Part 2: Julian Jenkins « Nous voulons rendre les gens heureux »

Deuxième volet de l’entretien avec le directeur général Julian Jenkins. Il nous parle de ses motivations à relever le défi servettien.

Jenkins

Photo EdS: Une chose est sûr. Le Stade de la Praille sera un lieu d’émotion

EdS:  Nous aimerions revenir sur votre motivation à passer d’un pays du foot à une ville bien tranquille et confortable comme Genève.

JJ: C’est une question que j’entends souvent. Pourquoi être passé de la Premiere League anglaise à la deuxième division suisse. Mais laissez moi vous dire que Genève est une ville merveilleuse avec des gens fantastiques et il y a beaucoup de choses positives dans cette région. Que ce soit ma famille ou celle de Kevin, on est heureux d’être ici. On veut faire partie de cette communauté et se mixer à la culture.

EdS:  Ce club commence-t’il à vous ressembler?

JJ: Ce n’est pas le club de Kevin Cooper ou Julian Jenkins. Servette a existé bien avant nous et sa grande histoire doit rendre humble. Je suis un amoureux du foot et je veux voir un club impliqué dans sa mission. Aujourd’hui, nous avons commencé à le voir. Nous voulons rendre les gens heureux. Qu’un match du Servette transforme leur journée est une journée formidable.

EdS:  Nous avons maintenant une grande habitude des grandes promesses, mais aussi des grands débuts qui finissent mal. Pourquoi cela serait différent avec vous?

JJ:  Je ne peux commenter le passé, mais je peux promettre que nous donnerons notre 200% pour Servette. On se comportera comme des grands professionnels et on travaillera toujours très dur pour montrer l’exemple. Seul le travail paye sur le long terme.

EdS:  Et le Président Quennec, il fait quoi dans tout cela?

JJ: Le Président Quennec, c’est un homme exceptionnel. Je dois le remercier de nous avoir donné cette chance. Tout ce qui se passe en ce moment arrive car il nous permet de le réaliser. C’est un homme qui sait faire confiance. Nous travaillons pour ramener Servette à sa place. Nous ne pouvons pas savoir combien de temps cela prendra. Il y aura des mauvais jours, mais toutes les décisions qui seront prises le seront dans l’intérêt du club et en gardant toujours à l’esprit l’objectif ultime.

Oscar Obradovic

27 réflexions sur « Part 2: Julian Jenkins « Nous voulons rendre les gens heureux » »

  1. Bravo et… merci! C’est tout un l’art que de poser les bonnes questions afin d’obtenir des réponses directes exemptes de langue de bois! Encore faut-il avoir affaire à un interlocuteur sincère qui ne se cache pas derrière des mots qui ne veulent rien dire…

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  2. bel exercice de com’, avec plein de jolies phrases, mais aucune information utilisable.

    – pourquoi avoir quitter Cardiff pour venir à Genève?
    – tout le monde me pose cette question. Genève est une très jolie ville.

    parler la langue de bois, première leçon: commencer la réponse en répétant la question pour gagner du temps. puis parler de généralités quand on pose une question précise.

    c’est effectivement assez pro.

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    1. … sauf que chez J.Jenkins, on perçoit qu’il y a de la substance derrière ses réponses, et pas que du vent!
      Heureux ceux qui on des oreilles pour entendre, et tant pis pour les autres…

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  3. A quand une interview avec Zubi « entre 4 yeux » ? Ou encore avec Favre ? Histoire de voir si tout le monde tire à la même corde.

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  4. Grand différence entre le Q-tip de la saison passé ou le « JE » était de rigueur ! Je suis servette/je veux/je veux les clefs … Et le « On » de cette saison 🙂

    >c’était ma dernière avec Zubi promis ! !
    Bon match se soir a vous .

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    1. Il se trouve que le « on » permet de masquer le « je » à travers un supposé « nous ». C’est un habile jeu de communication, malgré le fait que le « on » est utilisé à toutes les sauces maintenant.

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      1. Ca existe le « on » en anglais ??
        Il parle couramment français Jenkins ???
        Parce qu’il faut être sacrément doué pour maitriser cet « habile jeu de communication » dans une langue inconnue….
        Comme Cooper qui utiliserait le terme « seelandais » pour parler des biennois (Tribune du jour). Evident.
        Avant de faire des théories de manipulation, faudrait peut-être pas oublier que les interviews traduits sont reformatés pour être agréables à lire. La forme n’est donc pas forcément d’origine : c’est le fonds qui compte.

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  5. Il y a tellement eu de mauvais commentaires sur H. Quennec que maintenant il est un peu oublié alors que c’est lui qui est allé chercher ces Messieurs en Angleterre.!!!!
    Je le remercie, j’ai toujours eu confiance et ne suis pas déçue des changements apportés.
    Still optimist !
    HOP SERVETTE ! 3 points de plus ce soir serait « que du bonheur ».

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    1. Vu l’opacité autour du Sfc,personne ne sait la part prise
      par HQ pour le choix de nos deux british.Vu les deux années cata
      que l’on vient de connaitre il me semble que les financiers de l’ombre
      du Sfc ont eu leurs mots a dire dans ce choix.

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