Il y a des personnes qui vous sont sympathiques dès les premières secondes. Boris est exactement ce type d’individu. Le sourire aux lèvres, le regard modeste, les mots choisis pour ne pas froisser, malgré sa rudesse sur le terrain, Boris semble être avant tout une personne attachée aux vraies valeurs de la vie. Rentré tambour-battant en deuxième mi-temps pour pallier à la blessure de Celestini, il nous livre une analyse sincère sur le match à rebondissement de samedi et nous parle, un peu, de lui.

Photo : EDS
EdS: Boris, Tout d’abord bravo pour ta belle entrée sous les couleurs du Servette. On a senti qu’il y avait un vrai battant en toi. Suite aux propos du Président Pishyar, est-ce que tu es rentré sur le terrain avec ce message en tête du fighting spirit?
Boris: Avant tout, je suis rentré car Steve a eu la malchance de se blesser à la cuisse. Le coach a décidé de faire appel à moi et c’était vraiment un match très difficile pour commencer. Je voulais tout donner pour mériter ma place.
Comment expliques-tu cette première mi-temps catastrophique des Servettiens? La peur?
Ce n’est pas un problème de peur. Je ne cois pas. On est rentré je pense, peut-être, avec un excès de confiance et on l’a payé tout de suite en encaissant un but après 3 minutes de jeu. Ensuite on a essayé de revenir et le deuxième but est arrivé. Cela devenait très compliqué et cela a fait douter l’équipe comme c’est toujours le cas dans ce genre de situation.

Photo : EDS
Tu as été jeté dans l’arène en défense centrale et on t’a vu monter pour créer le danger. Tu aurais même pu marquer le but de la victoire. Est-ce le vrai visage de Boris Deugoué?
Je voulais avant tout faire une bon départ à la Praille car le premier match à la maison est très important pour le rapport avec les supporters et la confiance. J’aurais pu marquer, même si ça ne m’est pas arrivé trop souvent en tant que défenseur central, mais c’est surtout l’assist à Tozé qui me fait plaisir (il a un sourire radieux à ce moment là). J’ai dans ma carrière réalisé beaucoup d’assists, surtout au premier poteau. J’aime aller au combat d’homme à homme et gagner ce genre de duel qui crée du danger et peut faire basculer un match.
Toi qui vient de Chypre, tu as l’habitude des ambiances de folie et si nous avons l’impression d’avoir vécu une soirée chaude aujourd’hui, cela devait plutôt être calme pour toi?
Effectivement, les Chypriotes sont chauds. Très chauds. Ici, je suis venu chercher une ambiance plus à l’Européenne, mais aussi une vie plus normale, avec moins de dessous de table… Mais quand même, j’ai adoré le stade de la Praille et l’ambiance était vraiment très chaude par moment. C’était très excitant et on m’a dit que quand il y a plus de monde cela peut vraiment être impressionnant.

Photo : EDS
Tu arrives à Genève dans un championnat qui est quand même très modeste. La Challenge League, cela reste petit au niveau européen. Quels sont tes objectifs en venant ici?
Non non non. Je respecte beaucoup ce championnat. Pour moi, il a une très bonne valeur. Je sais que je vais devoir travailler fort pour être titulaire et je vais le faire.
Mais qu’est-ce qui t’a aussi décidé à venir jouer au Servette?
J’ai aussi voulu venir à Genève pour me retrouver dans une culture plus familière, francophone. C’était nécessaire pour moi. L’équipe est aussi très jeune, ce qui facilite mon intégration. L’ambiance est vraiment super. J’ai voulu me rapprocher aussi de ma famille et de mes amis.
Tu es originaire de la région parisienne?
Oui j’ai grandi dans le 20ème et j’y ai tous mes amis. Et il y a aussi ma femme et ma petite fille Maïlis qui comptent beaucoup dans ma vie. Etre ici à Genève va permettre de retrouver tous ces gens importants pour moi et je vais pouvoir donner mon meilleur pour que le coach puisse compter sur moi à l’avenir. Je suis venu à Genève pour tout cela.
Propos receuillis par Oscar Obradovic
Photos et Montage photos par Alois Figo et Prince Igor, respectivement
Bravo Boris t as fait un super match samedi ….
Continue…
je confirme il est sympathique et super joueur.
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Une petite mise au point. Boris n’a pas de jumeau mais c’est Prince Igor qui louche un peu…
En tout cas merci Boris pour ta grande gentillesse et t’as remarqué que je n’aies pas mentionné ton club de coeur… Il y a trop de Marseillais partout…
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Non mais dis donc, petit insolent, insinuerais-tu que j’ai pu boire à l’insu de mon plein gré des substances illicites ??? Moi je dis que j’en ai vu deux samedi soir… Bon, après le match, j’admets que si tu n’avais plus toute ta voix, moi je n’avais plus toute ma tête…Ahhhh, mais alors dis-moi pas que c’est pas vrai,ils ne sont pas jumeaux alors ? Dommage, ça serait bien d’en avoir 2 comme lui!
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Bon, à part ça, l’excès de confiance paraît assez avéré, et ça fait souci. C’est même assez grave. Quand on revoit bien les buts et actions d’Yverdon à la télé, on voit que sur le 1er Challandes fait une marquage à 3 mètres, que sur le deuxième il se gêne avec Kusunga pour que finallement personne ne touche la balle, qu’ensuite Kusi s’arrête alors que Challandes quitte la zone pour laisser tout deux l’attaquant vaudois marquer dans le but vide ! Ensuite, sur le 3ème but, kuzi perd lamentablement et tout seul la mal sur ce même attaquant, simulant une blessure imaginaire pour ne pas avoir à courrir derrière la fusée verte et laissant le pauvre Celestini se faire bouffer en vitesse pure. Et je passe l’action de la 42ème où le millieu vert traverse notre terrain en dribblant 5 grenats, dont Challandes et De Azevedo pas très inspirés en la circonstance. Mais bravo à Tréand, Mati et Toze pour leur remarquable performance d’ensemble.
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C’est Boris, le sujet de la conversation…
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Et bien bravo Boris pour ta bonne entrée en matière servettienne! Et continue à souffler dans les bronches des attaquants adverses, de leurs mettre un (petit) coup de savattes de temps en temps et de les marquer à la culote. S’ils ne sont pas dégouté après ça…
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Heureux de découvrir le joueur en dehors des terrains. Il a l’air très sympa, en effet. Et bien sûr, je suis ravi de ses performances sur le terrain. Espérons que cela continue sur cette lancée et que nous ayons la chance de le voir souvent sur le terrain!
Juste un peu inquiet pour sa famille. Si j’ai bien compris, sa femme et Maïlis sont à Paris. Il est certes plus proche que lorsqu’il était à Chypre… mais ça ne doit quand même pas être facile. Savez-vous s’il envisage de faire venir sa famille à Genève, si son intégration au club se passe bien?
En tout les cas : bravo et merci, Boris!
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Si Boris ou sa famille te lisent, ils peuvent répondre à ta question en cliquant sur le lien…
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