Wil plaqué par ses dirigeants turcs ! 

Ça sentait le roussi depuis quelques semaines, aujourd’hui ça pue le cramé… 

Avenir menacé 

Wil est désormais sans le sou. Repris à l’été 2015 par des investisseurs turcs, avec à leur tête le milliardaire Mehmet Nazif Günal, avec pour ambition de faire du FC Wil un club qui compte en Super League ! 

Ambitions promotion et Coupes d’Europe, les nouveaux propriétaires semblaient n’avoir aucunes limites. Et c’est presque 35 millions de francs suisses qui seront investis en 18 mois, à tous les niveaux du club, tant administratif que sportif.

Mais pour briller, fallait-il encore avoir l’écrin. Avec son stade de l’IGP ARENA rénové mais trop petit, Wil devait s’agrandir pour la Super League et viser l’Europe. Mais le projet devisé a 45 millions de francs, entièrement financé par les investisseurs turcs, n’aura pas trouvé grâce aux yeux de la municipalité de la ville… 

Vexé sans doute et excédés par les deux promotions ratées, Mehmet Nazis Günal a dit stop et tiré la prise 🔌 des finances. Le club st-gallois n’a donc plus d’argent pour payer les salaires parfois faramineux de ses cadres. 

Roger Bigger veut y croire 

Seule solution pour éviter la faillite, réduire les dépenses. Le vice-président a donc réuni une Task Force dans le but de sauver ce qui pouvait encore l’être… Et comme il n’y a plus de rentrées d’argent, il faut bien penser à réduire drastiquement les dépenses. Les joueurs ont donc été invités à accepter une baisse de quatre à six fois leur salaire ! Chaud…mais prévisible malheureusement. 

Si ce fiasco paraissait inéluctable, loin de nous l’idée de presser la tête sous l’eau 💦 d’un FC Wil qui n’a pas besoin de ça. Nous savons trop ce que cela implique comme désillusions… 

Encore une fois, la Swiss Football League risque d’être salie par une nouvelle banqueroute financière de l’un de ses membres. N’y aurait-il pas comme une couille dans le potage, messieurs les dirigeants du football ⚽ Suisse 🇨🇭  ? 

Julian Karembeu 

24 réflexions sur « Wil plaqué par ses dirigeants turcs !  »

    1. Pour le reste, quand Bienne a eu des problèmes, seul Karlen était intéressant, et… on se l’est fait piquer par Xamax. Alors, à Varela de jouer: qu’il nous démontre son utilité…!

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  1. En Suisse, à l’heure actuelle, il y a trop de soucis pour que des investissements liés au football fonctionne.

    Déjà par rapport aux lois, ou les villes/cantons ou je ne sais encore ont toujours le dernier mot et refuse toujours tout… Nos dirigeants mettent toujours des battons dans les roues aux investisseurs…

    Cela a du bon pour certains projets non footballistique, mais on va pas entrer dans la politique…

    Mais il est triste de constater que quand il s’agit d’investissement « sportif », ce n’est pas plus souple avec nos investisseurs… Si on était un peu plus « ouvert », Est-ce que ça fonctionnerait pas mieux?

    Il est facile de toujours jeter la pierre sur ces investisseurs dits « étrangers ». Mais sont-ils réellement aidés ?

    Moi je pense qu’il faudrait plutôt se demander, comment se fait-il que des clubs où des investisseurs étrangers viennent injecter des mio se retrouvent dans ces situations ?

    Il faut commencer à se poser les bonnes questions..

    Car finalement, le foot suisse attire tout de même quelques investisseurs étrangers….

    Si c’était un peu plus libre, notre championnat un peu plus « ambitieux et attractifs » (championnat à 16 ou 18 clubs en SL), l’ASF un peu moins « bête », ces investissements pourraient fonctionner, en tout cas mieux fonctionner, et cela attirerait encore d’autres investisseurs.

    Après, c’est bénéfique à tout le monde… Je pense qu’il y a quelque chose de politique derrière tout ça… les questions doivent se poser à notre direction des sports, et chez l’ASF, à mon avis qui n’engage que moi, le « vrai » problème vient de là-bas

    Pas que, mais en grande partie…

    Peur des faillite, peur des investisseurs, peur du blanchiment, peur de grandir, PEUR PEUR PEUR… le monde du foot à changé, évolué et c’est OUVERT… En suisse, on reste enfermé sur nous même… que nos politiques et l’ASF se rencontre, et fasse grandir notre football !

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    1. Il y a certainement beaucoup de vrai dans tes propos, mais est-ce que tu préfèrerais que le football business prenne le contrôle et fasse la loi en Suisse comme ailleurs et finisse de tuer l’esprit de notre sport?
      Mais tout à fait d’accord avec une augmentation du nombre de clubs dans l’élite, avec toutefois un contrôle très sérieux des finances pour éviter les projets mégalos genre Roger, Chagaiev, et maintenant Mehmet Nazif Günal, tous catastrophiques pour les clubs concernés…

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      1. Je mets pas Nazif Gunal dans le même panier… le mec investit à perte, est prêt à investir encore 45mio sans rien demander à personne et on l’en empêche… Honnêtement si j’avais été lui j’aurai fais pareil… !

        Je suis d’accord avec toi sur le foot business qui prend des proportions hallucinantes… Mais c’est le monde du foot, voir le monde tout court en général qui est comme ça… Du coup on a le choix, soit on suit ce monde et on reste dans le monde du foot et on évolue, soit on fait comme maintenant et dans 10 ans le foot suisse est mort

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      2. D’accord avec toi pour Günal qui ne semble pas être de la même engeance que Pyschar et les deux autres, MAIS… pour un bled comme Wil, le projet était quand même extrêmement mégalo !

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      3. Pas tant mégalo que ça.. un club qui a déjà joué dans le passé dans l’élite, et qui était plus accessible à l’achat que d’autres clubs (tous les clubs ne sont pas vendeurs)

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  2. Moi si je mets plus 20 millions dans un club et que je propose d’en rajouter 45 pour un stade sans que cela coûte à la commune et que des politiciens bien pensant me disent non sans aucune raison à priori, alors je me casse rapide. Il a bien eu raison le Turc. Que St-Gall se débrouille avec leur club et reste à jamais dans le ventre mou de la D2.

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    1. Moi je dis bien dis. Ils vont pas rester ici en Suisse investir des millions si on leur met les bâtons dans les roues. Pour le football Suisse c’est triste, mais en même temps, balayons devant notre porte et ça sera la clef de notre succès.

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  3. Situation déplorable à Wil, que nous ne pouvons effectivement que regretter. A noter quelques differences-clés en Challenge League (CL) d’avec les championnats de 2e niveau qui entourent la Suisse, ce sont les montants perçus venant des droits télé. En CL, ils ne peuvent que constituer une part presqu’infime du budget.

    Le seul vrai salut reste la formation et les partenaires locaux. Et là, Servette a non seulement de belles chances, mais aussi un beau potentiel de développement.

    HS: A ceux qui n’ont pas encore participé, ou seulement sur le match de Zurich, les pronostics des EdS sur le 3e tour restent ouverts pour les 8 premières rencontres du SFC.
    https://enfantsduservette.ch/2017/02/01/les-pronostics-du-3e-tour/

    Vite, parce que dès vendredi soir 10/02 minuit, ceux du match contre Wil ne seront plus pris en compte !

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  4. Je suis sincèrement désolé de ce qui arrive au F.C. Wil.
    Désolé, mais absolument pas surpris. C’est ce qui arrive quand des « investisseurs » sans scrupules pensent pouvoir tout acheter. C’était d’ailleurs largement prévisible …

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  5. Même si cela n’a rien à voir avec la triste situation du FC Wil, la
    SFL doit élargir la SL à 16 ou 18 équipes avec deux tours et surtout prendre la place en ligue europa qu’obtient chaque année Vaduz via la coupe du Lieschtenstein (en plus le FC Vaduz joue dans notre championnat sans être Suisse…) et pour combler les quelques matchs manquants (re)mettrait sur pied la coupe de la ligue, qui pour les plus anciens se souviennent que Servette à l’époque avait glané quelques titres, comme cela se fait en France, Angleterre, Belgique ou d’autres pays et le vainqueur se qualifiant pour une participation à la ligue europa. Ainsi, la « Promotion ligue » deviendrait la seconde division hélvétique et serait aussi ouverte avec 16 ou 18 équipes comme c’est le cas aujourd’hui, ce serait un championnat sem-pro avec des promotions-relégations et ou des barrages comme cela se fait ailleurs.
    Chaque pays a le championnat qu’il mérite toute proportion gardée, il faut que les dirigeants de la SFL arrêtent de regarder que l’argent et s’achètent des lunettes…!

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    1. Absolument d’accord avec toi, On a la place pour 16-18 équipes pro. en Suisse.

      Le fait de jouer 18 fois contre chaque équipe ça le rend moins attractif , permet de creuser l’écart plus facilement (voir le FC Bale, peut facilement se faire + 12 pts sur le 2ème simplement en jouant contre lui)… il faut impérativement repasser aux phases aller-retour et en terminer avec le fait de jouer 4 fois contre les autres équipes du championnat.

      Le fait d’augmenter le nombre d’équipes augmenteras le nombre de match, et effectivement pour les trous on peut faire une coupe de la ligue ou dans le même genre

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    2. De toute façon, le monde du foot est pourri par l’argent et attire de nombreux mégalos dangereux pour l’avenir des clubs.
      C’est pour cela que j’ai un grand respect pour des patrons comme le C. C. du Valais qui fait tout pour son club, qui investit un maximum et qui arrive à attirer 7500 personnes au repas de soutien. C’est pas à Genf que l’on verrait cela.

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  6. Une honte ces politiciens à Wil! Pour une fois qu’un Milliardaire étranger investis dans dans le foot suisse on lui mets des bâtons dans les roues. Il a eu raison de partir et tout envoyée balader il ne mérite pas mieux. Ont peux dire ce qu’on veut, mettre tout ce qu’on veut en place on a l’exemple en Suisse c’est celui qui a le plus gros budget qui gagne depuis 10ans notre championnat. C’est bien de mettre en avant notre centre de formation mais si on a pas les sous pour les garder après sa seras toujours la même histoire.

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