Tous unis pour changer l’histoire!

Que le constat est cruel! Que le bilan comptable est mauvais! Que la situation est grave! Depuis la trêve de la Nati il y a maintenant plus d’un mois, les ambitions grenats sont parties en fumée. Pire, le spectre de la rélégation est revenu hanter les esprits pour nous offrir une nouvelle saison de désillusion et de peur. Nous, supporters Grenats, appelons à l’aide…

Photo: TDG          Adaptation: EdS

Il y a encore un mois, vous auriez croisé un supporter Grenat dans la rue et il vous aurait expliqué avec fierté que les 6 premiers matchs de la saison et ses maigres 7 points étaient le prémice d’une ère nouvelle. Le rageant mais prometteur match nul à Bienne en était la preuve. Stade Nyonnais, Wohlen et Locarno, enfin 3 équipes qui ne figurent pas dans le top5 de l’année passée qui allaient permettre de redonner la gloire au Servette. Un mois et 4 matchs plus tard, le constat est alarmant. Retour sur  les dernières semaines d’horreur.

La première pierre à l’édifice

12 Septembre 2009: La journée était pourtant parfaite. Le stade de Colovray allait comme un gant à la large cohorte servettienne qui s’était déplacée pour enterrer les vieux démons grenats. Si Nyon avait été le théatre du désarroi servettien lors des dernières saisons, tous en étaient convaincus, il n’y avait que tendre la main pour cueillir les 3 points de la victoire contre des jaunes et noirs encore honteux d’avoir encaissé 9 buts (record absolu) à Thoune.

17h30: coup d’envoi du match
17h35 bourde de Kusunga et but de Besseyre
17h58: second but de Nyon sur une seconde bourde de Kusunga
19h24:  Un coaching aléatoire (Tozé sur le banc, De Azevedo en latéral gauche, 3 changements en un seul à la mi-temps), une malchance organique et la cohorte servettienne quitte Colovray avec l’humiliation que seuls les grandes équipes prétentieuses peuvent connaître.
Lundi 13 septembre: Le Président Pishyar est prêt à tout changer s’il le faut!

bilan: 0 point sur 3

Une semaine pour rien

Cette fois-ci, les erreurs du passé seront la force de demain. Les Grenats ont appris de leur échec et les 2 matchs dans leur fief calviniste allaient permettre de les remettre dans la course (laquelle?). L’entraineur, confirmé dans sa position pour une semaine encore, affichait avec détermination sa confiance en une équipe batie pour le futur. Les coupables étaient punis (Kusunga dans les tribunes) et le grand buteur Tozé quittait le coin des punis pour retrouver le gazon.

Mercredi 23 septembre – 20h31: ballon arrêté – but de Wohlen (0-1)
Mercredi 23 septembre – 21h01: dégagement raté – but de Wohlen (1-2)
Mercredi 23 septembre – 22h05: Le Président Pishyar est fâché et ne laissera pas les choses continuer ainsi.

bilan: 1 point sur 6

Une semaine pour rien (suite)

Locarno, c’est quand même une équipe avec la seule ambition de se maintenir en Challenge League. C’est aussi un des cancres de la saison passée. Gimenez parti, il reste uniquement Senger pour inquiéter un Servette déterminé.

21h51: ballon arrêté – deuxième but de Senger (2-2)
21h52: contre attaque – but de Rossini (2-3)
22h05: Le Président Pishyar ne lâchera pas son équipe et son entraineur. Il est fier de leurs combativités.

Bilan: 1 point sur 9 possibles

La preuve par 4

Shaffhausen, c’est une équipe taillée sur mesure pour Servette. Une seule victoire à domicile qui remonte au 15 août et depuis, Lugano est venu marquer 5 buts, Vaduz est venu chercher 1 point. Cette fois-ci, avec la détermination et la volonté démontrées lors des 2 derniers matchs, Servette allait distancer un concurrent à la première ligue (faute de regarder vers le haut).

Samedi 3 octobre – 20h11: ballon arrêté – but de Katanha (1-0)
20h45: ballon arrêté – but de Kolher (2-0)
21h21: 2-2 sur une magnifique remontée des Grenats.

Servette n’a pas su passer l’épaule contre une équipe de bas de tableau. Pire, Servette a failli perdre ce match qui l’aurait placé en position de relégable.

Bilan: 1 point sur 12 possibles

Lead or not to lead (conduire/diriger – mot choisi par le Président Pishyar)

A 14 points du leader et 2 points des 2 premiers relégables, Servette est une équipe de bas de tableau qui ne cesse de promettre des lendemains meilleurs qui n’arrivent pas. Le Président Pishyar a 3 semaines devant lui pour mettre en place un plan de survie. Nous ne doutons pas de son sens du leardership et sa capacité à prendre les décisions (Gérard Castella aurait rêvé certainement d’avoir eu droit à autant de mansuétide que WN).  Nous attendons maintenant une réaction digne et proportionnée à l’urgence de la situation. Il en va de la survie d’une entreprise , d’un club, d’un mythe qui sont tous en péril.

Par Oscar Obradovic