner une interview à ce moment de la saison et vu le contexte faut être inconscient…il était tout heureux qu’un média lui propose et il a foncé tête baissée..comme pour son transfert à VA…

    J’aime

  9. ils rêvent tous ces joueurs.
    a part kouassi et barocca, qui d’autre peut prétendre être titulaire en SL et se faire transférer ? perso, je ne vois pas grand monde. peut être moubandge et pasche.

    J’aime

  10. contre fion ça va être compliqué car c’est l’équipe qui joue le moins bien au ballon et devra faire du jeu et risquer de se faire contrer ! d’un autre côté si on leur laisse faire le jeu les spectateurs vont s’endormir au bout d’une mi-temps tellement le jeu de fion est soporifique !!!

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.