Servette subit la loi du champion

On a aimé

  • Clôturer cette belle saison à la Praille. Malgré la défaite, il ne faudra pas oublier que Servette nous aura fait rêver une bonne partie de la saison.
  • La belle partie de la charnière centrale, où Rouiller et Bronn auront été souvent à leur avantage.
  • La bonne première période de David Douline qui aura mis beaucoup d’impact physique dans son jeu. Étonné de ne pas l’avoir vu revenir après la pause…
  • L’envie de Théo Magnin, dont l’abnégation fait beaucoup de bien à l’équipe.
  • Voir plus de treize mille spectateurs à la Praille, dont deux mille Bernois, pour un match sans grand enjeu pour les Grenat.

On a moins aimé

  • Cette nouvelle défaite, franchement évitable, tant YB n’aura pas été souverain.
  • Le manque d’impact offensif face à des Bernois très déterminé et toujours aussi fort et robuste défensivement. Il faudra vraiment ramener du poid en attaque la saison prochaine…
  • Sentir l’équipe un peu déliée, sans souffle dans le moteur. Il faudra vraiment retrouver du jus, de l’envie et de la détermination pour la finale du 2 juin…
  • Voir YB fêter son titre à Genève. Déçu que Servette n’ait pas réussi sur la longueur à taquiner le titre, tant les Bernois n’auront pas été souverain cette saison. Après, les supporters auront été plutôt respectueux entre eux, sans effusion, chacun de leur côté…

Julian Karembeu

14 réflexions sur « Servette subit la loi du champion »

  1. Si tous les joueurs pouvaient avoir la niaque comme Théo Magnin.

    Pour la finale, ça pourrait tout changer.

    UNE FINALE NE SE JOUE PAS.

    ELLE SE GAGNE !!!

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    1. Si seul Magnin a la niaque, cela ne signifie-t-il pas qu’il y a un problème de fond dans l’équipe ? A voir des joueurs régulièrement sur le banc (Guillemenot) ou victime de sanction disciplinaire (Ondua) ou Kutesa totalement transparent, ne signifient-il pas que l’entraineur dirige son équipe d’une main de fer ou ne supporte pas la moindre contradiction, tant il semble avoir la tête près du bonnet ? De plus, quant l’équipe perd 4 matchs de suite et surtout contre le ,relégué (Stade Lausanne Ouchy) à la maison ! sont révélateurs d’un profond malaise. Quant au transfert de N’Same, il ne faut pas oublier que le dirigeant tenant les cordons de la bourse nous a habitués à son aversion à la dépense. Quant à la soi-disante fatigue que d’aucuns mettent en avant, et même si Servette a beaucoup joué cette saison, il faut prendre en compte que dernièrement, Servette ne joue environ qu’un match par semaine et a eu tout le temps pour récupérer… Alors…

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      1. Les séries de défaites ou de victoires ne disent pas tout. Chaque défaite, chaque victoire a son histoire.

        Bien entendu le doute s’installe mais tout n’était pas forcément parfait quand on empilait les victoires ou lors de notre série de 15 match sans défaites. Typiquement nos défaites contre SLO, Winti et Zurich ont l’ont été alors qu’on a été plus dangereux que l’adversaire sauf erreur (les fameux xG).

        Il faut prendre du recul et tenter de comprendre ce qui va moins bien et qui fait que l’équipe est moins dangereuse devant et moins sereine derrière.

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  2. YB ne m’a impressionné que par leur robustesse physique, justement relevée ci-dessus, pour le reste je les ai trouvé assez quelconque. Dommage que Weiler n’ait pas fait jouer quelques jeunes, Ouattara, Lyng, s’était l’occasion… j’ai bien aimé l’association Ondua, le seul physiquement à rivaliser avec les costauds bernois et bon défensivement, et Douline très bon offensivement

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  3. Quelle purge ce match… YB était certain d’être champion, ils n’avaient pas à forcer. Je n’ai donc pas vu le YB impressionnant qui écrasait tout l’an dernier, mais plutôt une équipe solide physiquement (mon dieu les gabarits…) qui ne cherchait pas à marquer à tout prix, mais à contrôler le match. Ce qu’ils ont fait.

    Par contre de notre côté, pfff….. aucun tir cadré, quasi aucune occasion, aucun schéma offensif digne de ce nom, un nombre incalculable de passes ratées, pas de percussion, bref, pas grand chose. Si l’équipe nous a fait rêver lors de son parcours européen et lors de sa série positive (ce qu’il faudra retenir de cette saison), c’est peu dire que la fin de championnat est loin d’être enthousiasmante. Et surtout dans le jeu proposé, avec cette impression que les joueurs ne combinent pas, semblent comme perdus, sans schéma ni idée sur le terrain.

    Pas trop compris la sortie de Douline qui avait fait une première mi-temps plus que correcte. Magnin comme latéral c’est top, beaucoup moins bien au milieu. Quant au corner qui amène le but, Tsunemoto le plus petit grenat au marquage contre Camara le plus grand Bernois … une bonne charnière centrale, sinon pour le reste ….

    Il va falloir une grosse campagne de transferts cet été, notamment dans le secteur offensif, de même qu’une remise en question à tous les niveaux (administratif, staff technique, commission sportive). Les bons résultats européens ne doivent pas cacher l’immense boulot qu’il reste à faire pour asseoir une forme aboutie de professionnalisme au sein du club.

    D’autre part, vu la relégation des M-21, un partenariat avec Carouge me semble opportun.

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    1. « Il va falloir une grosse campagne de transferts cet été, notamment dans le secteur offensif, de même qu’une remise en question à tous les niveaux (administratif, staff technique, commission sportive). Les bons résultats européens ne doivent pas cacher l’immense boulot qu’il reste à faire pour asseoir une forme aboutie de professionnalisme au sein du club ».

      Tout à fait! Il y a encore un sacré chemin à accomplir sur ce plan-là.

      Le mercato hivernal, raté, avec deux joueurs non qualifiés, aucun réel renfort engagé, le départ du meilleur (et seul!) buteur, aura été l’élément qui aura principalement manqué cette saison. C’est si regrettable, tant il y avait une possibilité réelle d’aller jouer le doublé.

      Le manque d’anticipation en début de saison également, alors que Weiler avait été engagé en mars 2023, et qu’il avait donc eu le temps d’observer l’équipe, mais qu’il n’a sans doute pas été consulté pour les démarches sportives en été, excepté pour l’arrivée de Tsunemoto. Il est aberrant de lire dans les médias que des décisions-clés concernant le contingent puissent être prises sans y impliquer l’entraîneur.

      Il s’agit désormais de préparer d’arrache pied la prochaine saison, et cela dès maintenant. Sans quoi, cela pourrait déjà nous ruiner celle-ci. Cela me paraît une plus grande priorité encore que de gagner la Coupe.

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      1. Personne n’a dit qu’il n’y avait de travail. Mais pourquoi ne pas s’appuyer sur le positif pour construire. Ce côté négatif ne donne aucune énergie positive

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      2. @Obra :

        Oui, il faut cultiver du positif. Mais pour cela, il faut améliorer les choses qui ne fonctionnent pas. Sans quoi, nous ne nous donnerons pas les moyens d’évoluer et de franchir ces importants paliers qu’ils nous manquent encore.
        Il y a encore de nombreux manques apparents dans la gestion de ce club. S’en contenter n’amènera rien.
        Cela n’enlève pas que cette saison est réussie. Mais nous devons déjà nous projeter sur la marche supérieure, et sur comment la franchir. Ou alors il ne faut pas parler de titre ou de Coupe, et être clair que notre objectif est de jouer le top6. Je ne crois pas que c’est ce que tous les grenat souhaitent.

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      3. @Obra :
        Que l’on se comprenne bien, tu as raison de relever que cette saison, dans son ensemble, a été incroyable. A tel point que l’on en sort tous cramés, en vrai 😉
        Le positif prédomine, et l’enthousiasme pour la Coupe doit se cultiver, c’est sûr!
        Mais ce n’est ni blanc, ni noir, il faut nuancer je crois.
        La défaite d’hier n’est pas anodine. Il y avait encore l’enjeu d’aller chercher la 2e place. Ok, il vaut peut-être mieux, dans la perspective d’une victoire en Coupe, de ne pas s’être trop focalisé sur cet objectif secondaire de 2e place.
        Mais il y a toutefois un fait : cette fin de saison, avant la finale, laisse un goût d’inachevé. On nous a amené à rêver plus haut que tout ce que l’on a pu rêver sur ces 25 dernières années de supporter. Le soufflé est retombé, pas par hasard, mais parce que des choses n’ont pas été faites de la bonne manière, et à temps voulu. Et cela ne peut pas éviter une forme de déception, voire même d’agacement (car c’est du vu et du revu dans ce club), alors même que, plus que jamais, (et peut-être plus que jamais plus pour un bon moment), il y avait moyen d’aller chercher un titre de champion suisse.

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      4. @Obra : Bien sûr qu’il faut s’appuyer sur le positif, il y en a aussi. L’éclosion de Magnin, la campagne européenne même si nous étions sans doute en surrégime, la bonne tenue défensive.

        Mais quand on a un problème, on l’affronte. Et là, on en a pas mal. Gestion administrative, cohérence des transferts, fond de jeu et schéma tactique, gestion des changements, etc…

        Si on regarde le déroulement de la saison, on a planté le début et la fin du championnat. Nous avons surfé sur la vague quelques semaines, tant en Europe qu’en championnat, mais cela ne doit pas cacher ce qui ne fonctionne pas.

        On attendait de Weiler plus de « modernité » dans le jeu et l’approche des matches, une meilleure gestion de l’équipe, au final je ne suis pas si convaincu. On attendait d’un club professionnel que sa gestion administrative soit irréprochable, toujours pas convaincu et de loin. On attendait d’une commission sportive et de la Direction que les transferts soient cohérents, pas convaincu non plus.

        Alors je veux bien voir le positif de nous avoir fait rêver contre Genk ou la Roma, d’avoir vécu une longue série positive en championnat, mais au final le bilan reste mitigé même si on finit 3ème avec l’Europe à la clé.

        Le chantier reste grand, comme après chaque saison suis-je tenté de dire.

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  4. Le club dans son ensemble n’etait pas encore mature pour passer le rubicon et je dirais que c’est normal au vu du chemin (magnifique) parcouru ces dernières années. Je pense que cette saison est charnière et que c’est maintenant que l’on verra si le club est prêt pour aller plus loin et plus haut après l’expérience vécue maintenant. Si le club est prêt à mettre en place une vision et une stratégie claire avec un budget conséquent, on sera bientôt champion. Il manque encore à mon sens un vrai leader (Président) charismatique, communiquant à l’interne et à l’externe, pour faire passer les messages.

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  5. Un petit match à la Praille, tant rien n’a fonctionné comme il aurait été souhaité. Nombre de passes ratées incalculable, déchet, pas de finition, aucune action mis à part le but annulé. Alors certes, Itten et Imeri ont été correctement ceinturés et la charnière centrale s’est montrée, à peu d’exceptions près (sauf l’action du but bernois), encourageante et travailleuse. Mais lorsque l’on passe au milieu de terrain, le combat a été clairement perdu, donc beaucoup de ballons également et le secteur offensif rendu au quasi néant. C’est inquiétant et mon Fils et moi étions bien tristes du spectacle à la Praille hier soir.

    Quand tu te dis que c’est un gamin comme Magnin qui reçoit clairement la meilleure note de notre équipe hier soir sur le terrain, il y a des questions à se poser pour l’avenir qui est à reconstruire totalement (cf. les posts de Lolito, GrenatDC et tulululalala ci-dessus) sur le plan sportif, administratif et communicatif.

    Oui, Obra, tirons le positif de cette saison réussie dans l’ensemble avec une campagne européenne splendide, une finale de Coupe de Suisse en ligne de mire et cette troisième place qui nous assure l’Europe.

    Mais c’est DEMAIN, comme le dit justement GrenatDC, qui est le plus important à mes yeux également. Le secteur offensif étant le plus urgent car dans un combat, quand tu n’as pas les bons soldats pour viser la cible, tu ne la vises pas et n’atteins pas ton objectif, c’est ainsi.

    Le match de samedi prochain n’est qu’anecdotique, même si assurément, la majorité d’entre vous va le considérer comme un bon entraînement à la finale de Coupe, puisque malheureusement le hasard du calendrier fait que nous devions désormais nous farcir deux fois La Purge…

    L’explosion de Magnin, l’excellence de Tsunemoto, le clubisme Grenat de Rouiller et Frick ainsi que l’abnégation de Cognat sont les principaux aspects que je veux retenir. Pour le reste, passons à la saison suivante qui, nous l’espérons, nous promet encore de belles choses, mais davantage que cette saison encore.

    ALLEZ SERVETTE

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  6. Beaucoup de choses intéressantes (et souvent vraies) dans les commentaires qui précèdent, mais je serais pour ma part un brin plus prosaïque.

    Il faut d’abord se souvenir qu’il y a encore peu, nos Grenats militaient en deuxième division, et que la montée fut surtout et avant tout l’aboutissement d’un (très voire trop) long chemin où le club et son histoire furent tout simplement foulés aux pieds, et pas qu’une fois. Elle fut l’aboutissement de cela, mais pas encore du reste : nous avons rêvé cette saison – et nous avons eu raison de le faire ! – mais c’était encore trop tôt pour un titre.

    Ensuite, pour pouvoir prétendre jouer sur trois tableaux, il faut une profondeur de banc que nous n’avions pas encore : si comparaison n’est pas raison, dans les gros clubs (et indépendamment de la qualité des joueurs), il y a dix types qui attendent sur le banc. Oui, nos gars sont cuits, et ils le sont déjà depuis des semaines.

    Enfin, tout étant lié, un titre est un projet qui se prépare, pas un truc qui nous tombe dessus comme ça – même si cela a pu arriver dans l’histoire, notamment pour des sélections nationales, mais dont la dynamique et le système ne sont pas ceux d’un club. Là aussi, c’était trop tôt, et cela s’est surtout ressenti dans les pannes offensives qui ont été, je pense, notre pire ennemi : on aurait pu prendre les buts qu’on a pris, mais cela aurait tout changé si l’on avait pu en planter d’autres derrière. Un 2-1 au lieu d’un 0-1, un 3-2 au lieu d’un 0-2, ce n’est pas la même chose…

    Quoi qu’il advienne, et si l’on considère que cette saison n’est qu’une étape vers le mieux (le top ?), il faut savoir être reconnaissants et tout simplement leur dire : merci. N’oublions pas le parcours européen, la finale de coupe, et une troisième place, rappelant que Servette en est à son troisième podium depuis la montée. Le club a repris la place qui était la sienne tout en faisant peur à un YB qui, hier, paraissait encore intouchable. Gardons cela.

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