Schaffhouse, Schaffhouse ! La mauvaise chanson du cocu vaudois

Schaffhouse

Vince McStein et Jean-Dominique Botte-Cul ne fanfaronnent plus…

29 mai 2013. Date noire dans l’histoire grenat. Synonyme d’une défaite sans appel du Servette FC à la Pontaise. Relégation à la clef, un verre de bière s’envole malencontreusement d’on ne sait où pour atterrir près de 15 (oui quinze !) mètres plus loin sur quelques Lausannois écervelés et bêtement haineux… Le début d’une longue amitié…avant d’inévitables et cinglantes retrouvailles.

Frustration, bière et haine

« En conclusion ce soir, j’ai plus de Jägermeister, ma meuf s’est barrée et j’ai passé ma soirée entouré de gros Serge. Des Genevois évidemment, et même des croisés. Ceux-là même qui tout frustrés de prendre trois goals un mercredi soir nous avaient arrosé de bière. Et qui après deux goals lundi soir sautaient comme des pucelles au Cap d’Adge à l’arrivée d’un banc de têtes à claques de lycéens parisiens. Bref, Genève est aux imbéciles ce que le Gros-de-Vaud est aux bons types : un puits sans fond… »

Cette citation, tirée du dernier article de Carton Rouge consacré à la défaite du LS, pourrait faire sourire. Encore faudrait-il qu’elle soit écrite avec humour et talent. Si on peut encore comprendre la déception de l’autoproclamé cocu , il n’en demeure pas moins que les paroles de Vince McStein flirtent avec le niveau des pâquerettes. Soit au niveau du jeu du Lausanne Sport lundi soir! Il est vrai qu’il ne reste plus à son auteur que d’attirer l’attention sur sa pauvre condition de cocu, conséquence du maléfisme grenat. Certainement un des partisants du Promenons-nous dans les prés…

Mais plutôt que de parler de la haine de ces supporters lausannois, revenons un peu sur notre rencontre (arrosée) du 29 mai 2013. Les EdS et quelques partisants servettiens s’étaient réunis en bas de la Tribune Nord, à l’extrémité ouest pour se rapprocher des supporters grenats et de la SG. Nous n’avions qu’une seule envie : soutenir nos joueurs et chanter pour nos couleurs. Ce que nous fîmes avec passion. Un mot malheureusement absent du vocabulaire de certains cocus vaudois. Ce fut donc sans compter sur la rage tenace de certains énergumènes aux yeux rougis de haine contre l’amant grenat. Une marque de fabrique décennale chez certains locataires de la Pontaise qui se proclament et se croient supporters. Pourquoi perdre son temps à encourager son équipe quand on peut vomir sur le Servette FC ? Tous les cocus ne sont effectivement pas capables d’analyser leurs erreurs plutôt que se focaliser sur l’amant « simplistement » détesté.

Après quelques insultes mal placées des Lausannois envers notre groupe, le ton monta logiquement. Surtout avec Pif et Paf. On veut bien perdre un match et être nul sur le terrain, mais se laisser insulter par de petits boutonneux post-pubères haineux, il ne faut pas pousser. Réaction il y a eu. 1-0 au totomat du lancé de bière pour RAMS face à Pif et Paf. Balle au centre.

« Schaaaaaffhoooouse, Schaaaaaffhoooouse »

Ce soir là, Pif et Paf ont eu l’idée lumineuse de nous crier (il ne savent pas chanter) « Schaaaaaffhoooouse, Schaaaaaffhoooouse », pour bien nous faire comprendre quel serait notre quotidien la saison suivante en Challenge League. Inutile de vous dire le refrain qui trottait dans nos têtes lundi soir… Nul doute que nos chansons ont résonné longuement aux oreilles vaudoises de Pif et Paf. A ce qu’on dit, la musique est bonne à la Breite ! Le retour du boomerang. « Dura lex, sed lex » dit le proverbe.
On a l’équipe et la femme que l’on mérite, paraît-il. Pif et Paf en sont la plus parfaite illustration. Quelle tête feront-ils quand ils comprendront que leurs femmes ont non seulement quitté le domicile conjugal vaudois, mais aussi demandé la bourgeoisie genevoise dans la foulée ? Pour éviter de les achever, on évitera de leur rappeler le passé lausannois de notre compère Oscar Obradovic jusqu’à ce qu’il découvre le grenat sur le terrain et dans les Tribunes de la Pontaise. La suite ne plus pu rimer qu’avec Charmilles… Oh maman maman maman !

Lausannois de naissance, mais Servettiens de cœur dès la conception, il est pour certains de nous difficile de comprendre ces tristes individus mal éduqués et pas vraiment terminés. Si notre comportement a parfois pu être inadapté, la passion étant souvent irréfrénable, nous avons toujours trouvé qu’il était plus opportun de soutenir nos couleurs plutôt que de dégueuler sur l’adversaire, aussi fort, aussi énervant, aussi mauvais joueur soit-il. Mais n’est pas supporter qui veut. N’est-ce pas, amis lausannois?

PS 1 : Salutation de « Serge » et de ses amis « croisés »

PS 2 : Salutation de Renaud, le « Roumain de la Tribune Nord ».

Lien vers l’article :

Par Julian Karembeu et le Prince Igor

32 réflexions sur « Schaffhouse, Schaffhouse ! La mauvaise chanson du cocu vaudois »

  1. Le lien qui est mis, jusqu’à l’avant dernier paragraphe jai bien ris, ça fait du bien pour un vendredi matin
    😂😂😂 .
    Le dernier paragraphe je le commente pas

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    1. Simplement car j’ai déjà pris des lancés de pétards en pleine poire et que je ne désire pas devenir sourd. J’ai déjà eu un tympan percé et j’aimerais garder intact le deuxième…

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      1. Pardon, je me suis enflammé avec un pouce contre en-bas alors que je voulais l’effet inverse.
        Salaud de pétard…

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  2. Je continue toujours à m’étonner de la haine qu’ils nous vouent désormais. Ca n’a pas toujours été le cas. Il fut même un temps où les rapports avec le BFWK étaient normaux (quelques branchages, sans plus). Là, ils déversent sur nous leurs frustrations. Pour ma part, je trouve ça très amusant, tant ils sont ridicules et pathétiques, à l’image de Vomito McStein.

    Personne ne l’a relevé, mais par contre, j’ai bien aimé l’autodérision et la pique à notre égard du BWFK avec leur voile. Bon esprit.

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  3. Franchement pour avoir suivi des matchs du Servette dans bcp bcp de tribunes en CH (donc pas en secteur visiteur) je pense que l’ensemble des gens est plutôt correct et fair play. Après y a des cons partout : à la Pontaise, en CH allemande et à la Praille aussi….

    Le seul endroit où j’ai vraiment eu SOUVENT affaire à des idiots de compét’ c’est à Tourbillon. C’est malheureux mais c’est vrai. Et le plus drôle c’est que ça peut aller du petit fils de 6 ans à la grand-mère de 82 piges.

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  4. Well, l’adversaire est rarement dans mon viseur personnel. Il y a certes des rivalités historiques ou du moment, mais on doit se réjouir qu’elles existent. Elles entretiennent intensité sportive, passion et donc grands moments.

    Vivement que toutes ces rivalités avec LS, Sion ou même Xamax et GC (et pourquoi pas Bâle un jour) puissent s’épanouir sportivement dans l’élite. Là est, je crois, le grand enjeu à moyen terme.

    Et je plussoie JH25, il y a des cons partout. Et le plus souvent en football ils jouent contre leur club. Et là, pour LS, l’article de Julian et du Prince en témoigne.

    Allez Servette !

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  5. 🙂

    il y a toujours des rivalités – partout

    Inter – Milan
    PSG – Marseille
    MU – MC
    Barcelona – Real
    Benfica – Sporting
    Ajax – Feyenoord
    Torino – Juventus
    Anderlecht – Brugge
    Zurich – Basel
    …..
    …..

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      1. Chelsea-Millwall
        Rome-Naples
        Nice-Bastia
        Olympiakos-Panathinaikos

        Il doit y en avoir des centaines. Avec des dangers plus ou moins aigus.

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      2. Et Martigny-Sion !
        ne pas oublier Terre Sainte-Nyon. Ou les B2 de Prangins-Renens en 1986.

        Plus les serbes, croates, grecs, brésiliens… Et puis, il y a les derbies (MU-MC, Genoa-Samp) et les vraies rivalités parfois très sanglantes qui font passer nos déplacements à Tourbillon pour une aimable course d’école.

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  6. Moi au matche allé à la praille avec mon pote Mike on a bu des bières et beaucoup sympathisé avec des supporter Lausannois en début et en fin de rencontre…Ils sont loin d’être tous comme sa, ils était vraiment cool

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  7. On pourrait aussi causer du service de sécurité lors de ce fameux 29 mai 2013, heinn. Service sans qui vos serviteurs Rams, Prince Igor et Julian Karembeu auraient pu finir dans l’établissement d’en face à roter leurs bières et à répéter leurs gammes; Schaffouse Schaffouse, Schaffouse Schaffouse, Schaffouse Schaffouse….

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  8. Le Stade de Genève n’accueillera pas prochaiement les matchs de l’équipe nationale.

    http://lematin.ch/20328959

    Par contre le Stade est assez bien pour recevoir un Italie – Brésil ou un Barcelonne – Naples. Je ne comprend pas quels exigeances pourraient avoir de plus l’ASF avant de décider de venir à la Praille.

    Mais c’est positif que les dirigeants se soient déjà mobilisés dans le dossier de la finale de la coupe de Suisse et de l’organisation des matchs de qualification de la Nati. Cela montre qu’ils sont actifs!

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    1. D’accord, je pensais que pour les matchs amicaux d’équipes de ce calibre (cités précédemment) les loges et secteurs VIP étaient pleins à craquer et que l’accueil allait avec le standing du match.
      En tous cas dommage que le Stade de Genève soit, pour le moment, un « vient ensuite ».

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