Le milieu de terrain ivoirien est impérial en 2013. Son secret? Il puise sa force dans sa foi et il en parle avec son cœur

Au-delà de toutes les certitudes, celles qui se vérifient, s’impose la foi. Pour qui veut s’en imprégner, pour qui veut croire, c’est une force et c’est en tout cas comme cela que Xavier Laglais Kouassi vit son aventure humaine. L’homme est sans doute un joueur de football professionnel, qui se bat comme ses coéquipiers pour éviter une relégation de Servette. Mais il est avant tout un croyant, c’est ainsi qu’il se définit.
L’Ivoirien de 23 ans ne fait d’ailleurs pas mystère de ses convictions religieuses. Avant de rentrer sur le terrain, il y a toujours une prière furtive. Après un but aussi, comme jeudi soir contre Thoune.
Tout cela le constitue, lui donnant par réponse ce supplément d’âme. Rien d’anormal pour lui: Dieu fait partie de sa vie et de son discours aussi. Presque naturellement et même lorsqu’il parle de football.
Xavier, vous aviez déjà marqué à Berne, mais cette fois, ce but inscrit contre Thoune semble bien plus important…
Ce n’était pas prévu que je reprenne de volée. Encore que: comme j’ai eu de la réussite à l’entraînement, le coach m’a placé dans les 16 mètres et plus en couverture comme avant… Bien vu! Après, Kusunga remet la balle de la tête et je frappe. Par la grâce de Dieu, à qui je dis merci, c’est but.
Dieu semble occuper une grande place dans votre existence.
Je suis un croyant. C’est comme cela. Et j’ai toujours la foi en Dieu. Peu importe que cela aille ou pas, que tu traverses des moments difficiles ou pas: il faut toujours croire.
Et croire donc aussi au sauvetage de Servette?
Dieu est avec moi. Alors Servette sauvé, j’y crois! Celui qui n’y croit pas, il faut qu’il reste à la maison. Parce que sans croire au maintien de Servette, on n’y arrivera pas. Je prie pour cela avec ma femme et ma fille, tous les soirs.
Vous avez la foi. Mais sur le terrain, c’est surtout votre talent de footballeur qui s’exprime, non?
Oui, mais je sais que ma force me vient d’un être suprême qui est toujours avec moi. A la limite, ce n’est même pas moi qui joue, c’est lui. Il me porte. Et il peut aider Servette: regardez le but de Tréand…
Oui, il tire, ce n’est pas cadré mais la balle rebondit sur la main de Reinmann et finit dans le but de Thoune.
C’est ce que je dis: moi, je pense que c’est un coup de main de Jésus-Christ de Nazareth. C’est en tout cas comme cela que je vis les choses, que je les vois.
Et votre avenir: vous êtes en fin de contrat et plusieurs clubs, en Suisse et à l’étranger, vous font les yeux doux…
Le plus important, c’est que Servette reste en Super League. C’est sur ça que je me concentre.
Servette vous propose sans doute une prolongation de contrat de deux ou trois ans: est-ce possible de vous voir encore en Grenat la saison prochaine si le club se maintient dans l’élite?
Cela dépend de plusieurs choses. Servette, c’est mon premier club en Europe, cela a été une chance pour moi. Et pour l’instant, je suis encore Grenat jusqu’en juin. Après… on verra.
Un mot sur le match de dimanche, à Bâle, le leader du championnat?
Ce n’est que par le travail que nous pourrons nous donner la chance de réaliser quelque chose. Nous devons penser à nous, pas à Lausanne ou aux autres. Les six derniers matches seront des finales, mais par la grâce de Dieu, nous avons gagné en confiance avec cette victoire sur Thoune.
En direct du vestiaire
Suspendus et blessés Coup dur pour Servette: les Grenat devront composer à Bâle sans Vitkieviez et sans Tréand, tous deux suspendus. Kossoko est presque prêt à reprendre du service. Mais le faire jouer dimanche serait prendre un gros risque. Il sera donc absent. Tout comme Lang, qui doit soigner sa pubalgie. Enfin, Schneider est rétabli de son entorse à la cheville. A Bâle, Philipp Degen est blessé, Fabian Frei est incertain et Schaer semble prêt.
Quelles solutions? Comment remplacer deux milieux de terrain titulaires, Vitkieviez et Lang? C’est la question qui taraude Sébastien Fournier. Le retour à la compétition de Pizzinat offre peut-être une possibilité. Le Genevois est précieux et il pourrait épauler Kouassi dans l’axe. Cela permettrait à Pasche de jouer un cran plus haut, pour remplacer Vitkieviez. Eudis peut aussi briguer ce poste-là, ce qui permettrait de ne pas toucher, plus logiquement d’ailleurs, au duo Pasche-Kouassi. Enfin, Moutinho pourrait avoir sa chance pour remplacer Tréand.
Le mot de Fournier «Je m’attends à jouer contre un FC Bâle qui doit se reprendre après deux défaites. Les Rhénans vont pousser pour cela, ce ne sera donc pas simple. A nous de voir, suivant les circonstances du match, comment les choses peuvent évoluer. Pour l’heure, il y a 0-0. Pour gagner, il faudrait un petit miracle, il faut en être conscient. Parce que Bâle, c’est le premier du classement, qu’il doit se racheter une conduite devant son public et que les Bâlois ont 24 heures de récupération en plus, puisqu’ils ont joué mercredi. Mais on verra. Il faut respecter ce Bâle-là, mais pas le craindre.»
Les hommes en forme Du côté de Servette, il faudra s’appuyer sur les hommes en forme du moment. Kusunga en fait partie. Pasche et Kouassi aussi. Rüfli et Moubandje également. Mais pour réaliser un exploit dimanche (13 h 45), tout le monde doit se hisser à niveau.
D.V.
encore Basel-SFC, SFC-YB, SFC-Sion, SG-SFC, LS-SFC et SFC-Luzern
et
Thun-LS, Basel-LS, LS-Luzern, LS-SFC et Zurich-LS
Alllleeez Servette
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Puisse le seigneur tout puissant t’écouter mon cher Xavier…
Amen
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Dieu ou pas, je parie très gros que on ramène rien du tout de Bâle dimanche, il ne faut pas abuser quand même, Bâle est une équipe rapide et joueuse, capable de marquer.
Notre équipe est lente, sans véritable accélérateur et sans finisseur, un exploit serait de ramener 1 points.
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En restant objectif, en regardant les forces en présence, c’est clair on a aucune chance de revenir de Bâle avec quelque chose. Maintenant, étant donné qu’on est dernier, ça devrait toujours être le cas dans ce cas.. être supporter c’est aussi croire en l’impossible à chaque match, non? Sinon à quoi bon aller voir des matchs? Je ne dis pas qu’on va gagner dimanche, mais je veux croire qu’on puisse faire un exploit! Donc allez Servette!!
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on peut légitimement espérer faire 7 pts (victoire ctre YB et Lausanne, nul ctre Fion), et Lausanne peut-être 2… C’est faisable!
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Nul besoin d’être très perspicace pour comprendre, à la lecture de cette interview, que Kouassi ne sera plus grenat la saison prochaine.
On l’annonce avec insistance du côté de Sion.
Bah… tout cela est une autre histoire…
Espérons juste que notre excellent « coordinateur sportif » aura suffisamment d’inspiration (si cela est possible) pour bétonner le contrat de Pasche…
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Je le vois plus a Bâle ou a l’étranger qu’à Sion ….
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Que Kouassi parte est une évidence, mais ton raccourci a Sion est une erreur, Sion veux Kouassi, mais l’usine veux pas mettre les pieds a Sion, alors Bâle ou l’étranger. Mais Bâle a t’il besoin de Kouassi ?
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Lire ‘lui’ et pas l’usine.
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Interview plutôt mystique d’un capitaine courage que nous sommes sûrement nombreux à apprécier. Pourvu qu’il voit juste et que ce match de Thoune ouvre une nouvelle ère dans cette saison.
Quant au match de Bâle, il ne tombe pas très bien. Si on pouvait éviter la grosse défaite et les blessures tout en consolidant le moral de l’équipe, ça sera déjà bien. Mais quitte à y croire encore, autant espérer ramener quelque chose du parc St Jacques.
Allez Kouassi, allez Servette !
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We love you Xavier!
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Les commentaires sur dieu ne me rappel pas que des bons souvenirs n’est ce pas Majid ???
Maintenant avoir des joueurs qui y croient dans l’équipe ce n’est que positif alors croyions nous aussi en eux et peut être a un miracle à Bâle 😝😝
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Qui croient à quoi ? A dieu ? au maitien ? ou au deux ?
😛
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kouassi, je t’aime!!
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