Le menu européen de Servette

 


Bien sûr, l’Europa League est un peu une compétition de pique-assiette, se nourrissant de vagues oboles de la Ligue des champions. Son enseigne est guère étoilée, les déplacements qu’elle implique sont parfois lourds à digérer, toutefois, nous sommes sans doute nombreux à saliver à l’idée de bientôt nous y mettre à table avec les Grenats. Petites statistiques historiques en guise de mise en bouche.

Depuis la fondation des Coupes d’Europe par l’UEFA lors de la saison 1955-1956, Servette a participé à 28 des 65 éditions organisées, dont la première. Les tableaux suivants récapitulent les confrontations entre les Grenats et les équipes des différentes nations. Petites anecdotes : Servette ne s’est encore jamais qualifié au bénéfice des buts marqués à l’extérieur, par contre, il a été éliminé à quatre reprises par cette règle. Servette n’a jamais joué de prolongations ni tiré de coups de pied aux buts lors de ses matchs européens, en revanche, il a été éliminé une fois suite à un match d’appui (par Feyenoord en 1962-1963). Deux adversaires se sont retrouvés deux fois dans l’assiette des Grenats : Munich 1860 et Sturm Graz. Les meilleures performances des Servettiens sont la participation aux quarts de finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe en 1966-1967 et 1978-1979.

Par le menu :

 

Les amuse-gueules

Servette s’est à chaque fois qualifié face aux représentants de huit pays

EDS amuse-gueule

 

Une touche d’aigre-doux

Le bilan grenat est équilibré face aux clubs de deux nations.

 

EDS aigre doux

Les plats de résistance

Servette a eu fort à faire face aux équipes de quatre pays.

EDS plat de resistance

Quelques miettes

Le beau coup de fourchette de Servette lors de la saison 2001-2002 lui a permis d’arracher pour la première fois une qualification face à des Allemands et des Espagnols.

EDS quelques miettes

Des arêtes et des os

Servette n’est jamais passé face aux clubs de huit pays.

EDS aretes et os

 

Des desserts exotiques…

On attend le retour européen de Servette pour connaitre la saveur des clubs italiens, portugais, turcs, islandais, danois, serbes, croates, bosniaques, géorgiens, lettons, estoniens, lituaniens, albanais, russes etc.

 

Par Germinal Walaschek 

28 réflexions sur « Le menu européen de Servette »

  1. C’est toujours un plaisir de voir Germinal reprendre du service au EDS. Même si cela a bien perdu hélas de son piment aujourd’hui,se qualifier pour une coupe d’europe a été pendant bien longtemps le bonheur et le fantasme de tous bons supporters .Je me souviens en 73-74,avant la dernière journée de championnat,Servette a encore une petite chance de se qualifier pour la coupe UEFA,pour cela il doit atomiser Chiasso. Le ….drame pour moi,c’est que le jour du matche je pars en Espagne en vacançes, cruel de partir sans savoir,et a cette époque pas de portable et le téléphone était très cher.J’ai du souffrir jusqu’au lundi, pour apprendre dans un journal que Servette avait gagner 7a1 et était qualifier in extrémiste pour la coupe de l’UEFA,c’était le bonheur ,j’étais heureux,c’était la magie que représentait encore une qualification en coupe d’europe. Comme souvent l’aventure européenne s’est vite terminer la saison d’après,contre Derby County,mais la c’est une autre histoire….

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    1. Tout à fait, à cette époque se qualifier pour l’Europe c’était une aventure, dans l’esprit des gens, il n’y avait pas vraiment de hiérarchie entre les trois compétitions existant à l’époque, d’ailleurs tous les matchs avaient lieu le mercredi soir en même temps. Je ne me souviens pas non plus qu’à cette époque on évoquait la fatigue due aux matchs européens, ou alors très marginalement. Bon, la LNA avait 16 clubs et pour les clubs européens, beaucoup de matchs de championnat étaient un peu de spromenades de santé. Je suis un peu plus jeune que toi et ne peux donc pas remonter jusqu’aux années 1970 dans mes souvenirs, mais les années 1980 ont aussi offert quelques souvenirs : les supporters de Linfield ivres morts parqués je ne sais pas pourquoi en Tribune B un peu au-dessus du kop servettien de l’époque, les fumigènes des supporters de Larissa, des matchs plus feutrés contre des Luxembourgeois, le match contre Slask Wroclaw repoussé à cause du brouillard…

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      1. Souvenirs,le matche de Wroclaw avait été repoussé au lendemain a midi,comme je bossai a cet heure la je n’étais pas content,notre victoire 5a1 ma vite fais oublier cela.Toujours été impressionné par la ferveur des supporters grecs,en 78 contre le PAOK de nombreux cars étaient venus de Salonique.J’imagine que le retour avait été long et difficile pour eux,le PAOK avait perdu 4ao. Le meilleur souvenir en 71 la victoire contre Liverpool,je n’ai pas vu beaucoup de ce matche il y avait trop de monde.C’est ce matche qui m’a donné le virus grenat il y a près de 50 ans,c’est vrai qu’il y a eu des bas je l’avoue,mais il est toujours bien présent.En espérant te voir encore collaborer avec les EDS pour avoir le plaisir de te lire,je te souhaite plein de bonne chose pour toi et ta petite famille.

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      2. Je rejoins ce qu’a dit Obra. Les Grecs sont juste incroyables! Je me souviens avoir été très très impressionnés par les supporters du Aris (les grands rivaux du Paok) en 1999 aux Charmilles (défaite du SFC 1-2 si je me souviens bien). Depuis je suis un peu et de loin le Aris Salonique.

        Un petit exemple de l’ambiance la bas:

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      3. Moi aussi ils m’ont tellement impressionné. Surtout quand ils sautaient tous ensemble. Admirable. J’imagine le derby Panathynïakos olympïakos

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  2. Levée des 1000 spectateurs: les voyants seraient plutôt au vert
    Croisons les doigts
    Et vivement que cet attaquant
    rapide qui prend la profondeur demandé par Geiger arrive vite pour être qualifié le 27 août.

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      1. La suisse est toujours influencée dans ces décisions, pas que par l’Allemagne : aussi la France, l’Italie………..

        Gouvernés par des gens qui n’ont pas de……… et qui copient simplement ce qui se fait autour sans prendre trop de risque….

        Facile les 200k par année

        Mais tout ça, c’est un autre débat 🙂

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  3. Dans mes lointains souvenir la victoire de Servette contre le Réal 2 à 1 en 55/56 puis la victoire 4 à 3 contre Dukla Prague en 60/61 3 buts de Jackie FATTON la victoire à Dynamo Berlin rentré de Berlin à minuit avec l’équipe et 400 personnes qui nous attendais dans le hall de l’aéroport puis ensuite la défaite à Valence que de super moment que 2020/21 soit également dans nos futures mémoire hopp Servette

    Au fait obra nous n’avons jamais su qui avait gagné le pronostique de Servette Sion ??

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    1. Petites corrections 😀
      Servette avait perdu contre le Real tant à l’aller qu’au retour et la victoire à Berlin c’était contre le Hertha, pas contre le Dynamo, mais les souvenirs sont d’autant plus beaux quand ils sont déformés !

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    2. C’est juste. C’est moi qui m’en occupe mais je n’ai pas encore eu le temps de poster les résultats. Et demain je pars en vacances…

      Bref, ce sera pour fin août/début septembre, comme l’envoi des lots…

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  4. HS: personne a de news de Kevin Bua ? Il est sans club depuis le mois de mai je crois… et on sait tous qu’il nous ferait du bien

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  5. Déroute du fc bale ce soir. Dommage, on voit qu’ils ont baissé ces dernières années et qu’ils ne ont plus une equipe niveau coupe d’Europe.

    Beau champion d’Ukraine ce soir malgré tout, et on voit que c’est une equipe qui avait une certaine ambition en Europe il y a quelques années. N’a pas été au bout de leurs idées, mais à encore de beaux restes.

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    1. Je trouve que la formulation « Donetsk n’est pas allé au bout de ses idées européennes », un peu bizarre sachant qu’il y a une guerre plus ou moins larvée dans l’Est de l’Ukraine depuis six ans, que leur stade a été partiellement détruit par des tirs d’artillerie et que leur ville est occupée par les milices pro-russes. Par conséquent, ils jouent depuis 6 ans dans des villes qui ne sont pas la leur. Dans ces conditions, ils ont les reins bien solides pour arriver malgré tout en demi-finale de Coupe d’Europe.
      En termes de distance, c’est comme si le SFC devait aller s’installer à Nantes ou à Salzbourg…

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      1. Ce n’était pas péjoratif mais plutôt un clin d’œil pour eux. Apres je ne les ai pas suivis de près je ne connaissait pas tous ces détails malgré le conflit

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      2. En fait, je viens de me renseigner, Donetzk joue depuis peu à Kharkov et non plus à Kiev, ce qui les rapproche de leur ville d’origine.
        Les clubs ukrainiens qui jouent loin de leurs bases, c’est une longue histoire, dans les années 1980, à l’époque soviétique, il y avait Dniepopetrovsk qui était une fois allé jusqu’en quart contre Bordeaux mais ils ne jouaient pas dans leur ville en Coupe d’Europe car elle était interdite aux étrangers, ils jouaient à Khrivoi Rog sur un terrain tellement pourri que les Girondins avaient menacé de ne pas jouer. Finalement, ils avaient tout de même gagné.

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  6. Le SFC n’ayant pas été européen ces cinq dernières années, son coefficient UEFA est uniquement constitué du coefficient attribué aux fédérations nationales. Autre chose qu’une défaite bâloise aurait permis de se hisser au-dessus des 4500 points actuels et espérer ne pas figurer dans le deuxième chapeau au second tour (si on passe !) .
    La Suisse reste scotchée au 18ème rang, donc par rapport à cette année, cela signifie un tour de plus pour le champion pour arriver aux poules et deux équipes qui commencent dès le premier tour de qualification en Europa League (comme Servette cette année).

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