Pierre Pleimelding nous a quittés

La triste nouvelle a rapidement parcouru les travées du Stadium, mardi soir ; elle a été confirmée lors d’une poignante minute de silence avant le match entre les SR Colmar, le club de ses débuts, et Cherbourg : Pierre Pleimelding s’est éteint en début de semaine dans son appartement colmarien à l’âge de 60 ans.

« Ploum » est arrivé à Colmar en 1964 en compagnie de ses frères Jean-François et Gérard, dans les valises de son père René, ex-pro à l’AS Nancy-Lorraine, venu entraîner les Verts. Après ses trois premières années colmariennes, lors desquelles il a raflé tous les titres régionaux avec les équipes de jeunes, il a poursuivi sa formation à l’AS Nancy-Lorraine avant de rejoindre Troyes où il a été meilleur buteur du groupe A de 2e Division. En 1974, il découvre la 1re Division avec l’AS Monaco où il évolue durant trois saisons avant de rejoindre Lille. Sous les couleurs du LOSC, il marque but sur but et termine 4e au classement des buteurs de la D1 avec 21 réalisations, lors de la saison 78-79 puis troisième avec 18 buts en 79-80.

En 1978, Michel Hidalgo l’appelle en équipe de France, dans laquelle évoluaient notamment les Strasbourgeois Dominique Dropsy, Léonard Specht, Francis Piasecki et Albert Gemmrich, vainqueur de l’Espagne (1-0) en match amical. Après une saison au Servette Genève puis une autre à Cannes, Pierre Pleimelding revient en Alsace où il évolue au FC Mulhouse en Division 2 sous les ordres de Gérard Banide puis de Raymond Domenech. Il termine sa carrière de joueur à Epinal puis entraîne le club vosgien, avec lequel il accède en D2, de 1985 à 1993. Il dirige ensuite la sélection de Côte d’Ivoire, notamment lors de l’édition 1996 de la Coupe d’Afrique des nations. De retour en France, c’est à Haguenau, qui évoluait alors en championnat de France, qu’il passera sept saisons marquées par une accession en CFA.

A ses proches,  nous présentons nos sincères condoléances

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13 réflexions sur « Pierre Pleimelding nous a quittés »

  1. Triste nouvelle pour un de ces nombreux joueurs de l’Est de la France, international de surcroît, et qui a défendu les couleurs du Servette FC.

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  2. Je viens de tomber sur un article des EDS , datant du 12 avril 2011.

    Les EDS criait leur regret suite a la démission du vice président.

    Son meilleur coup selon l’article : la signature de la gestion du stade, pour 32 ans .

    Comme quoi, quand on a pas tous les éléments, difficile de savoir ce qui se passe vraiment et tout apparaît des années plus tard…

    A ce propos, je ne post pas ce commentaire pour critiquer le fameux article, j’étais le 1er a tomber dans le même panneau… Simplement pour faire prendre conscience a tout le monde : on sait finalement rien, inutile de se prendre le chou et desfois c’est mieux comme ça, moins on en sait , mieux on se porte

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    1. Eh bien j’ai pensé la même chose que toi Edwin à propos de ce problème de stade. Et à mon avis, un autre aspect de la question est celui que l’on connaît bien : Pas assez de spectateurs réguliers (et peut-être même d’abonnés), du coup pas assez de partenaires et de sponsors pour compenser la charge. Qu’en serait-il avec le double d’affluence cette saison ?

      Bref, que ça nous aide à relativiser nos propos…

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  3. Quel abrui ce Collet franchement …. Il a pas trop l’impression de faire c**** le monde avec ses crises de gamins ? En plus de ça on apprend dans ce même article qu’on risque de jouer à la pontaise si il pleut j’espère juste que c’est une blague , tout ça est vraiment ridicule !

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  7. Pierre Pleimelding, quel fabuleux centre avant, et d’une élégance rare, avec ses gants noirs qu’il mettait à chaque frimas. On avait déjà notre luvas preta ! Il ne fut pas longtemps Grenat, mais sont court passage aura été « marquant ».

    Sincères condoloéances à sa famille

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    1. Oui, avec Decastel à la percussion à côté de lui, ils avaient fait une demi saison du tonnerre de dieu et emportaient tout sur leur passage. Pleimelding avait une telle aisance et une telle finesse dans son jeu qu’un journaliste avait émit l’hypothèse qu’il devait avoir une main dans sa chaussure à la place du pied! Je me souviens que le deuxième tour avait été plus laborieux…

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  9. Âgé de 13 ans à l’époque, j’ai eu la chance de discuter quelques instants avec Pierre Pleimelding, lors d’une séance de dédicace à Eaux-Vives 2000. J’en ai gardé le souvenir lumineux d’un type sympa et drôle. En plus, il portait des petites lunettes de correction rondes, qui lui donnaient un air un peu intello. C’était un de mes joueurs préférés lors de cette saison, car il avait le sens du jeu et était un sacré buteur. Malheureusement, il n’est resté qu’une année au Servette, la deuxième partie du championnat ayant été très décevante (un virus a décimé l’équipe, qui, en plus, a perdu sa cohésion –> cf. notamment un match catastrophique contre… Bulle à la maison). RIP.

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