Le SFC mis à l’ombre…ou simplement sous la neige ?

Constat désagréable, avec un relent un tant soit peu morbide, que l’on pourrait carrément ranger dans la rubrique nécrologique de notre quotidien genevois »préféré à l’insu de notre plein gré » : le SFC ne fait plus parler personne, que ce fut pendant les fêtes ou même après, malgré le retour à la normale.

Ombre ou neige ? Pas la lumière en tout cas (Photo : EDS)

Préocupant

17 titres de champions, des Coupes à la pelle pour l’un des plus beaux palmarès du sport suisse. Pourtant, le SFC brille actuellement par une absence aussi préoccupante que le nombre des dossiers importantissimes à régler en ce début de saison.

A l’heure où le GSHC est qualifié de phénomène par la TDG et squatte les pages du quotidien autant que les premiers rôles, le SFC a complètement disparu de la circulation…médiatique.

Pour preuve ? Aucun article digne de ce nom, même dans le plus quelconque des médias locaux. D’ailleurs, pas mieux sur les sites spécialisés (nostra culpa). Ne parlons même pas du site officiel qui n’a pas pondu le moindre article depuis le 21 décembre 2009 ! A tel point que l’on ne sait même pas quand le SFC reprend l’entraînement !

On se réveille !

On pardonnera au SFC, en particulier à son webmaster en chef qui doit encore fêter le nouvel an russe, mais bon, quand je vois le nombre d’articles sur le site de nos voisins tout de rose horrible vêtus (dis donc, mon cher Oscar, au lieu de préparer ta bamboule pour tes 40 balais, tu crois pas que tu pourrais nous terminer cet article sur Tromignon, hein ?!?), c’est aussi énervant que de ne pas avoir mon nouveau maillot du SFC, pourtant promis depuis des lustres !

Les soucis

Côté joueurs, outre le fait qu’il manque toujours une vraie colonne vertébrale de cracks dans l’équipe, plusieurs cas sont à régler :

– Duruz, invisible man 2 ?

– Challandes, la voix au chapitre ?

– De Azevedo, la fin de la déprime ?

– Braizat, le retour de la momie ?

– Tréand, le réveil ?

– Eudis, le…, la…, les…

– Toze, à faire (plus) jouer…juste pour marquer et faire marquer

– Esteban, à ménager et/ou à acheter ?

L’avenir ?

Des cracks, à pister, à tester et à engager…avant le mois d’août prochain ! Mais le SFC en a-t’il véritablement les moyens actuellement, sans direction sportive claire ? Poser la question est y répondre, au vu des dernières saisons qui se répètent inlassablement.

Officiellement, des négociations sont en cours pour le poste de directeur sportif. C’est bien de ne pas se précipiter, comme pour l’engagement de Grégory qui n’aura pas joué une seule minute alors qu’il a été engagé pour renforcer la défense. Hallucinant. Bref, passons. Mais c’est aussi bien de comprendre que si on veut être compétitif en août, il faut maintenant vraiment commencer à se bouger le c… sur les dossiers sensibles.

Le SFC sous la lumière ?

En vérité, il ne manque pas grand chose pour que le SFC revienne à la lumière. La fin du premier tour fut bonne, Alves ayant indéniablement fait du bon boulot. Toze, Esteban, Kouassi et Gonzales (sur la fin) ont souvent sorti leur match et sont porteurs d’espoirs pour un deuxième tour qui sera décisif pour l’avenir du SFC.

Bref, il est absolument indispensable que tout le club non seulement continue sur sa lancée, mais surtout mettent la vitesse supérieure pour préparer activement la saison prochaine, celle des grandes ambitions, de toutes les attentes pour le peuple servettien.

On compte sur vous.

Alleeeeeeeeeez Servette !

Par le Prince Igor

6 réflexions sur « Le SFC mis à l’ombre…ou simplement sous la neige ? »

  1. Ce silence est effectivement inquiétant. On commence à en avoir l’habitude. Le Servette a encore beaucoup à faire sur le plan sportif pour pouvoir prétendre jouer les premiers rôles de la… 2e division suisse. Il manque énormément de choses. Les incohérences sont toujours de mise. Cela en devient véritablement lassant. Il n’est finalement guère étonnant que le club tombe dans l’indifférence médiatique : on a le sentiment que rien ne bouge. Et à force… on s’en lasse. Pire, avec le temps, cela s’inscrit finalement dans l’ordre de la logique. Cela ne surprend même plus. Comme si le club était définitivement rentré dans le rang. Comme il est bien loin le temps où le club jouait les premiers rôles en Suisse et faisait parler de lui à l’étranger. Ce temps est-il pour de bon à ranger dans l’Histoire? Dans la légende? Dans la nostalgie des temps révolus?
    Les regards peuvent se tourner en direction des dirigeants. La question qui se pose est inlassablement la même… Aussi compétents soient-ils dans leurs domaines de prédilection, le sont-ils en matière de football?! Quelles sont leurs réelles connaissances à ce niveau..?
    A ce titre, force est de constater que leur CV ne plaide guère en leur faveur.
    Oui c’est lassant… Et ce silence.. terriblement frustrant.

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  2. Et puis… M. Pishyar a été décrit dès son arrivée comme un homme d’affaire à la pointe, richissime, quasi milliardaire (?). Il a lui-même affiché d’énormes ambitions. Faire du Servette un club champion de Suisse dans… 4 ans.
    Mais, depuis son arrivée, aucun transfert digne de ce nom. Que des prêts, ou des transferts insignifiants, à la limite du « qui ne veulent rien dire ».
    On critiquait Vinas. On critiquait sa politique trop empreinte d’un courant frileux digne du gagne-petit.
    En comparaison… et compte tenu du contexte, que dire alors de M. Pishyar après plus d’une année passée à la tête du club?
    Finalement, ils n’ont pas l’air si éloignés que ça… Dans le fond.

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    1. Il y a tout de même de grosses différences entre Pishyar et Vinas :
      – Pishyar respecte les supporter, Vinas non
      – Pishyar a investi beaucoup d’argent personnellement pour professionnaliser le club, Vinas a investi…du temps
      – Pishyar n’est pas un dictateur
      – Pishyar veut ramener le club en Super League et ne se contentera pas de la Challenge League comme Vinas.

      Finalement, ce qui décribilise Pishyar, c’est la gestion de la politique sportive. Il a pensé qu’en professionnalisant les cadres de l’effectif, l’équipe serait plus compétitive…

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      1. Mais si, M. Vinas respectait les supporters.
        A chaque fois que j’ai envoyé des mails de protestation, il m’a répondu. Il m’a même
        invité dans son bureau pour m’expliquer
        pourquoi il avait refusé le dossier Pischyar. Laissons tranquille une fois pour toute M. Vinas, qui a fait honnêtement ce qu’il a pu!

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  3. Je ne dirais pas que cela le décrédibilise mais plutot que cela montre le chemin qu’il y a encore à parcourir. Comme pour Alves, il veut faire un choix réfléchi et je pense que les faits lui ont donné raison.

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    1. il faut pas commmencer à critiquer notre président. Il a professionnaliser Servette, il faut faire un pas à la fois on a fait quand même un grand pas en avant, même si les résultats ne suivent pas… dans le foot il n’y a pas de miracle et je suis sur que nous sommes sur le bon chemin.Ca fait 30 ans que je suis le Servette et il a toujours joué avec mes nerfs…on doit montrer que nous sommes derrière le club bientôt nous remonterons et c’est certain. Nous le ferons plus facilement avec Pishyar qu’avec Vinas tout en remerciant ce dernier pour la reprise après la faillite.

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