Le réveil des joueurs servettiens a dû être encore plus douloureux après les remontrances de leur Président suite à la défaite à Lugano. Les supporters grenats s’interrogent cependant sur la pertinence de cette intervention très directe dans les colonnes de la TDG.
«C’est vrai, je ne suis pas content. Pas content du tout. Et je veux que les joueurs le sachent.» Servette ne nous avait plus habitués à autant de réactivité de la part de ses dirigeants. Papy Vinas avait toujours une bonne excuse pour ses joueurs car il avait ce côté paternaliste qui le poussait à les protéger contre vents et marées. Sauf qu’à l’époque étaient amateur, semi-professionnel ou professionnel dans une structure amateur. Aujourd’hui les joueurs Servettiens bénéficient du luxe que les footballeurs revendiquent pour exercer leur profession. Un préparation millimétrée de chaque match, un départ la veille dans un bus de luxe pour les déplacements, un séjour à l’hôtel pour que la concentration soit maximum, bref un investissement important par rapport au minibus de l’ère Vinas.
Le Président Pishyar toujours dans la TDG du jour: « Je veux vraiment tout faire pour que Servette rejoigne la Super League. Je mets en place toutes les conditions idéales pour les joueurs, le staff. J’investis du temps, de l’argent, parce que j’aime ce club. Mais c’est pour cela que j’ai aussi des exigences élevées. »
Qui pourrait reprocher à Mr Pishyar de ne pas se contenter d’une défaite honorable à Lugano ? Outre la défaite, le Président reproche un manque de combativité : « A Lugano, j’ai vu trop de passivité. Or je reste persuadé qu’un Servette plus agressif n’avait rien à envier aux Tessinois. Et que si nous avions montré un autre visage, nous aurions battu Lugano.» Contrairement à bien des anciens Présidents du Servette, Majid Pishyar est un connaisseur en football pour l’avoir pratiqué à un très haut niveau. Si nous avons vu un Servette plein de potentiel à Lugano, lui il a vu des joueurs qui pouvaient faire beaucoup mieux. Il a aussi vu des employés liés par un contrat autant moral que financier ne donnant pas leur maximum. En parlant d’Esteban: «Il a fait une très bonne entrée. Il s’est investi à 100% et je suis fier de ce qu’il a montré. C’est ce que je veux voir de la part de tous: un investissement permanent à 100%. » Il fixe clairement les ambitions pour la saison avenir et les exigences.
Lorsqu’il avait accordé sa confiance à Gérard Castella, il avait fixé des objectifs. Quand ceux-ci n’avaient pas été atteints, il avait retiré sa confiance. « Je suis comme cela dans mes affaires aussi, et c’est ce qui fait mon succès. J’offre de bonnes conditions, je fais confiance, j’attends en retour des résultats.»
Cela peut paraitre très cartésien ou très capitaliste mais nous avons eu trop souvent à la tête du Servette des gens qui promettaient sans lendemain. Majid Pishyar n’a jusqu’à maintenant jamais manqué à sa parole et son coup de gueule montre qu’il a des ambitions pour cette saison. Les joueurs connaissent les règles du jeu et ne peuvent pas se sentir tromper par les déclarations de Mr Pishyar. En fait, c’est plutôt une bonne nouvelle pour nous, supporter servettien, puisque nous savons en fait qui est le patron du Servette. Le flou entourant la nomination d’un directeur est maintenant dissipé. Le big boss, c’est Majid Pishyar !!!
Par Oscar Obradovic
Les Enfants du Servette 
juste
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le coup de queule de Pish est juste, tout le monde semble satisfait d’une défaite contre le pseudo favorit, ce Lugano là finira pas mieux que 6-7 place !!! Offensivement, on est zéro, on a eu quoi? 2 occas, 1 but ? et c’est tout. Et on fait, comme d’hab, des cadeaux. ce que veux dire Pish, c’est que si on rentrait dans le lard des les luganais, dès le début avec la même verve qu’a démontré Esteban en 15 min, on aurait gagné ce match 0-3 ! C’est tout! et il a 100 % raison !
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Je suis d’accord avec toi, Oscar. Il y a enfin un patron au SFC, et c’est peut-être le meilleur transfert de la saison. Il paie, je trouve normal qu’il puisse parler, que ce soit via la presse ou par un autre moyen. C’est aussi un moyen de communiquer à l’extérieur en remettant les pendules à l’interne… On est loin d’un CC ou d’un Bernasconi. Majid Pyshiar a une classe que les autres ne peuvent que lui envier…
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La question est de savoir si ca ne met pas trop de presssion sur les joueurs…
Mais sur le fond je suis d accord avec le president.
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Trop de pression, je ne crois pas. Ils sont venus Au Servette pour jouer la montée donc gagner les matchs.
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Que le Président gueule un bon coup est plutôt positif. Maintenant, j’aurai trouvé mieux qu’il le fasse à la sortie du terrain, plutôt que par voie de presse interposée… mais qu’il remette les pendules à l’heure, c’est très bien.
A noter que dans l’idéal, cela aurait été à Niederhauser ou Mac Donald (s’il existe) de crier… mais s’ils ne le font pas, il a eu raison de prendre les devants!
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Il a d’abord parlé aux joueurs selon ce que j’ai compris. D’autre part, Niederhauser a certainement parlé aux joueurs aussi sur les erreurs de la défense ou le manque de combativité à un certain moment du match. Mais quand le Président parle, cela renforce premièrement ce message (les joueurs doivent quand savoir que leur salaire est versé pour une raison précise) et cela montre aussi que le Président et l’entraineur parlent le même language avec les mêmes objectifs. Pour moi, il n’y a aucune interférence.
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J’aime bien cette analyse!
Mais une question, quand vous écrivez: « Majid Pishyar est un connaisseur en football pour l’avoir pratiqué à un très haut niveau », ça signifie quoi plus précisement?
il me manque cette ligne dans la bio de notre président… 🙂
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Là je dois avouer que notre cher Oscar s’est peut-être un emporté à l’insu de son plein gré… Mais dans mes souvenir, Magic a joué à un bon niveau…ce qui est certes assez relatif… Allo, Oscar, LOL ?
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Je ne me suis pas laissé emporter du tout. Il a joué en première division iranienne à Shiraz et a aussi été sélectionné pour jouer en espoir avec l’Iran. Donc, il sait jouer au foot!!!!!
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Merci Oscar… Je dois avouer que ces détails ne m’étaient pas connu. Du autre côté, il fait chaud sur les chaises longues de Saint-Tropez…
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merci! 🙂
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C’est bien que le patron montre qui est le patron. Sur que Magic Pishyar ne fera pas dans le CC de bas étage.
In Magic we thrust.
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