Part 1: Julian Jenkins « Nous voulons mieux communiquer avec la communauté des supporters »

Les EdS ont rencontré le manager général du Servette FC qui nous a fait part de ses impressions depuis son arrivée et de ses ambitions. Un homme très sympathique!

jenkins

Photo EdS: Julian Jenkins ne négligera rien en terme de communication

EdS: Mr Jenkins, quelle est votre première réaction après cette victoire servettienne?

JJ: Mon sentiment de joie va aux fans qui sont venus aujourd’hui au stade. On a beaucoup travaillé ces derniers temps pour que les gens se rapprochent du club. Nous voulons mieux communiquer avec la communauté des supporters. Cela a été fantastique de les voir venir peindre le mur de la tribune nord avec autant d’enthousiasme. Je suis heureux car c’est seulement en travaillant dur que les choses arrivent et cette victoire est un peu celle de tout le monde.

EdS: Pour vous la présence de 3’000 spectateurs à la Praille c’est une déception ou le début d’un succès?

JJ: C’est un bon début. Cela prendra du temps pour se reconnecter au public. On continuera à faire tous les efforts nécessaires pour y arriver. Rien n’arrive en un jour mais la seule promesse que je peux faire aux gens c’est que nous donnerons toujours notre meilleur.

EdS: Ce match contre Bienne est un bon exemple de ce que recherche le public genevois. Son rôle de douzième homme dans le dernier quart d’heure a été important. Cela vous rassure-t’il?

JJ: Vous et moi sommes des fans de foot et c’est ce genre d’émotions que nous recherchons. Le public a été magnifique. Ce n’est qu’un début et surtout qu’un premier match avec une première victoire. Mais quand tout le monde tire à la même corde, joueurs, staff, cadres du club et public, tout devient plus facile. Je le répète ce n’est qu’une première victoire mais je suis heureux de voir que le travail effectué ce dernier mois par chaque acteur de ce club commence à porter ses fruits.

EdS: Nous avons titré aux EdS pour ce match « the british spirit ». Quelque chose qui a manqué ces dernières années à notre club. C’est aussi çà votre promesse?

JJ:  Aujourd’hui nous avons tous failli avoir une attaque cardiaque avec le scénario du match mais ne rien lâcher et tout donner, ce sont les valeurs que nous voulons inculquer dans tous les gènes du club. J’ai vraiment aimé la façon dont tous les supporters ont poussé l’équipe. Tout le monde frappait dans ses mains et chaque occasion de but faisait vibrer le stade à l’unisson. On espère que les gens sont rentrés chez eux en se disant, vivement le prochain match. Car on a besoin que les gens aient envie de revenir et que d’autres aient envie de vivre cette expérience. On doit le refaire encore et encore pour que le stade et le club retrouve son public.

Par Oscar Obradovic

15 réflexions sur « Part 1: Julian Jenkins « Nous voulons mieux communiquer avec la communauté des supporters » »

  1. HS. Comme l’optimisme est de mise chez les dirigeants et les joueurs, lundi on a déjà l’occasion de prendre la tête du championnat.

    LUG 2 4
    LS 2 4
    WIN 2 3
    SFC 1 3
    WOH 1 3
    CHI 1 1
    LMT 1 1
    BIE 1 0
    FCS 1 0
    WIL 2 0

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  2. Merci O. Obradovic pour cette rencontre avec Mister Jenkins et la traduction. Il a l’air d’être très motivé, c’est du tout bon pour le SFC. Un peu timide ? ou c’est la photo ?
    Ce nouveau staff me plaît beaucoup et je remarque que même les blogueurs qui n’y croyaient plus retrouvent « le sourire ». C’est donc que le british spirit commence à porter ses fruits.
    GO GO SFC ! En pensée avec vous lundi soir.
    Post tenebras lux.

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    1. Non il était très cool et encore moins timide. Il a juste tenu à prendre la pause pour la photo. Dans la partie 2 la photo a été prise pendant l’interview et il est plus naturel. Merci de nous lire et à lundi pour un reportage en live de Wohlen. obra

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      1. C’est une technique de marketing/communication pour tenir en haleine les supporters.
        JJ aurait déjà déteint sur les EdS ;)?

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      2. Il y a plusieurs raisons cinder les interviews en deux parties: la première, c’est pour une question de temps. Quand tu fais 10 minutes d’interview il te faut au moins deux heures pour tout retranscrire. Et deux heures, ce n’est pas facile à trouver dans nos agendas.

        La seconde raison, c’est que l’on veut pouvoir proposer au moins un article par jour, ce qui est bénéfique pour le lecteur il a toujours quelque chose à se mettre sous la dent 😉

        Et moi qui adore 24 HEURES CHRONO et Jack Bauer, cela me plaît bien ces interviews « serie » en plusieurs parties 🙂

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      3. Dans le cas présent j’avais tout retranscrit mais il y avait pour moi 2 sujets distincts. Et pour en revenir à JJ il était en conversation et quand je l’ai ( poliment) interrompu, il a tout de suite accepté une interview. Très pro et aussi intelligent…

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    1. Je crois que les Eds se sont toujours efforcés d’exprimer sans détour leurs points de vue dans l’intérêt du club, et surtout par amour pour celui-ci.
      Les commentaires étaient plus critiques, voire parfois très critiques, la saison passée. Mais parce que la situation catastrophique l’imposait. La critique se voulait réactivé pour amener les choses à changer et pour protéger le club d’une catastrophe et de la mauvaise gestion. Ce genre d’articles pourra logiquement davantage irriter le supporter qui souhaite avant tout que l’on s’enthousiasme pour son club de cœur.
      Cette saison, le club marche à nouveau dans la bonne direction, et non plus sur sa tête, mais solidement ancré sur ses deux pieds. Il n’y a absolument rien de plus pertinent à ce jour que de saluer les efforts et le travail de la nouvelle équipe dirigeante et de les encourager pour la suite. Cela à travers des articles positifs qui passent forcément mieux auprès du supporter.

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  3. On voit aussi toute l’intelligence et le bon sens de Julian Jenkins.
    Celui-ci, au lieu de snober, repousser voire bannir un blog de supporters fervents, ira plutôt à son encontre pour créer un lien.
    Il n’y a pas à dire. À un moment donné, il faut des compétences et du savoir-faire à la tête d’un club pour espérer grandir et tendre vers le succès. Le pistonage ou les relations de copinage ne suffisent pas.

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