Si le Servette FC a collectionné les erreurs de casting ces dernières années (Duruz, Challandes en sont les dernières victimes), on doit bien dire que l’arrivée en provenance de Côte d’Ivoire du jeune prodige africain est un véritable coup de maitre. Retour avec le principal intéressé sur 5 semaines (346 minutes) de folie qui ont vu le jeune Xavier devenir une pièce maitresse du jeu servettien!
Photo: Site Officiel Servette FC
EdS: Xavier, les EdS voulaient absolument avoir ton interview car, comme nous venons de le dire au Président Pishyar, avec des joueurs comme toi on construit une équipe de Champions League. Comment as-tu fait pour t’intégrer aussi vite dans l’équipe alors que tu es passé du soleil et la chaleur africaine au froid général de l’helvétie loin de ta famille?
XLK: C’est avant tout grâce à Dieu et à tous mes coéquipiers qui m’ont vraiment accueilli avec une grande gentillesse.
EdS: Mais cela fait partie de ta personnalité d’être aimé tout de suite par les gens qui t’entourent?
XLK: Oui j’ai cette chance que les gens soient souvent gentil avec moi. J’aime aussi mettre de l’ambiance.
EdS: En tant que footballeur, comment décrirais-tu ta force première?
XLK: Je suis un vrai défenseur et je suis aussi un athlète. J’ai du coffre!
EdS: Mais rassures nous, tu ne prends aucun produit dopant car t’es un véritable extra-terrestre sur le terrain!
XLK: (rires) Mais non, rassure-toi. Je suis propre!!!!
EdS: Tu te décris comme un joueur défensif mais tu nous montre bien d’autres qualités sur le terrain…
XLK: Mais je suis aussi un joueur polyvalent et je me sens bien partout. Je veux juste me donner à fond partout où le coach me fait jouer.
EdS: Comment vois-tu la deuxième partie de saison? Vas-tu encore t’améliorer?
XLK: Mon problème reste la dernière passe. Je dois m’améliorer dans ce secteur.
EdS: Si on en revient à ton parcours, réalises-tu tout ce qui t’arrive?
XLK: Dieu a été généreux pour moi. Je le sais.
EdS: Mais il t’a aussi pris ta famille, ton pays et son soleil, car tu es loin de tout ici. Comment le vis-tu au quotidien?
XLK: C’est vrai que ma famille me manque. J’appelle tous les jours pour me donner le moral mais aussi pour avoir leur conseil. C’est surtout mon père que j’écoute beaucoup mais maintenant il y a aussi ma chérie…
EdS: Es-tu entrain de me dire que tu as laissé une jolie Ivoirienne toute seule au pays?
XLK: Mais non j’ai confiance. En plus elle devrait venir me rejoindre. Je voulais savoir comment c’était ici et je voulais m’acclimater en premier mais j’aimerais la faire venir pour les prochaines saisons.
EdS: Revenons au foot et à prochaine Coupe du Monde en Afrique du Sud. Ton pays a vraiment tiré le gros lot avec le Portugal et le Brésil. Tu vois quelle coupe pour la Cote d’Ivoire?
XLK: Oui je sais qu’il y a de grandes équipes mais on va joueur notre partition et on verra bien.
EdS: Connais-tu des joueurs dans l’équipe nationale?
XLK: Je connais surtout des joueurs de l’équipe espoir avec qui je joue. Je connais un tout petit peu aussi Doumbia (qui quittera YB cet été pour la Russie) avec qui j’ai joué une fois.
EdS: Doumbia, il me fait penser à toi. Un battant qui ne lâche rien. C’est la carte de visite des joueurs ivoriens?
XLK: Tu sais, on ne vient pas tous de familles riches. Si tu veux t’en sortir et aider ta famille tu dois te battre très fort. Pour moi, le foot c’est tout et je vais toujours me donner à fond.
Propos reccueillis par Oscar Obradovic
Les Enfants du Servette 
C’est un bon gars, ce Kouassi. Je me réjouis de le voir plus à l’oeuvre car ces premiers matchs dans l’équipe première peut faire des envieux à certains autres joueurs du club.
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Une de nos trop rare satisfaction de ce premier tour.
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