La fuite des passions

Les « raclées » récentes prises par le Servette FC (notamment les 0-3 contre Schaffhouse, 6-1 à Wil, 1-5 contre Wohlen) ne doivent rien au hasard; à cette fréquence, on ne peut pas les réduire à des coups du sort. Depuis la reprise, nous disons à travers nos commentaires que quelque chose est cassé dans l’esprit collectif de l’équipe, et les expulsions plutôt grossières de dimanche dernier sont un de ces symptômes caractéristiques du doute, de la confiance perdue, et même du ras-le-bol peut-être inconscient de certains joueurs.

Servette - Wohlen, le 30 mars 2014.
Servette – Wohlen, le 30 mars 2014.

Un gros potentiel gâché

Le groupe actuel a un potentiel bien supérieur à ses prestations de 2014; ses réélles aptitudes, il les a montrées à l’automne dernier quand les joueurs ont commencé à mieux se connaître, que quelques automatismes se sont installés, et que la force du groupe provoquait les résultats. Servette était conjoncturellement mais vraisemblablement devenue la meilleure équipe du Championnat.

Mais au lieu de jouer libéré de toute pression liée au classement, Servette semble désormais fatigué et évoluer sous la contrainte. A domicile, on doit faire mieux que 0-0 contre Winterthur et 1-5 contre Wohlen avec un tel effectif et autant de jeunes talents. Et surtout on doit proposer un autre spectacle sportif, avec davantage d’enthousiasme (que semble-t-il à peu près seuls Rodrigues, Dominguez, ou encore Bua sont capables de montrer actuellement), d’engagement (comme Roux dimanche) et de créativité.

L’habituelle crise hivernale, faiblesse presqu’intrinsèque du club genevois, est passée par là. Cette année, elle n’est pas financière, elle est sportive, mais sans doute pas que cela…

Dommages

Dommage d’avoir fait autant de dégâts avec ces chamboulements d’organisation et ces mises à l’écart; il y avait sûrement moyen de faire mieux tout en faisant progresser le club, comme nous sommes encore quelques-uns à croire que Hugh Quennec veut le faire. Mais voilà, les dirigeants ont semble-t-il choisi de sacrifier cette 2e partie de saison pour mieux construire les suivantes. Résultats : Une équipe perdue, un public désappointé, dégoûté.

On peut alors se demander s’ils ont bien mesuré le risque qu’ils prennent à faire fuir les passions ainsi ?

On dirait que non.

Michel

52 réflexions sur « La fuite des passions »

  1. Ah le réel potentiel de cette équipe. Si elle vaut mieux que le désastre de ce printemps, vaut-elle réellement ce qu’elle a montré cet automne ou n’était-ce qu’une illusion par une équipe en sur régime ? Aucune idée pour ma part. Mais je pense que la question mérite d’être discutée.

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    1. En surrégime, sûrement pas, mais en confiance grâce à l’esprit de groupe insufflé par Aeby, qui avait réussi à tirer le meilleurs du contingent à disposition, avant que Zubi ne savonne la planche qui allait lui permettre d’éjecter celui qui faisait de l’ombre à son ambition!

      Mais ce n’est que mon avis et vous n’êtes pas obligés de me croire…

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    2. Mais je rejoins totalement la partie esprit de groupe insufflé par Aeby et la planche savonnée par Zubi et ne dis pas le contraire.

      Par surrégime, j’entends par là que parfois des joueurs jouent au-delà de leurs capacités habituelles, parce que les circonstances s’y prêtent. Alves avait su provoquer également ce surrégime, nous emmenant en Europa League. A la reprise, entre une préparation baclée et une osmose qui ne fonctionnait plus à plein, les joueurs avaient retrouvé leur niveau habituel, peut-être légèrement en-dessous.

      Concernant l’équipe actuelle, je me demande donc simplement si Aeby n’avait pas réussi à reproduire ce surrégime, créant ainsi une apparence trompeuse sur la valeur de cette équipe. C’est une simple supposition. Je tente juste de comprendre comment une équipe peut avoir une telle différence de rendement, juste parce que Zubi a semé la zizanie. On ne parle pas là de 4-5 points en moins sur 9 matches, mais plus du simple au double ! On fait même pire que le Servette de Fournier qui n’était pas au complet. Pour rappel, Servette c’est 12 points au premier tour, 23 au second et 10 au troisième.

      Autrement dit, la vraie valeur de cette équipe est peut-être quelque part entre les 10 misérables points de ce printemps et les 23 points de cet automne.

      Sinon, Vaduz vaut presque 20 points par tour en moyenne actuellement. Pas sûr que nous fassions mieux. Mais c’est juste un avis de quelqu’un qui aimerait comprendre un tel saut dans les résultats.

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      1. @NF : dans ce que vous dites ci-dessus, il faut retenir la capacité d’un groupe à se transcender lorsque le contexte est favorable. Aeby était parvenu à tisser cela. Ne serait-ce que pour ça, il ne méritait aucune mise sous tutelle, aucun licenciement. La décision prise hier revêt un caractère d’autant plus incohérent que l’entraîneur avait accompli brillamment ce pour quoi on l’avait engagé. Au-delà même des espérances et des objectifs fixés.

        Concernant ta question sur la valeur réelle du groupe, je crois qu’on peut aisément affirmer qu’il vaut bien mieux que ce qu’il démontre en ce moment et que les résultats qu’il enregistre.
        Encore une fois, il y a en son sein un bon amalgame entre joueurs d’expérience avant déjà évolué en SL, entre jeunes au potentiel prometteur, et des postes doublés voire triplés. Je pense que peu d’équipes dans le championnat de CL peut prétendre à autant ou à mieux.
        Pour moi, en tenant compte des éléments précités, je pense que le Servette FC avait une bonne carte à jouer cette saison pour viser la promotion, ce d’autant plus qu’il n’avait pas à composer avec des adversaires intouchables.

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      2. @NF : concernant la différence au niveau des résultats, il peut y avoir une explication dans le fait que la mécanique s’est brisée.
        Mais aussi dans les changements intervenus. Le Servette ne joue plus du tout avec le même 11 de départ que lors du premier tour. La défense est ainsi remaniée et changée presque dans son intégralité. Des jeunes pas du tout aguerris ont pris la place de joueurs plus confirmés. Cela suffit pour expliquer un édifice plus fébrile et plus fragile.

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      3. Ces changements ont également ébranlé les repères qui s’étaient forgés et qui avait fait du Servette un groupe homogène à la mécanique huilée et performante.
        Les nombreuses modifications ont perturbé cet équilibre, et le moteur depuis subit des ratés.

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      4. Je pense, pour aller plus loin, que si le Servette veut se remettre à gagner, un des chemins les plus sûrs pour y parvenir est de recomposer le 11 de départ de cet automne. Et d’intégrer les jeunes en cours de match en leur donnant beaucoup de temps de jeu quand même en vue de préparer au mieux la saison prochaine. Retrouver une certaine stabilité et une dynamique positive, tout je préparant l’équipe et les jeunes pour la prochaine saison.

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      5. D’accord avec NF au niveau de surrégime… Ça peut effectivement être un des facteurs, une des explications.

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      6. Se remettre à gagner est secondaire actuellement. Je ne vais pas recopier la liste des priorités, mais pour résumer, on doit bâtir le futur. C’est ça la priorité. Se prendre 3-0 aux deux prochains matches serait anecdotique.

        Pour revenir au surrégime, je ne nie pas l’importance des changements survenus cet hiver sur les résultats. L’équipe est aujourd’hui clairement en sous-régime est vaut bien mieux que ce qu’elle a montré lors de ce 3e tour. Mais entre les résultats des 2e et 3e tour, il y a un tel abîme qu’on peut légitimement se poser des questions sur la qualité du groupe.

        De toute façon, cette question ne sera jamais tranchée. L’équipe va aller à Locarno sans entraîneur et probablement également à Schaffhouse et face à Chiasso. Il sera donc impossible de juger cette équipe sur le 4e tour. Et comme cet été, il y aura probablement du mouvement…

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      7. @NF : d’accord avec toi sur l’idée qu’il faut mettre à profit la fin de cette saison pour préparer la suivante. Mais il sera plus efficace de le faire au sein d’un climat favorable. Pour jeter des bonnes bases en vue de la suite, il faudrait idéalement éviter de s’en prendre 3 à chaque match.

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      8. @NF: C’est donc imaginer dans quel état les « passions » et les supporters vont peut-être se trouver dans les prochaines semaines.

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      9. @GrenatDC.
        On s’est mal compris.

        On ne devrait pas, sauf surprise, avoir d’entraîneur pour les 3 prochains matchs. Le score sera donc anecdotique. Même si éviter trois baffes serait du meilleur goût, ne serait-ce que pour la confiance, comme l’a relevé Michel.

        Après, le nouvel entraîneur (en priant pour que ce ne soit pas un nouvel intermittent du spectacle) va devoir reconstruire dans un climat pourri, climat pour lequel HQ est le principal responsable vu la manière dont il a géré le club depuis juillet (oui, pour ceux qui veulent le défendre, en tant que président, il est responsable, même si ce n’est pas lui le coupable direct). Pas idéal et guère motivant pour la suite.

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      10. Surrégime peut aussi signifier que le coach avait permis aux joueurs de se sublimer collectivement en les dynamisant pour atteindre un niveau qu’ils n’avaient pas forcément individuellement, ce que seul Alves avait réussi à faire avant Aeby… Mais pour que cet amalgame tienne jusqu’à la fin de la saison, il aurait fallut lui foutre la paix et le laisser travailler comme il l’avait fait jusque là!
        Mais il faut croire qu’une promotion éventuelle n’entrait pas dans les plans de la « direction »…

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      11. Cher Constant,
        je ne dis rien d’autre. Je considère juste que ces surrégimes ne peuvent tenir sur la durée. Si on avait foutu la paix à Aeby, il aurait peut-être plus reproduire cet état d’esprit ce printemps. Ou pas.

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    3. 1) on a pas toujours bien joués non plus en automne, mais le niveau individuel de nos joueurs suffisait souvent pour gagner les matchs. Il y a eu d’excellents matchs (victoire à Lugano) et des très moyens en terme de fond de jeu (victoire contre Bienne à domicile).

      2) comparé à ce premier tour, tu peux enlever Dams (blessé), Routis (loupe la préparation pour blessure), Sauthier (écarté), Pasche (écarté) et Crettenand (écarté). Ca fait la moitié de l’équipe.

      3) ensuite, la spirale négative s’installe, les automatismes se cassent et nos joueurs puent aujourd’hui la trouille à des kilomètres. Dimanche, on a joué comme des juniors, suffit de voir la gueule de l’alignement défensif.

      Au niveau du jeu avec le ballon, cette équipe avait le niveau pour jouer les premiers rôles. Un milieu Doumbia-Pasche-Crettenand, en terme de jeu, on fait pas mieux en LNB.

      Mais mentalement, c’est déjà beaucoup moins sûr (peu de joueurs « méchants », peu de grandes gueules, peu de morts de faim), ce qui explique probablement notre fragilité actuelle.

      Avant, on avait les têtes de cochons de Rufli et Gonzo, les semelles de Kouassi, la grinta d’un Vitki, la volonté d’un Baumann, l’envie de revanche d’un Karanovic… aujourd’hui, les capitaines sont Pont et Pasche!

      Et tactiquement, on avait un entraîneur « moyen », sous la coupe d’un bourrin suisse-allemand grande gueule et néophyte, tout ça sous la direction d’un président colgate qui n’y connaît rien au football.

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  2. « On peut alors se demander s’ils ont bien mesuré le risque qu’ils prennent à faire fuir les passions ainsi ? »

    c’est la bonne question… En approche très financière et pas du tout partisane de la gestion d’une SA qui exploite une équipe de sport, il faut voir « plus loin », « anticipé », « s’en tenir au BUSINESS plan ».
    Il manque le coeur et la passion dans cette planification de type soviétique. Comme HQ estime qu’il a raison, tout va finir par arriver et le club va se retrouver « automatiquement » au sommet dans … an(s) !
    Alors, les « chiens (nous..) peuvent aboyer, la caravane passe ». De toute manière, les clients.. heu non, le public et les fans… viendront « automatiquement » lorsque le club sera en SL puis en CL (à lire champion’s league..:).

    C’est comme ça : froid, limpide et directif. On utilise les personnes comme des mouchoirs en papiers. Peu importe.

    Alors, « nous » pouvons nous fâcher, nous énerver, faire grève des matchs, perdre la passion, « ils » n’en ont rien à faire ! de toute manière l’heure de la gloire arrivera bien…

    En plus, l’argent est là (semble-t-il en tout cas).

    Ainsi va « notre » Servette et déjà, hélas, depuis un certain temps…

    Triste constat. Triste commentaire.

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  3. De toute manière avec l’équipe qu’on a, on serait monté pour redescendre direct. Mieux vaut se reconstruire tranquillement. En reprenant secteur par secteur. Il y a quand même certains point positif cette saison, comme l’éclosion des jeunes.Le fait de faire jouer ces jeunes, alors qu’à l’époque Pyschar aucun ne jouait. Les fiances qui vont bien. Donc laissons le temps faire les choses. Et si dans 3 ans on est encore en ligue b on critiquera Quennec et Zubi. Personnelement je préfére Zubi à Bobbio ou Soos donc voila 😉 De plus, certains disaient que au premier tour l’équipe était deja faite par zubi donc faut savoir.
    Enfin, que sa soit Jenkins, Margairaz, Fournier, et d’autre, tous disaient que Quennec avait un projet très bien et était un très bon président et que son discours donnait l’envie d’être suivit donc je pense que c’est ce genre de personne qui peuvent juger et non pas des supporters qui se prétendent « proche du club »…

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    1. Et oui le discours est beau tout le monde s’y fait prendre…qui ne souhaite pas y croire…personne.

      Je pense que si tu redemandes aux mêmes professionnels aujourd’hui, les avis seraient peut être plus nuancés. Les questions sont légitimes !

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    2. ton discours c’est celui d’un looser, recontruire quoi? Cela fait des années qu’on dit la même chose. Il a fallut 6 longues années pour remonter en super league.
      J’ai l’impression que vous tous avez la memoire courte.
      Déja à l’époque de ce Pyschar les jeunes jouaient: Kouassi (19 ans), Ruffli (18), Routis (18), Soares (18), Moubanjé (18), Moutinho (18), Roderick (20), Yartey(20),Pedro mendes (18), et sans parler des parattes, Fargues, Guedes, Poceiro, Kevin Ben, Machado … Alors, ces gens qui sont à la tête du club actuèllement n’ont rien inventé.
      Il faut arrêter de traiter les gens de la sorte.
      Aucun respect, qu’on on voit le traitement qu’a subit aebi; alors que c’est le magnifique Zubi qui tire les ficelles depuis le banc de touche. Et en plus, ces gens parlent de valeurs humaines.
      Chers Monsieurs, ayez un minimum d’humilité, de respect, et prenez le temps d’écouter les gens et d’échanger nos points de vue.

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      1. hum… du juste et du moins juste. Les jeunes étaient en bonne partie de l’extérieur. Routis, Roderick, Yartey, Mendes, ce ne sont pas des joueurs formés au club, Ruefli et Moubandje, oui. Aujourd’hui, parmi les jeunes qu’on voit régulièrement, la plupart sont formés localement. Donc, c’est nouveau d’avoir autant de joueurs qui sortent de notre académie pour jouer avec la 1ère.

        Quoi reconstruire ? Une image, une confiance des sponsors, que Pyshiar a détruites. L’académie, qu’il fallait profesionnaliser.

        Cela n’empêche pas que le club a manqué totalement de respect vis-à-vis de certains. Cela n’empêche pas que Zubi a semé une pagaille sans nom.

        Rien n’est blanc, rien n’est noir dans cette saga. Quennec a ses torts, pas grand monde le nie. Mais on ne peut pas tout lui mettre sur le dos.

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      2. Au message de NF, j’ajouterai qu’on a des échecs assez flagrants d’intégration de jeunes du cru en équipe première : Moutinho qui a fait bcp d’apparitions partielles sans jamais s’imposer, et Paratte qui a été envoyé ici ou là a priori pour faire ses preuves.

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      3. @NF : Oui tout à fait. Mais le président actuel pourrait déjà commencer par reconstruire une image comme tu le dis. Le problème c’est qu’il poursuit le travail entrepris par Pishyar sur ce point-là si j’ose dire.
        Comme le souligne très justement cet article, le club devient un club sans âme, froid, éloigné de son public. Plus encore qu’auparavant. Tout n’est donc pas à mettre sur le dos de Pishyar non plus. Quennec doit commencer à construire. En 2 ans, trop de changements et d’instabilité pour au final aucune réelle construction. C’est largement insuffisant.

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      4. je voulais juste relever qu’il y a du boulot à reconstruire. Que ce n’est pas comme s’il était arrivé dans un club sain où tout roulait.

        Il est clair que depuis quelques mois, il a totalement détruit le peu de crédit qu’il avait réussi à accumuler depuis son arrivée.

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      5. Tu rigoles ou bien? Comparer Mendes Roderick Kouassi a dominguez etc… Et les premiers n ont jamais été forme au SFC

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      6. Marco Anderson, je ne vois pas où tu veux en venir. Je relève juste que oui, par le passé nous avons eu des jeunes, mais qu’il n’étaient pas formés localement, contrairement à ceux que nous avons actuellement.

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    3. 1) si les finances étaient saines, on aurait pas eu cet « avertissement » de la Ligue: on a quasiment pas de revenus propres en LNB, on est dépendants de mécènes qui se cachent dans l’ombre.

      Et cette situation est peu sûre: si on a le même mécène que le GSHC, dont parle la TdG aujourd’hui, il y a quand même un risque de voir le robinet se fermer en raisons des sanctions internationales…

      2) oui, en LNA on aurait souffert, mais on pouvait engager de nouveaux joueurs grâce des revenus supplémentaires. Aujourd’hui, on ne sait pas si le budget va augmenter ou diminuer la saison prochaine.

      Il y a quand mêmes des rumeurs de vente de Tréand et Doumbia, Routis est en fin de contrat, on a aucun avant-centre signé pour la saison prochaine, etc… alors on va jouer avec qui la saison prochaine? que des M21?

      Le manque de transparence de Quennec est un auto-goal. Pendant ce temps-là, tous les clubs suisses-allemands gérer de manière sérieuse publient un rapport financier annuel, comme le FC Bâle la semaine dernière.

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  4. Quel équipe fantastique que nous avons bientôt plus de team manager que de joueurs ça c’est du profesiionnalisme ce Quennec est un homme exceptionnel et que dire de Zubi extraodinnaire avec Quennec et Zubi on a trouvé la paire parfaite.

    VIVE ZUBI et VIVE QUENNEC !!!

    Continuez comme ça les gars c’est SUPER.

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    1. Y a t-il vraiment une volonté de montrer le positif dans le contexte actuel ? je pense qu’il est plus facile de voir tout en noir, hélas.

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      1. Ce n’est pas parce qu’il y a des points positifs que l’on doit se taire sur ce qu’il y a à améliorer ! Une situation financière saine (il semblerait), une structure administrative professionnelle, une académie en amélioration tout cela c’est très bien mais je ne vois pas vraiment l’intérêt pour un club à ce niveau sportif. Seuls les résultats rempliront le stade et seule de la vraie comm. réconciliera la base de fans et la direction. En deux mots : spectacle et confiance.

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      2. @Stanley.vi: Cet article essaie en effet de pointer du doigt un problème majeur, je crois, du Servette FC : le désamour (si j’ose dire) d’une frange importante des supporters, en témoignent les affluences de ces derniers matchs à domicile.

        Cela n’enlève en rien les quelques progrès fait par ailleurs; malheureusement très eclipsés, il me semble, par le doute général qui s’est installé.

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      3. Bah, c’est pas compliqué, il n’y a plus un rat au stade car les gens ne sont pas dupes.

        Je n’avais encore jamais vu équipe avoir deux expulsions après 32 minutes. Un entraîneur des gardiens devenir directeur non plus…

        A l’heure actuelle, le SFC est un club de « loosers ». Il y a un gars qui se marre à chaque fois qu’il me croise et me parle des dernières « branlées ».

        Le positif, c’est que Zubi fait toujours partie du « projet » servettien?!?

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  5. Ce gâchis, car il s’agit à mon avis d’un énorme gâchis, est d’autant plus amer qu’il découle plus de la stratégie adoptée par votre directoire que d’une réelle opposition sportive sur le terrain.

    Tout le monde savait que les courses d’écoles en terre alémanique n’auraient rien d’une sinécure. Cependant, malgré les aléas d’une relégation et toutes les conséquences qui en découlent, vous aviez réussi le tour de force de revenir sur les talons de Vaduz, tout en ayant réellement entamé le championnat avec un bon mois de retard. Les conséquences d’un effectif encore incomplet et en rodage à cette période de l’année.

    Plus le temps s’écoule, plus vous avancez en terrain miné. Le temps n’est plus aux certitudes mais bien aux questions, à défaut de remise en question chez certains de vos dirigeants…

    La plus grosse erreur chez ces mêmes dirigeants serait de croire que vous avez tout ce printemps pour préparer l’avenir et que tout reviendra comme en novembre. Dans votre situation ce devrait pourtant être le cas. Mais pour vivre ce genre de situation depuis plusieurs saisons, je peux vous dire que tout n’est pas aussi simple.

    Le nouvel exercice débute dans moins de 4 mois et c’est encore la bouteille à encre à tous les niveaux. La moitié des joueurs ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Quant aux autres, ils ne savent pas à quelle sauce Zubi va les bouffer. Pour créer un nouvel amalgame, une nouvelle osmose dans le vestiaire, il faut que tout le monde, de Quennec au concierge, tiré à la même corde. Tout cela demande un investissement maximum de la part de chacun et, surtout, passablement de temps. Or pour l’instant c’est à un combat de coqs auquel on assiste. Malheureusement, c’est votre équipe qui laisse des plumes dans cette affaire.

    Seule consolation, si tant est que cela en soit une, vous aurez bientôt droit à de nouveaux derbys. Lémanique ou rhôdanien….

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  6. Pour @ NF, petite remarque rectificative: Moubandje a été formé à Meyrin et Ruefli à Carouge… Mais il est vrai qu’ils sont tous deux genevois!

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  7. Petit HS qui a son importance : ce week se déroule le match de la peur entre Loz et Sion …

    Je sais pas ce que vous en pensez mais une relégation du LS ne nous serait-elle pas bénéfique ? Je veux dire niveau budget , il me semble que le budget de Sion est assez elevé alors que celui du LS doit avoisiner le notre non ?

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  8. Et si quennec arrivait a s’associe avec timchenko? Fan de hockey, il aime aussi les autres sports.

    Je pense que quennec a une idée derrière la tête. L’argent, il doit l’avoir, sinon zubi et le nouveau directeur de cardiff ne seraient pas la.

    Pourquoi quennec veut créer du rugby et ne devoile pas le budget du sfc, et de qui se cache derriere?

    Car il négocie avec geneve, pour le financement du stade et sa rénovation (ou plutôt pour le terminer) et pour se débarrasser du loyer très important.

    Si du rugby est créer et vient au stade de geneve, il s’agirait d’un lieu multicilturel pour le sport a geneve, et les négociations seront plus facile. Ou il s’agit peut être même d’une condition de la ville.

    De plus, si la ville ou même de petits-moyen investisseurs seraient au courant que timchenko ou un autre multi miliardaire était derrière le club :
    – la ville ne bougerait pas, tout serait a la charge du servette et le but malgré l’apport d’un mécène et de ne pas se faire plumer par la ville qui en profitersit
    -bcp de petits et moyens investisseurs injecte de l’argent au servette (les petites ruisseaux qui font un lac), si ils connaissais l’existence d’un multi miliardaire derrière, beaucoup arreteraient de soutenir le club

    Quand le club aura fini ses problèmes avec la ville pour le stade, je suis presque sur que des millions tomberont du ciel, ils ne seront pas dans le budget dévoilé, officiellement il s’agira d’investisseurs anonymes ou de divers sponsors, mais tout ira mieux vous verrez.

    Quennec y va petit a petit, quitte a devoir laisser le sportif de côté, se maintenir en CL lui suffit pour le moment. Car quand les millions tomberont, la remontée sera facile.

    Il est entrain de rebâtir pierre par pierre et du très très solide, je pensr que le futur manager sera dans la même lignée.

    Il ne peut pas le crier sur les toit et nous le dire, mais si j’étais dans le juste?

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    1. Si tu étais dans le juste ce serait une très bonne chose pour le club. C’est une idée très intéressante que tu as développée, reste à savoir la part de vrai qu’il peut y avoir.
      En tous cas, heureusement que Charles Beer avait dit début décembre que le dossier du stade devait être rapidement traité avec son successeur…
      Que ce soit avec le projet de la nouvelle patinoire au point mort depuis des lustres ou le dossier du stade, notre président est bien tombé avec les politiciens genevois…

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    2. Ta vision à l’air de tenir la route, mais si c’est vraiment ce qui se met en place en coulisse, ça ressemble à de la haute stratégie! Attendons pour voir…

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    3. « avec des si, on met Paris en bouteille ».

      on sait déjà qu’il y a 2-3 mécènes derrière HQ aujourd’hui, c’est la seule manière pour boucler notre budget aujourd’hui.

      d’ailleurs, cela a été confirmé lors de la « sanction » de la Ligue, qui soulignait l’importance dans notre budget des « partenaires ».

      donc, où serait la nouveauté?

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  9. Paraît qu’il reste maximum 20 jours avant de connaître l’identité du nouveau Mécène. Je suis impatient. Peut-être un manager anglais, qui irait dans la lignée de Jenkins ? (Fergusson ? uhuh)

    HS. Après le 3-0 de ce soir, si Bâle gagne ou fait match nul à Valence dans une semaine, la Suisse aura une équipe directement qualifiée aux poules de Champions League en 2015-2016 !!

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  10. Dans la suite de cette article sur la fuite des passions :

    1) Je vous propose de découvrir l’article suivant écrit autour de l’ambiance sous la Tribune Nord lors du match de Wohlen :
    http://servettefc.blogspot.com/2014/04/sous-la-tribune-nord-30-mars-2014.html

    2) Heureusement ces dernier temps, il y a les Servettiens des Vernets. Reportage du match n°4 des Play off avec le regards particuliers du supporter du SFC :
    http://servettefc.blogspot.com/2014/04/lautre-passion-grenat-3-avril-2014.html

    Bonne lecture !

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