Avant match: GC sait jouer au foot, nous aussi et pas mal du tout…

Une rencontre traditionnelle ( dimanche 29 août à 16h30) entre deux équipes qui cumulent 44 titres à elles seules! Pourtant, la dernière rencontre des deux clubs en Super League date de 2013 ou Gashi (buteur du FC Aarau maintenant) et Ben Khalifa (parti en Tunisie à l’Espérance Tunis) avaient puni Servette 2-0.

Celestini, le coach Lucernois, a  regardé une équipe sombrer. Et Contini, le nouvel entraîneur de GC, fera t’il pareil?

GC veut faire bien mieux que le triste FC Lucerne. Celestini a pu observer une équipe de nuls alors que Contini, avec GC, saura vraisemblablement nous faire souffrir comme souvent.

GC a très bien joué à Berne d’où il a ramené un mérité match nul 0-0

Nouvellement remonté en Super League, GC et son propriétaire chinois, le multimilliardaire Guo Guangchang dont la fortune est estimée à 6,7 milliards de dollars, sont très ambitieux et veulent jouer les premiers rôles en Suisse. Le club le plus titré de Suisse a été racheté par un conglomérat chinois. Son fondateur, déjà propriétaire de Wolverhampton, a placé son épouse à la tête de GC. Depuis une douzaine d’années, les Sauterelles avalent des couleuvres. Le «Rekordmeister» (27 titres de champion, 19 victoires en Coupe de Suisse) n’a plus rien gagné depuis 2013 (la coupe, dix ans après le dernier championnat) et cette traversée du désert a été hérissée de déconvenues plutôt vexantes lorsqu’on a incarné pendant si longtemps Zurich, l’arrogance et le football suisse, écrivait le journal Le temps.

On ne parle pas du GC nouveau sans parler de l’agent de joueurs portugais Jorge Mendes (très connu avec sa société Gestifute et notamment le représentant de Christiano Ronaldo). D’où la connotation très lusitanienne des Zurichois qui comptent 5 portugais (le gardien Moreira arrivé de Belenenses  comme Sasso est un des exemples) sans compter le suisse d’origine portugaise qui vient de Saint Gall, Ribeiro. Il y a aussi les joueurs non portugais, comme l’espagnol Campana, qui arrive du championnat portugais.

GC a vu arriver le bouillant Abrashi qui n’a pas réussi à Bâle (ex Freiburg en Bundesliga allemande) mais est maintenant capitaine à Zurich. Mais il sera suspendu pour ce match.

Des joueurs comme Gjorgjev (qui a marqué contre nous en Coupe de Suisse et éliminé il y deux saisons), Pusic (l’homme a la très bonne frappe), ou Demahsaj peuvent marquer aussi. GC prend peu de buts (un peu plus d’un par match) et pourra compter sur l’ex-Lausannois Loosli, qui nous a déjà crucifié, venant de rejoindre Contini à Zürich.

Servette joue mieux et peut compter sur beaucoup de joueurs offensifs : Antunes, Imeri, Micha, Kyei, Schalk, Rodelin et Oberlin.

Servette a montré un très beau visage contre Lucerne ce dimanche . GC devrait être tout autre au niveau de l’opposition 

L’assise défensive a été bonne contre les lucernois mais désastreuse contre Bâle. Et là?

Allez les Grenat!

Par Oscar Obradovic

42 réflexions sur « Avant match: GC sait jouer au foot, nous aussi et pas mal du tout… »

  1. Sans vouloir en faire une fixation, force est de constater que GC a lui aussi été pris en main par son multimilliardaire, un chinois en l’occurrence, lequel a fait appel à un recruteur lusitanien pour bâtir son équipe-joujou. Ces infos sont particulièrement intéressantes dans la mesure où GC fut un tantinet perdu de vue suite à son passage de quelques années au purgatoire. Le match qui s’annonce nous permettra une nouvelle fois de jauger le résultat de la politique adoptée par les comités des clubs aux prises ce week-end. Celle des nantis d’un côté face à celle des pauvres de l’autre. En cas de défaite, le Directeur Sportif pourra toujours avancer la sempiternelle et démoralisante excuse de « la formation qui prend du temps » pour mieux masquer la précarité financière dans laquelle le SFC est plongé. Dans cet ordre d’idée, nous attendrons donc de voir quelle sera la prestation de l’espoir Antunes face à un adversaire qui mérite un grand respect.

    J’aime

    1. Parce que ça te fait rêver toi un projet club ferme à la Lausanne ou une vitrine pour un agent de joueurs ? Un club c’est aussi une histoire et des valeurs qui ne sont pas négociables en ce qui me concerne quel que soit le chèque qui est brandit par un éventuel repreneur. On est extrêmement chanceux de se retrouver au main d’une fondation locale dont la politique est saine et qui en plus obtient d’excellents résultats sportifs jusqu’à présent.

      Aimé par 4 personnes

      1. Tout à fait d’accord avec toi.

        La connotation genevoise actuelle du SFC est saine et son histoire ne saurait être bradée aux mains d’un milliardaire malvenu qui ne connaîtrait le nom de la ville et du Canton de par la pancarte de l’aéroport… car parfois, je me demande si l’on en est pas un peu là.

        Je déteste les Pêcheurs, mais en tant que Vaudois, cela m’a dégoûté de voir à quel point les pétrochimistes ont, sur le seul critère d’avoir des milliards, vidé le LS de sa substance vaudoise et régionale. Le look salle de bains et sans âme de la Tuilière avec son tapis de bains en plastoche font pas rêver.

        Donc, chez nous, au Lac de Genève, NON MERCI. Pas de vitrine artificielle. J’adore d’ailleurs notre nouveau VRAI gazon, la top classe !

        ALLEZ SERVETTE

        Aimé par 1 personne

  2. Le grand GC de l’époque n’est plus et ne sera plus. Cette équipe des Sauterelles, détenue et dirigée à l’époque par d’anciens pontes du Credit Suisse de Zurich qui gagnait et dominait à tout va, renversant sur son passage tous les adversaires et ébranlant le monde du football suisse.

    Aujourd’hui, c’est une machine à pognon préfabriquée – comme le devient d’ailleurs et tristement Lugano – qui se présente à nous et dans notre championnat.

    Cette mode de faire a commencé déjà à l’époque avec notamment Chelsea et Manchester City, ce dernier étant un club préfabriqué par excellence, pour ne citer qu’eux.

    Les clubs détenus à l’ancienne par des mécènes de famille, meilleur exemple le FCZ des Canepa, ne sont plus légion, tant ce schéma financier et économique n’a ou n’a plus moyen ni lieu d’être…

    Il va falloir s’y habituer. Ces tiroirs-caisse préfabriqués de Play Station à taille humaine habitent le monde du football à large échelle et l’avenir est malheureusement forgé ainsi.

    Il n’en demeure toutefois pas moins et comme dit plus haut, qu’il nous faut devoir le respect à chaque adversaire quel qu’il soit.

    La nostalgie voudrait que je me mette à regretter le grand GC du championnat aux Charmilles, tant les Sauterelles nous faisaient tourner la tête…

    La réalité d’aujourd’hui est tout autre et ça fait pas rêver, mais GC est bien de retour, sous sa forme actuelle et future.

    Il faudra s’y faire. Dimanche sera un tout autre match. Pas de fantôme en face, mais une équipe qui a faim de gloire et de haut du tableau. La pression est mise ainsi sur eux. Jouons donc notre va-tout, sans complexe et disciplinés.

    ALLEZ SERVETTE

    J’aime

    1. La réalité est que le foot business nouveau, ça marche. Voir l’engouement que Messi suscite au PSG. Une équipe sans âme mais néanmoins gagnante, le public aime ça et plus particulièrement parmi les jeunes. On se dirige vers un drôle de monde.. Où est le mérite dans tout ça? Enfin pour nous permettre quelques économies, on pourra attribuer à notre directeur sportif la mission de couper les citrons à l’heure du thé !

      J’aime

      1. Pour ma part, ce foot-là me fait vomir. Je suis bien content que Servette ne soit pas le club ferme d’un club anglais ou français (suivez mon regard…).

        Si l’avenir du foot, c’est vraiment ça. Ce sera sans moi. Je me désintéresse déjà totalement des autres championnats et des coupes d’Europe. J’ai mieux à faire que de contribuer à engraisser des clubs et des joueurs multimillionnaires.

        On verra comment GC sera géré à l’avenir. Avoir un proprio milliardaire n’est pas gage de succès.

        J’aime

      2. Merci pour ton retour et bon résumé.

        Gageons que notre DS délègue cette lourde tâche vitaminée à d’autres soldats ! ;-)))

        Bien à toi.

        J’aime

      3. @NF

        J’abonde dans ton sens également, ce qui ramène sur certains points à mon post précédent au niveau nostalgique et mon abjection du foot-pognon préfabriqué.

        Bien à toi également.

        J’aime

  3. A part ça, les premiers chiffres post COVID sortent. Bâle à annoncé un déficit pour la saison passée de 30 mio et prévoit de grandes coupes dans le personnel administratif du club. En hockey, Fribourg Gotteron annonce lui une perte de 3 mio pour l’exercice écoulé. Avec de telles pertes, certains clubs vont devoir réduire sérieusement la voilure et là encore on peut mesurer la chance d’avoir une fondation solide derrière nous (et sans mauvais jeu de mot).

    J’aime

  4. Attention à ne pas trop critiquer ces milliardaires, on a eu notre lot de mécènes fortunés aussi et on était bien contents (Roger Cohannier, Paul-Annick Weiler, pour ne parler que des figures sympathiques). Sans dire que maintenant, ce n’est peut-être pas une personne physique qui nous soutient, mais une marque, et celle-ci pèse elle aussi des milliards…

    Cela dit, pour ma part je peine à respecter GC (quelqu’un dans ce blog, tout récemment, n’a pas parlé de sauterelles, mais de cafards, ça m’a bien fait marrer !!), car c’était le FC ASF dans les années 80, chouchou des dirigeants du foot suisse, lequel a honteusement volé le titre de la saison 1983-1984 au Servette.

    A égalité de points à la fin du championnat, nous avions une différence de buts de +36, alors que les cafards en avaient +27.
    C’est alors que l’ASF a décidé qu’il fallait faire un match d’appui pour départager ce qu’il n’y avait pas à départager, le goalaverage étant clair.

    A noter que la même année, en France Bordeaux à égalité de points avec Monaco (mais avec un bien meilleur goalaverage) avait été sacré champion sans besoin d’un match d’appui, idem en Allemagne pour le Stuttgart, à égalité de points avec Hambourg et Moenchenglatbach, et aussi en Espagne, avec Bilbao, grâce à un goalaverage de +23, qui coiffait le Real (+22) !!

    Et lors de ce foutu match d’appui, l’arbitre a sifflé un pénoche contre nous sur une faut inexistante à la 109ème minute (simulation de cette horreur de Kurt Jara).

    Alors notre ami Bertine conchie le FCB pour avoir été le FC ASF il y a quelques années, moi c’est GC pour les raisons qui précèdent.

    Je ne suis pas rancunier, mais celle-là, elle me reste encore en travers de la gorge près de 40 ans plus tard… 🤬🤬🤬

    Bon je me calme, et s’agissant du match de ce week-end, je suis évidemment à fond derrière notre équipe, je suis persuadé que si on le joue comme la 1ère mi-temps du match contre Lucerne, on va pouvoir les battre, les cafards !!

    ALLEZ SERVETTE !!!

    Aimé par 1 personne

    1. J’aime beaucoup ce qui précède, mais attention les
      Cafards, ça aussi j’aime, jouent bien, j’ai suivi leur match contre LS et quelques joueurs, dont un certain Campana, si je ne trompe, seront à surveiller.

      Aimé par 1 personne

    2. On a les mêmes références Chris. Je vois encore Renquin péter un câble contre Daina.

      Je déteste aussi largement plus GC que Bâle ou YB à cause de cette période.

      J’aime

      1. Daina qui était un ancien servettien en plus, mon père me l’a souvent raconter, mais j’étais bien trop petiot pour en avoir le moindre souvenir.

        J’aime

      2. Et le pauvre Renquin qui n’était pas allé à l’Euro pour pouvoir jouer le match d’appui, après le pénalty, il a enlevé son maillot et ne voulait plus revenir jouer…

        J’aime

      3. Ha làlà, mes chers NF et Germinal, vous faites ressurgir des souvenirs bien funestes, je revois maintenant moi aussi Renquin comme vous… L’horreur…

        Et je vais vous raconter le pire pour moi : j’habitais à l’époque à Zurich et pour le retour, j’avais un billet pour le train spécial qui y retournait, donc en plus de la défaite injuste, j’ai dû endurer la joie des supporters zurichois pendant 1h 1/2, ainsi que les chansons à la gloire de GC qui passaient en boucle dans les hauts-parleurs du train, c’était la pire soirée de ma vie…

        Et oui Valid, Daina a été un funeste arbitre anti-Servette, effectivement et probablement pour contrebalancer le fait qu’il avait été servettien auparavant.

        J’aime

      4. Ce ……célèbre matche contre Gc, il y a Renquin qui explose , mais il y a aussi Barberis, il se précipite sur Daina et l’insulte, on comprend très bien en lisant sur ses lèvres ce qu’il lui dit , c’était très chaud…Sur Daina me revient un souvenir, il avait sifflé 3 pénos contre Servette a Tourbillon contre les grenats. J’ai été voir sur Super Servette ,pour affiner tout cela. Cela devrait être en mars 92 ou il a y a eu 4a3, je n’ai pas pu clarifier plus. Ce Daina , il n’a pas du garder un bon souvenir de son passage comme joueur chez les grenats….

        Aimé par 1 personne

    3. Merci Chris pour ce rappel historique. Je ne connaissais pas cet épisode honteux. A vomir en effet.

      Nous avons de la chance d’avoir cet ancrage local avec la fondation 1890 et « Rolex » derrière qui gère le club sainement. L’arrivée de milliardaires étranger ne me gène pas tant qu’ils font pas n’importe quoi et trop vite.

      Je ne serai pas ravi d’être un club ferme mais Ineos avec Lausanne qui lance plein de jeunes (étrangers la plupart certes) c’est mieux que Moldovan avec du bide et claironner « 15 points d’avance sur Bâle »… avec la suite qu’on connait.

      Si cela permet de tirer le niveau vers le haut c’est une bonne chose. On a tous à y gagner. Plus de rythme, plus de spectacle, plus de spectateurs, plus de sponsors. Sportivement, meilleure opposition donc progression individuelle, etc…

      En comparaison internationale les coûts sont faibles pour faire tourner un club de première division mais les rentrées le sont aussi. Donc l’intérêt c’est le club ferme pour développer des talents ou alors du marketing (pénétrer le marché Suisse ?).

      Viser le titre implique de mettre plus qu’YB et Bâle sur 2-3 ans minimum sans garantie de succès (heureusement qu’il reste une part d’incertitude). Quand on sait le potentiel public de GC (à peine mieux que le notre) et surtout celui de Lugano (faible…) c’est pas gagné.

      Ce qu’on doit absolument éviter ce sont les pseudo riches qui pensent pouvoir viser le titre en 2 ans et laisseront les clubs qu’ils ont repris au bord de la faillite aussitôt l’échec consommé.

      J’aime

      1. Cher Mike, comme bien souvent je rejoins à 100% ton analyse pertinente, c’est évidemment sur la durée qu’il faut savoir travailler, avec un ancrage local fort, de sorte que le besoin de résultats rapides ne peut que faire plonger un club qui n’y arrive pas, lorsque son milliardaire de propriétaire s’en lasse et jette son petit jouet (et je ne parle évidemment pas de la Fondation 1890 et de la Fondation Wilsdorf !!)…

        Cela dit, comme tu le relèves avec justesse, il faudrait que nous trouvions des sponsors extérieurs à la Fondation Wilsdorf, qui en fait déjà énormément, afin de pouvoir faire venir quelques pépites, car sinon nous sommes voués à jouer les seconds rôles (en Suisse) d’un pays qui joue lui-même les seconds rôles en Europe…

        J’aime

    4. Merci pour ton clin d’œil et j’apprends un nouveau verbe : « conchier ». Je connais pas.
      Mais les Rhénans continuent d’être actuellement le FC ASF pas il y a quelques années!
      Bien à toi 😉

      J’aime

      1. Hahaha, effectivement j’aime bien utiliser parfois des mots un peu surranés, qui font genre XVIIIème siècle 😉 …

        Ha bon, j’avais l’impression que le FCB n’était plus honteusement favorisé par les arbitres depuis 1-2 ans…

        Bien à toi Bertine !

        J’aime

  5. @Bertine
    @NF
    @Valid

    J’abonde pleinement dans votre sens pour lequel je plussoie à 200% et que j’associe volontiers aux paroles de Jules César qui proclamait fièrement préférer être le premier dans un petit village des Alpes que le second à Rome…

    Qu’on se le dise, et HOP SERVETTE qui fait beaucoup avec de petits mais HONNÊTES moyens!!!

    J’aime

      1. … avant de se faire assassiner aux Ides de Mars, le pauvre: en s’exclamant sous les coups des conjurés: « et toi aussi, mon fils! » à l’adresse de Brutus qui en faisait partie !

        Triste et immorale, cette histoire… en espérant que la nôtre finisse mieux !

        J’aime

      2. Mais vu que son fils n’était pas son fils mais celui de sa maîtresse, l’histoire avec un grand H est bien trompeuse pour le coup. En fait, ça tient même plus de la tragédie grecque mais plus de Dynastie (Michael si tu nous lis depuis là ou tu es) ou autre Top models, quand on y songe deux secondes.

        J’aime

  6. @valid
    Afin de bien saisir de sens de mes propos, il suffit de mettre à contribution un niveau de compréhension écrite situé sur un degré légèrement supérieur à celui de l’illettrisme. Il s’agit ainsi de lire attentivement un texte dans sa totalité sans s’attarder sur un mot de vocabulaire qui pourrait éventuellement poser problème. Plaisanterie mise à part, tout le monde aura bien compris que je fais surtout le procès de la tournure matérialiste et mercantile que prend le football d’aujourd’hui. Malheureusement, et je le déplore, cette politique paie dans la mesure où le public, principalement jeune, ne souhaite assister qu’à une seule chose, voir son équipe battre l’adversaire voire même humilier l’ennemi. Exemple les rivalités Servette-Sion, PSG-Marseille, Barcelone-Madrid, etc.
    Dans ce contexte-là, il faut donc faire un choix. Soit se contenter de jouer les second voire troisième couteaux en évoluant en division d’honneur européenne, histoire de se bercer d’illusion en se qualifiant péniblement pour le troisième tour d’une compétition ou alors faire preuve d’ambition en tentant de jouer dans la cour des grands, statut auquel Genève, ville à l’enseigne mondialement connue, aurait pourtant droit.
    Bien évidemment, faute de sponsors dotés de reins suffisamment solides pour rivaliser avec les plus grands, il ne nous reste. à mon sens, que la voie intermédiaire qui nous permettrait de naviguer sur des eaux qui inspireraient respect et crainte à nos adversaires. Faute de quoi que le comité ait l’honnêteté d’annoncer clairement que ses moyens financiers ne lui permettent pas de faire l’effort nécessaire à l’achat d’une grosse pointure. Il nous en faudrait pourtant une dans toutes les lignes afin de se montrer compétitifs. Nous avons certes un Stefanovic au milieu mais quid de la défense et en attaque ?
    En d’autres termes que l’on cesse de grâce de nous bassiner avec ces histoires de talents du cru. S’il à l’occasion il devait y en avoir un qui ressortirait du lot, il serait aussitôt revendu aux marchepieds YB ou FCB voire pire, toute honte bue, au FC Saint-Gall!

    J’aime

    1. Excuse-moi mais tes avancées lyriques ne sont pas toujours très claires pour les pauvres tâcherons que nous sommes. D’un autre côté c’est tout à fait normal pour quelqu’un qui sait lire avec les oreilles, d’être à ce point au-dessus de la mêlée, j’en suis bien conscient et cherche à rester humble devant tant de magnificence.
      Plaisanterie mise à part, je ne me souviens pas avoir lu ou entendu quiconque du comité, que ce soit son président, DS ou entraîneur, annoncer des objectifs hors de portée. Je pense qu’ils sont parfaitement conscients des moyens à disposition et du travail de fond qui reste à fournir. Et non, ils ne chercheront pas à jouer dans la cour des grands en flambant sur le marché des transferts, ce n’est et ce ne sera pas la politique du club tant que la fondation veillera au grain.Le club se construit petit à petit et cherche avant tout à se stabiliser au plus haut niveau du football suisse et jusqu’ici l’exercice est plus que parfaitement réussi et j’ajouterai que cette politique qui se met gentiment en place existe au hockey depuis le départ/mise au placard du binôme CMS/Quennec et a fait ses preuves au bout de trois saisons, avec une finale atteinte (mais hélas perdue) au nez et à la barbe des plus fortunés de ses adversaires. Comme quoi, il existe des voies médianes à la formule gros budgets/mercenaires/stars et paillettes pour connaître du succès.

      J’aime

      1. Tâcherons, tâcherons, n’exagérons rien tout de même. Juste une boutade bienveillante.. Bref, encore une fois je persiste à dire que le SFC mériterait bcp mieux que ce qu’il est devenu. Je regrette profondément l’époque révolue où il nous faisait rêver. Ce qui m’énerve le plus, c’est la communication annonée de son Directeur sportif qui à chaque reprise fait preuve de volonté minimaliste lors de ses interviews. Cela provoque une exaspération bien légitime de la part des supporters et probablement, enfin j’imagine, un manque de motivation pour les joueurs de l’équipe. Au surplus, même si mon avis devait être minoritaire, j’estime qu’une marque de montres de luxe que le monde entier nous envie, ne fait, prestige oblige, que les choses à moitié. Quelle image renvoit-elle au public de tout bord et de tout pays confondus en mégotant sur les sommes allouées au budget de l’équipe? Bien sûr, c’est mieux que la faillite mais tout de même force est de constater que nous devons nous contenter d’une équipe gérée par l’Oncle Picsou. Pourtant il ne manquerait pas grand’chose pour franchir un pallier supplémentaire. Nous pourrions ainsi devenir l’équivalent du FCB ou de YB en Suisse. Par ailleurs, même si provisoirement le première nommée se retrouve déficitaire, je ne me fais aucun souci pour sa survie… contrairement au SFC.
        « De Dieu de Dieu, tu fais ch…. Jürgen! » (Dit par Guyot à Sundermann avec l’accent genevois bien traînant)…

        J’aime

  7. Mais ça marche très bien avec le hockey. Plein de jeunes qui arrivent à maturité, entourés et conseillers par des routiniers et des résultats plus que probants à la clé. Au foot, on arrive gentiment dans le même cas de figure, avec des Clichy, Sasso et autres Rouiller pour entourer une jeune garde qui ne demande qu’à apprendre. Je te renvoie à l’itw de Geiger très intéressant sur Bluewin qui parle de la dizaine de jeunes dans le contingent de la UNE avec des plans de formation sur trois ans (comprenant certainement des passages par la LNB et 1LP, à l’image d’Antunes ou de Magnin). Tous ne s’établiront pas en LNA et un tri se fera inévitablement. Mais ça me paraît encore le meilleur moyen de renforcer à terme l’équipe en gardant un budget raisonnable (dont la moitié actuellement est assuré par la seule fondation).

    J’aime

    1. Alors ce sujet-là mon cher ami je le connais fort bien. A l’époque de Torriani, j’avais même organisé avec notamment Jean-Pierre Kast une journée « Aider Geneve-Servette » initialement nommée « Sauver GE-Servette » qui avait connu un vif mais insuffisant succès. C’est d’ailleurs ce même Torriani qui avait su un peu plus tard appâter le groupe américain Anschutz qui, budget à l’appui, avait effectivement réussi à redonner à notre équipe son lustre d’autant.
      Toutefois comparaison n’est pas raison. Le niveau du championnat de Suisse est sur la scène européenne nettement plus élevé que son homologue en football. Les grands pays tels la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne etc etc ne sont pas très présents sur la scène européenne. En revanche en Suisse il y existe une vraie culture du hockey et ceci explique cela et moins de concurrences internationale. Ne mélangeons donc pas les sujets svp

      J’aime

      1. Je ne parle que de la politique jeunesse prônée par la fondation et la stratégie pour la conduire qui pour moi peut être transposée d’un club à l’autre tout en étant couronnée de succès.

        J’aime

  8. Le temps révolu où Servette nous faisait rêver est un mythe. Nous jouions devant 5’000 personnes en moyenne. C’est loin de faire rêver.

    On parle de 80-81 (quand j’ai commencé à venir régulièrement au stade avec mon père) où on se fait éliminer par l’immense Sochaux ? Où on finit 7es ?

    Des années suivantes où nous étions les Poulidor du foot suisse, éliminés en Europe par Prague, Donetsk, Larissa, Aberdeen ou Groningue ?

    De la fantastique saison 85-86 où on finit 9e et en plus on perd en finale contre Sion ?

    Des quasi faillites des années 89-91 où on a eu droit à de magnifiques tours contre la relégation ? Ce 3-3 à Fribourg en mars 1990 alors qu’on avait Favre, Bonvin, Sinval et Turkiylmaz dans l’équipe t’a fait rêvé ?

    Servette depuis 1980, ce sont les montagnes russes. Je me souviens que les millionnaires qui nous ont détenus ont tous failli nous faire disparaître (sauf Weiler) parce que leur succession a été un désastre.

    Sous Ambrosetti, Warluzel, Piguet, Lüscher, qu’est-ce qu’on a rêvé !

    Jamais depuis les années 80 nous n’avons vécu une domination du championnat comme Bâle, YB ou GC ont pu le faire. A chaque fois, on montait aussi vite qu’on redescendait.

    Alors, s’il faut encore 10 ans pour construire ce club sur la durée pour atteindre les sommets, j’attendrai. Mais je ne suis plus prêt à subir des passages à la Roger, Quennec ou Pyshiar (ou les 4 autres précédents). J’ai donné.

    Aimé par 1 personne

    1. Je te trouves un peu dur, NF, car dans les années 80, après la saison mythique 1978-79 dont on parle encore maintenant, on a été 1 fois Champions (1985) 4 fois 2èmes, 1 fois 3ème et 1 fois 4ème (7ème, 8ème et 9èmes pour les 3 autres saisons de la décennie). Je ne parlerais pas de montagnes russes…

      Mais c’est vrai, nous n’avons jamais dominé le Championnat suisse sur plusieurs années comme l’ont fait Bâle et YB depuis 15 ans, mais ça ne veut pas dire que c’est impossible, au contraire, puisqu’ils l’ont réussi, eux !
      Evidemment, pour y parvenir, il faut des sponsors qui investissent dans des joueurs, peut-être 1 par ligne comme l’écrivait Yololo plus haut, afin de nous donner une carrure plus importante.

      J’aime

    2. Depuis 1980 peut-être, quoique depuis lors il y a eu tout de même eu deux Coupes (1984 et 2001) et 3 titres (1985, 1994 et 1999) Ceci dit, je pensais surtout aux décennies précédentes et notamment à la saison 1978/1979 où notre équipe a signé un exploit unique dans les annales (championnat, coupe et défunte coupe de la ligue). Maintenant remettre en cause le statut et la réputation dont le SFC peut se targuer en Suisse, soit 17 titres de champions (7 Coupes et 3 Coupes de la ligue) voire même à l’étranger relève de la reconnaissance absolue… Tous ces résultats accréditent le fait que lorsque le SFC avait les moyens de sa politique, oui, il nous faisait rêver !

      J’aime

      1. Tout à fait, et à contrario, pour pouvoir être ambitieux dans le football d’aujourd’hui, il faut avoir les moyens !! Ou se les donner…

        J’aime

    3. Bien sévère NF, j’ai eu le plaisir de bien connaître les années grenats avec le regretté Cohanier comme président. De 75 a 80, c’était du bonheur de suivre les grenats, on arrivait a avoir 20.000 spectateurs voir plus pour certaines affiches….

      J’aime

      1. Inutile de relever contrairement à ce que j’ai moi-même fait. Il y en a qui parle sans connaitre leur sujet, juste pour provoquer son monde…

        J’aime

    4. Je vais continuer à être dur… 17 titres, dont 13 gagnés jusqu’en 1962. 4 titres en 60 ans après. Même si on oublie les 15 années de cauchemar qu’on a traversée, cela ne fait que 4 titres en 45 ans contre 13 en 60 ans.

      Dans les années 70′, on tournait effectivement à presque 10’000 de moyenne. Etrangement, l’affluence a baissé en 78-79. Malheureusement, je n’ai pas connu cette période.

      Oui, nous avons vécu de belles années au début des années ’80 Mais on a vu où cela nous a menés. 1 titre, 1 coupe… et coupé totalement du canton avec des affluences en chute libre. On voit le recul continu des affluences depuis la fin des années ’70. Il y avait en moyenne 2 à 3’000 personnes de moins que 10 ans auparavant. En 1995, après le titre c’était la moitié des années ’70.

      Alors oui, depuis 1980 (désolé, c’est ma référence de supporter), on a vécu de belles choses. Mais il ne faut pas idéaliser un passé qui fut souvent chaotique, avec un désintérêt croissant pour le club.

      Quant aux montagnes russes…
      1979 1
      1980 3
      1981 7
      1982 2
      1983 2
      1984 2
      1985 1
      1986 9
      1987 4
      1988 2
      1989 8
      1990 Tour Relégation
      1991 7
      1992 5
      1993 3
      1994 1
      1995 Tour Relégation
      1996 7
      1997 Tour Relégation
      1998 2
      1999 1
      2000 6
      2001 5

      Titre en 85, 9e en 86
      Titre en 94, tour relégation en 95
      Titre en 99, 6e en 2000.

      Pour moi, ce sont des montagnes russes. On a été constants 4 ans entre 1982 et 1985. Et malgré cela, à cette période sous Lavizzari, le public boudait toujours plus. C’est une réalité.

      Aimé par 1 personne

      1. Pour la période Lavizarri , le manque de soutien populaire s’explique un peu par le coté bling bling de cette période. Voir les Lavizarri, Tornare, et autres arrivés au stade en Ferrari et Porsche cela ne passait pas bien dans le bon Genève. Autre chose aussi la mauvaise gestion de plusieurs situations, le conflit d’égos de joueurs vedettes a pourris les vestiaires. En 81-82, l’équipe fait un premier tour fantastique, a la pause d’hiver Lavizarri fait une …..lumineuse déclaration, pour la saison prochaine il ne va pas renouvelé les contrats de Guyot, Bizzini, Valentini, et que Brigger va venir comme avant -centre, très sympa pour Pleimelding qui avait un premier tour superbe. Bien entendu la suite fut une cata, et le titre promis nous échappa. Comme le disait le regretté Jacques Ducret, c’est dommage qu’avec tout l’argent mis pendant la période Lavizzari, le bilan aurait du être différend au niveau des titres et des parcours européens……

        J’aime

      2. OK, je comprends ton propos, extrêmement bien documenté et argumenté.

        Moi je n’avais pas le souvenir de ces montagnes russes, probablement que j’idéalise des souvenirs, pour lesquels, nostalgie aidant, ne tendent à rester que les bons, les mauvais étant occultés…

        Et effectivement, alors qu’enfant je me souviens d’affluences importantes au Charmilles (moyennes de 8-15’000) (ha, la remontée de grappes de supporters sur la rue de Lyon avant les matches, tout le monde frémissait d’impatience…), on s’est gentiment retrouvé avec un minimum de 5’000 spectateurs dans les années 90 (80 déjà ?), avec des affluences de 10-12’000 pour les derbies contre Lausanne et les matches « importants » contre les bonnes équipes du moment.

        Quelle est la cause de cette lente désaffection ? Difficile à dire, car on continuait à avoir des magnifiques joueurs, voire même des stars, lesquels pratiquaient en général un beau jeu, celui que, justement, Alain Geiger prône enfin à nouveau depuis qu’il est là. Mais la modernité, avec la multiplication d’autres loisirs, l’extension des programmes TV, etc. en est probablement l’une des raisons principales.

        Espérons simplement que le public genevois va revenir, il y a un potentiel, et on voit que c’est possible lorsqu’on considère les chiffres des abonnés et des spectateurs aux matches de YB, du FCB, et même de St-Gall ou de Lucerne.

        C’est au club de faire le nécessaire pour rendre chaque match attractif à nouveau.

        Il y a une piste que j’ai répétée et répétée maintes fois à tous les présidents successifs depuis la faillite, depuis Paco Vinas, c’est qu’il faut reconstruire une passion depuis l’enfance. Quand on a été supporter toute sa jeunesse, on a plus facilement tendance à prendre un abonnement une fois devenu adulte.
        Par conséquent, pour y arriver, et tant que le stade n’est pas rempli, c’est de laisser chaque adulte venir avec des enfants à chaque match. C’est une vision à très long terme, mais il faut à mon avis passer par là.
        Malheureusement, aucun dirigeant ne m’a entendu…

        J’aime

      3. Merci NF.
        J’ai commencé moi-même en 1981 comme supporter aux Charmilles même si je soutenais Servette avant d’aller au stade et ne peux que reconnaître tes chiffres et dires!

        J’aime

      4. Honnêtement, le club abat un gros travail depuis quelques années. Mais on n’efface pas 15 ans de chemin de croix ainsi.

        Et je pense aussi que le bling bling de Lavizzari a fait du tort, mais il n’y a pas que cela. L’affluence a commencé à baisser 5-6 ans avant son arrivée. Pourquoi on avait plus de monde en 75-76 qu’en 78-79 ?

        C’est clair que la faible identification locale n’aide pas. Mais si le club continue à faire le buzz sur les réseaux sociaux, si le public continue de s’enflammer comme il l’a fait parfois en ce début de saison, si les résutlats continuent à suivre et si cette *&#§ de covid veut bien nous lâcher la grappe, il y a moyen d’avoir gentiment des affluences sympas. Et tout ce que cela peut amener de positif.

        Mais il faudra être patient.

        Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.