Quand les émotions ressurgissent du passé…

L’affiche du film et ma fille en toile de fond. Emotions et familiales en perspectives…

Retour sur un film qui nous a replongé dans la légende servettienne, ses joueurs emblématiques et le Stade des Charmilles !

Samedi dernier, nous étions invités par Yves Matthey, le réalisateur du film « Servette, mon enfance » pour découvrir ce long métrage. Aux alentours de 18h45, c’est plein d’entrain que nous avons franchi les portes du Cinelux où est diffusé le film depuis sa sortie. Aucune appréhension, si ce n’est celle de passer un bon moment!

Première séquence émotion dès le départ du film où Yves dédie son film à son frère. Comme beaucoup d’entre nous, Servette s’est avant tout une histoire de famille, de partage avec nos parents, nos frères, cousins, tontons ou amis.

Histoire(s) servettiennes…

Mes premiers pas au stade des Charmilles datent du milieu des années 80, où le Servette compte des joueurs comme Michel Renquin, Lucien Favre, Marc Schnyder; les Valaisans Geiger, Brigger et Barberis; ou les fantastiques José Sinval et John Eriksen! Si Yves Matthey ne traite pas cette période dans son film, qui est axé sur son enfance dans les années soixante et septante, j’ai bien entendu déjà vu des images des exploits servettiens, notamment ceux en Coupe d’Europe face à Liverpool ou au Fortuna Düsseldorf. Et j’en ai surtout entendu parler par mes parents ou mes oncles.

et transmissions familiales !

D’ailleurs, pour la petite histoire, mon oncle Pierre Beiner était à cette époque l’un des jeunes joueurs de l’équipe réserve du SFC, où il avait comme collègue gardien de but et coéquipier un certain Jacky Barlie ! Inutile de vous dire que ma maman, à côté de moi lors de la projection, n’aura pas manqué de me parler des exploits de son frère avec la réserve servettienne !

Mais celui qui m’aura le plus imprégné du Servette des années 70 c’est mon papa. Arrivé à Genève à 18 ans via Casablanca, il ne manquait aucuns matchs. Ses souvenirs sont dès lors devenus les miens, que dis-je, les nôtres, puisque mon frère jumeau a lui aussi été élevé au biberon grenat 🇱🇻!

Samedi dernier, ma fille de 14 ans et mon fils de 12 ans étaient également présents pour cette projection. Comme un passage de témoin, de transferts d’émotions. Mon fils est d’ailleurs un vrai mordu du Servette (ma fille un peu moins pour le moment) et un joueur l’a particulièrement impressionné dans ce reportage historique : Joko Pfister et ses patates dans les lucarnes adverses. Cela dure trente secondes et c’est tout simplement magique !

Le Servette se transmet de génération en génération. Même si l’on n’était pas au stade des Charmilles pour les exploits d’antan, j’ai l’impression de les avoir vécus. Un peu par procuration. Comme une réalité décalée, les émotions bien présentes au fond de moi, de nous.

Ce film, c’est un peu un testament familial. Comme si la transmission de la couleur grenat qui coule dans les veines de mes parents, de non frère et de moi-même coulait désormais dans celle de mes enfants. Une transmission familiale pour l’éternité.

Yves, merci pour ce beau sentiment et ses émotions si pures!

Si vous avez un peu de temps libre, vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉! Mais ne tardez pas trop, toutes les séances précédentes ayant affiché sold out, du monde étant même refusé à l’entrée…

Les dates des projections au Cinélux

Voici la programmation de cette semaine :

  • Jeudi 28 mars, 20h45
  • Vendredi 29 mars, 19h00
  • Samedi 30 mars, 16h45
  • Dimanche 31 mars, 18h45
  • Lundi 1er avril, 18h30
  • Mardi 2 avril, 18h00
  • Mardi 16 avril, 20h45 (Soirée spéciale supporters MicroBuvette)

Reportage de la RTS

Envie d’en savoir plus ? Regardez le Reportage de la RTS consacré au film d’Yves Matthey !

Julian Karembeu

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