« Je suis à l’origine de la venue des trois Portugais »

C’est João Alves qui l’affirme. Il y aura bien trois portugais (au moins) au Servette FC. Est-ce à dire que l’arrivée de Lassana Camara est désormais officielle?


Soares, Mendes et…?

Dans l’entretien que notre entraîneur a accordé à la TG du jour (tiens, ils bossent de temps en temps ceux-là?), il confirme qu’il est à la base du recrutement fait dans son pays natal. Il confirme même la présence de trois recrues portugaises (et lisboètes?) cette saison au SFC : « Je travaille en étroite collaboration avec mes assistants, Oscar Londono et Carlos, mon fils. Je suis à l’origine de la venue des trois Portugais ».

Le troisième larron devrait être sans doute « Sana » Camara dont nous vous parlions avant-hier (https://enfantsduservette.ch/2010/07/13/sana-la-perle-manquante-du-sfc/), le jeune milieu de terrain serait à n’en pas douter un renfort de choix pour l’animation offensive du Servette FC.

Reconstruire pour mieux gagner?

João Alves le dit sans détour, Servette ne part pas dans le rôle du favori cette saison : « Servette a perdu sa charnière centrale, puis son trio qui opérait derrière Eudis. Alors je dois reconstruire, comme un ouvrier du bâtiment ou un chirurgien qui recolle les morceaux. Servette ne se trouve pas en pole position« . Une façon de s’enlever un peu la pression? Toulours est-il que notre entraîneur et son staff ont choisi tous les joueurs recrutés pour participer à « l’aventure promotion ». Même si Servette n’a pas de moyens démesurés, il apparaît tout de même que lorsque le groupe sera au complet (M’Futi, Esteban, Camara, X, Y et Z) et que la mayonnaise aura pris, notre druide pourrait bien afficher une équipe capable de titiller les première places de la catégorie…

C’est finalement l’objectif de tous les amoureux du Servette…et ce que l’on nous a promis.

Julian Karembeu

10 réflexions sur « « Je suis à l’origine de la venue des trois Portugais » »

  1. A l’entendre, on n’a pas l’impression qu’il est très satisfait du recrutement, l’ami Joao.

    En lisant entre les lignes, il dit qu’il n’a pas un effectif pour monter…

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  2. Bon quand on connait la difficulte de faire les interviews en francais avec joao Alves, je me demande s’il n’y a pas un peu d’interpretation. Je ne serai pas surpris d’avoir un communique du club…

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  3. Joao Alves pose un regard clair et lucide sur la réalité de son club à l’aube du nouveau championnat. Il sait que les nombreux départs ne seront pas évidents à remplacer. Sans aucun doute, il aurait souhaité pouvoir continuer à construire autour de ces joueurs-là. Ils parlent bien évidemment des dommages de perdre l’axe de la défense et trois joueurs-clés en soutien d’Eudis, ce que beaucoup de suppporters mentionnent sur le forum. Les dirigeants, M. Pishyar en tête, ne souhaitent pas divulguer de chiffres. Mais notre entraîneur parle clairement d’un budget limité, pas à la hauteur des autres clubs favoris de la ligue. On peut se poser des questions sur ce point-là. En affichant clairement l’objectif promotion, il est étonnant que le club ne s’en donne pas clairement les moyens. Etonnant aussi que le Servette ne puisse pas rivaliser avec les plus gros budgets de la ligue.

    Maintenant, il reste du temps pour effectuer certains transferts, surtout sur le plan offensif. En engageant encore 2-3 bons joueurs dans ce secteur, l’équipe commencera à avoir de l’allure. Le problème sera le manque de cohésion au départ, avec tous ces changements. Mais le talent et l’expérience de Joao Alves peuvent apporter de la magie à ce « presque » nouveau contingent. Si la mayonnaise prend, et on peut faire confiance pour cela en notre entraîneur, le Servette peut briguer les premières places. Le club ne manque pas de talents, à commencer par Mendes, Soares, Routis, ou encore les « anciens » De Azevedo et Eudis.

    Une saison aux enjeux essentiels que le Servette ne peut se permettre de rater. Avec ce nouveau contexte, cela risque fort de se résumer à un : « ça passe ou ça casse ».

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  4. TDG Ciao Merci pour tout votre boulot

    OLIVIER BREISACHER | 15.07.2010 | 00:00

    Servette entamera le 25 juillet sa cinquième saison (déjà!) en Challenge League. Le point avec l’entraîneur Joao Alves, qui cherchera à confirmer la bonne impression laissée au printemps dernier par les Grenat, finalement quatrièmes au classement final. 

    Joao Alves, le site Internet du club, la campagne d’abonnement et les nombreuses affiches dans les rues annoncent clairement la couleur: l’objectif, c’est la Super League…

    En ce qui me concerne, mon objectif, c’est de gagner le premier match puis le deuxième et ainsi de suite. Je prends les défis les uns après les autres. Je suis ambitieux, mais je ne peux pas conquérir et la terre et la lune. Après vingt-cinq ans dans le métier, je garde les pieds sur terre, je n’ai jamais été un vendeur d’illusions ni un faiseur de miracles.

    «Objectif Super League», ce slogan vous met sous pression…

    Non, je ne suis pas responsable du marketing du club et de sa campagne. Mon job, c’est entraîneur.

    Depuis le mois dernier, vous êtes aussi directeur technique général du club, à la manière d’un manager à «l’anglaise», selon l’annonce officielle…

    Je peux vous assurer que je ne suis ni manager à l’anglaise ni directeur général. Quant à directeur technique, cela ne veut rien dire d’autre qu’entraîneur. Rien n’a changé, j’entraîne avec plaisir l’équipe, avec les joueurs et les moyens mis à ma disposition.

    Mais qui recrute les joueurs?

    Je travaille en étroite collaboration avec mes assistants, Oscar Londono et Carlos, mon fils. Je suis à l’origine de la venue des trois Portugais. Pour les autres, c’est un excellent travail d’équipe qui nous a permis de recruter les joueurs, certains après avoir effectué des essais. Les questions de budget et d’organisation ne sont pas de mon ressort. Nous avons suffisamment de travail sur le terrain.

    L’engagement d’un véritable directeur sportif ne serait-il pas le bienvenu?

    Plusieurs solutions existent. Le club s’est bien structuré ces derniers temps, il doit continuer à s’améliorer. Tout ne peut pas être bâti d’un seul coup. Plusieurs étapes sont nécessaires, en tenant compte des moyens économiques.

    Malgré la qualité de votre effectif, ne regrettez-vous pas l’absence d’un renfort suisse confirmé, du genre Thierno Bah ou Carlos Varela? A l’image de Fabio Celestini au Lausanne-Sport?

    On en revient à la question du budget. Ce genre d’investissement a son prix. Contrairement à d’autres clubs de notre catégorie (ndlr: Aarau, Vaduz, Lugano), Servette n’a pas opté pour le pari fou d’engager à tout prix pour monter à tout prix. Vous savez, nous sommes au début d’une aventure…

    Que voulez-vous dire?

    Servette fut la meilleure équipe du second tour. Soit, mais c’est du passé. Il y a eu tellement de changements dans notre effectif que c’est aujourd’hui une autre histoire. J’insiste sur ce point.

    Mais votre équipe est-elle supérieure à celle de 2009/2010?

    J’ai besoin d’un peu de temps pour répondre à cette question. Il faudra voir sur le terrain. Servette a perdu sa charnière centrale Kusunga-Nzay, puis son trio qui opérait derrière Eudis, soit Esteban, Bastos et Tréand. Tréand et Kusunga étaient en fin de contrat, que pouvais-je y faire? C’était trop tard. Alors je dois reconstruire, comme un ouvrier du bâtiment ou un chirurgien qui recolle les morceaux. Servette ne se trouve pas en pole position.

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  5. Alves n’est pas du genre a faire du marketing et vendre la peau de l’ours. Mais je serai vraiment surpris qu’il soit autant en déphasage avec la direction du Servette FC.

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  6. Soit Alves est vraiment déçu du recrutement…soit il essaie effectivement d’évacuer habilement la pression induite sur ses joueurs par le marketing « agressif » du club…qui sait?

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  7. Il y a encore 10 mois avant on sait qui sera champion (si j’ai bien compté..). Alves n’est pas l’entraineur qui va crier maintenant qu’on sera champion. Selon moi il veut pas mettre trop de pression sur ses jouers. Wait and see…

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  8. João Alves le dit sans détour, Servette ne part pas dans le rôle du favori cette saison,Servette ne se trouve pas en pole position…..

    Moi ca m agace au plus haut point d entendre ca!!!pas envers alves mais envers la direction car le slogan objectif super league ca veut pourtant dire qu on est cense partir favori?!Etre en pole position donc!!!!
    Les prix ont sensiblement augmente et on nous a vendu cette saison comme la saison de la reconquete avec un magic affirmant vouloir jouer le titre…europeen a terme !!!!!
    Ca rigole ou bien??? Si on monte on devra reconstruire la moitie de l effectif vu les prets et les contrats courts…Quand on a les moyens on ne vit pas au jour le jour non?!
    J espere me tromper….

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