
Servette et l’Europe c’est une belle et longue histoire. Voici quelques anecdotes gustatives…
Depuis la fondation des Coupes d’Europe par l’UEFA lors de la saison 1955-1956, Servette a participé à 31 des 69 éditions organisées, dont la première. Les tableaux suivants récapitulent les confrontations entre les Grenats et les équipes des différentes nations.
Petites anecdotes
Servette ne s’est jamais qualifié au bénéfice des buts marqués à l’extérieur, par contre, il a été éliminé à quatre reprises par cette règle. Depuis, cette règle a été supprimée alors que Servette aurait pu en profiter lors du match retour contre Genk (2023-2024), ce match s’est terminé par une qualification servettienne à l’issue des prolongations et des tirs au but, deux épreuves que Servette n’avait encore jamais connues en Coupe d’Europe.
En revanche, le SFC a été éliminé une fois suite à un match d’appui (par Feyenoord en 1962-1963). Trois adversaires se sont retrouvés deux fois dans l’assiette des Grenat : Munich 1860, Sturm Graz et le Slavia Prague. Les meilleures performances des Servettiens sont la participation aux quarts de finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe en 1966-1967 et 1978-1979. Lors de la saison 2023-2024, Servette a pour la première fois participé à une phase de poule (Europa League). Et pour jeudi, prudence : les clubs ne nous ont pas souvent réussi !
Menu dégustation !
Les amuse-gueules : Servette s’est à chaque fois qualifié face aux représentants de huit pays.

Une touche d’aigre-doux : Le bilan grenat est équilibré face aux clubs de deux nations.

Les plats de résistance : Servette a eu fort à faire face aux équipes de six pays.

Quelques miettes : le bel appétit de Servette lors de la saison 2001-2002 lui a permis d’arracher pour la première fois une qualification face à des Allemands et des Espagnols.

Des arêtes et des os : Servette n’est jamais passé face aux clubs de six pays.

Des desserts exotiques : On attend les prochaines échéances européennes de Servette pour connaître la saveur des clubs portugais, turcs, danois, serbes, croates, bosniaques, géorgiens, lettons, estoniens, lituaniens, albanais, etc.
Germinal Walaschek
Excellente parcourir cette liste me rappelle pleins de souvenirs. Merci pour cette belle synthèse et espérons que l’on puisse bientôt rajouter une petite ligne verte dans la case de la république Tchèque. Allez Servette!!!
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Ce serait bien de recuperer David Douline… ou en est t’il ?…
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@philippe hors sujet
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Il est en reprise et devrait revenir prochainement…
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Cela fera comme une recrue. Un milieu de plus pour Weiler
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Servette est bien à sa place en Europe
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merci à Germinal pour cet article!
pour info lors de la première édition de la coupe d’Europe en 1955, seuls les vainqueurs des championnats participaient.
Et Servette représentait la Suisse alors qu’il n’avait pas gagné le championnat 1955, mais car ils étaient l’équipe la plus prestigieuse de Suisse.
Personnellement, j’estime que si nous réunissons à éliminer Pilzen et aller en quart de finale et même soyons fous ensuite en demi-finale, cela représenterait en terme d’exploit sportif autant voire plus que gagner le championnat suisse.
mais soyons réaliste, cela sera très difficile.
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Exact, c’est La Chaux-de-Fonds qui avait été champion et aurait dû affronter le Real Madrid
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une fois de plus bravo pour votre super travail qui nous a ravivé plein de bons souvenirs.
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histoire de patienter, on peut aller revoir quelques images des compétitions européennes chez servettiens.ch Europe-histoire | Servettiens.ch
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Servette a disputé la première édition de la coupe des clubs champions européens (comme cela s’appelait alors) parce qu’il faisait partie (par l’entremise de son entraîneur d’alors, Karl Rappan) des fondateurs de cette compétition. Servette fut le tout premier adversaire du Real Madrid dans les coupes d’Europe.
Ceci au détriment du FC La Chaux-de-Fonds, alors champion de Suisse en titre.
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Merci beaucoup pour ce bel article évocateur pour moi de grands moments vécus aux Charmilles depuis les années 80.
Emotionnellement, la chose est d’autant plus belle que les compétitions européennes restent pour Servette quelque chose de rare et d’exceptionnel, mais gageons que cela change à l’avenir.
Nous aurons ainsi l’occasion de vivre des grands matches avec une tout autre visibilité et attractivité, tant notre petit championnat semble quelque peu tourner en rond, puisque l’on joue sans arrêt contre les mêmes.
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Disons que les 2 vont ensemble comme on l’a vu avec Bâle et YB
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La confrontation contre Real Saragosse était mémorable avec un 0 à 0 à l’aller et un but aux Charmilles de Wilson Uruma à la dernière minute dans un stade en délire.
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c’est vrai aussi qu’à cette époque Servette pouvait ce permettre d’engager un joueur comme Fargeon qui composaient avec Pirès les tontons flingueurs du Fc Metz.
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Bordeaux pardon
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Cyrille Pouget non?
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Ah oui! Pardon c’était bien le duo Pirès /Pouget à Metz.
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mais on a eu aussi Philippe Fargeon de Bordeaux qui a signé chez nous en 1989 avec Peter Pazmandy comme entraîneur…ahh Fifi ..on a bien rigolé avec lui…très bon gars..un vrai boute en train dans l’équipe.
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le déplacement à Graz avec l’éclipse solaire…..
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