Alors que Servette travaille d’arrache pied pour construire son avenir, le club d’Evian surprend tout le monde en France en dominant le championnat de Ligue 2. Le triste stade d’Annecy n’est pas à la hauteur des ambitions du club et son Président Patrick Trotignon continue à s’activer en coulisse pour jouer à Genève. Pour Servette, c’est une question de survie de prendre possession de l’enceinte Genevoise. David Pivoda fait le point pour les EdS.

EdS: David Pivoda, où en est-on sur le projet de gestion du stade?
David Pivoda : Cela fait maintenant plus de 9 mois que nous travaillons sur le projet d’aménagement du stade et nous allons présenter fin Août notre concept.
EdS : Quelle en sera la teneur?
David Pivoda : L’idée est toujours la même. Servette doit être le seul club résident en terme de football. Le projet d’aménagement consiste à utiliser tous les mètres carrés à disposition dans le stade pour en faire un espace que tous les Genevois puissent s’approprier. Je pense que la population n’a pas encore réalisé qu’ils ont un magnifique stade. Notre idée est de venir avec un projet que nous allons proposer au Conseil d’Etat et au Conseil Administratif mais aussi à la population Genevoise à travers laquelle nous voulons montrer le sérieux de notre projet global.
EdS : Ces dernières rumeurs qui circulent sur l’ombre de l’ETG dans les coulisses du stade pourraient donc mettre en péril votre projet?
David Pivoda : Je suis moyennement étonné que l’ETG veuille toujours avoir accès au Stade de la Praille. Il y a un potentiel qui est extrêmement important sur Genève que ce soit au niveau des entreprises et même des supporters sur des grosses affiches. Patrick Trotignon, qui est malin dans les 2 sens du terme, lorsqu’il clame haut et fort que les supporters et les entreprises partenaires sont différents et que cela ne les interesse pas, je le crois difficilement. Il nous a montré ces derniers mois son envie très forte de venir à Genève. On le prend comme une menace.
EdS : Mais si cela était arrivé cet été?
David Pivoda : Cela aurait été une vraie catastrophe s’ils étaient venus et ceci à tous les points de vue. Les supporters n’en ont peut être pas pleinement conscience mais la venue de l’ETG empêcherait l’identification des Genevois à leur stade qui est la pierre angulaire de notre projet. Cela a fait sourire certains politiciens quand nous avons sorti cette argument mais ils ont certainement fait preuve de naïveté en ne voyant pas la stratégie globale de l’ETG et de Trotignon. Il suffit d’aller voir l’insatisfaction qui règne dans la région d’Annecy et de Thonon sur la création de l’ETG et les conséquences sur le football de base. C’est un club qui n’a pas d’histoire, qui n’a pas de domicile, pas de base de supporters et nous restons assez dubitatif sur leurs réels objectifs.
EdS : En fait l’ETG c’est l’antithèse de Servette qui construit sur la légende alors que l’ETG n’a que l’argent pour supporter son projet?
David Pivoda : Notre stratégie est de construire sur la formation et de prendre le temps pour y arriver. L’ETG, pour l’instant, utilise la puissance de l’argent pour gonfler rapidement un ballon. Mais il peut aussi rapidement se dégonfler. Ce n’est pas notre approche. Nous n’avons aucune velléité francophobe et je tiens vraiment à le répéter! Mais nous n’avons pas l’intention de laisser nos plates bandes se faire piétiner.
Propos recueillis par Oscar Obradovic
Je pense que David Pivoda a raison de ne pas croire l’etg lorsqu’ils disent que le public et entreprises genevois (et romand) ne les intéressent pas. sinon pourquoi dépenser une fortune (je suppose) pour faire passer pas loin de 10 spots radio sur RougeFM, radio Suisse ?
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Non, mais on sait tous que l’ETG, en faisant sa pub sur des radio romande, ne vise par les auditeurs ou les annonceurs romands.
En réalité, ils visent les esquimaux en vacances dans la région pour leur vanter les mérites des nouvelles glaces Danone.
Oui oui, pour sûr.
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Et bien voilà qui est bien dit de chez dit !!!
A part ça, bonne chance à l’ETG dans sa saison de Ligue 2.
Mais désolé, ici, c’est G’nève…
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Ouai Patrick, on t’aime bien , mais reste chez toi en ne vient pas nous casser les couilles avec ton ETG de pacotille…
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Il est temps au politicien de donner le pouvoir de gestion et de développement du stade au club qui fait vivre le foot à Genève depuis 120 ans et nous a amené 17 titres de champions Suisse. Le foot c’est comme la bourse quand tu es en bas si on te laisse plus investir dans l’avenir alors pas possible de redevenir en haut de la vague un jour ou l’autre. Genève ville des banques privées, étonnant que nos politiciens n’ont pas encore compris cela… Mais les mentalités change, chaque jour notre club gagne du crédit envers nos politiques à nous d’aller au stade et de montrer que le club de notre coeur peut bientôt de nouveau atteindre le haut de la vague. Grenat forever.
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je ne vois pas le probleme,ETG a joué a Thonon le week end passé devant 4700 spectateurs env.,que se soit a Annecy Ou Thonon,leur stade est assez grand en attendnt la construction du leur a Evian!! Sinon qui regarde avec le Stade de France a Paris…depuis Cointrin ils y seraient vite!
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Il est temps que le servette FC devienne le seul et unique club dans ce stade mal dénommé (stade de la Praille ) pour devenir le « SERVETTE FC STADIUM » Quel gueule ça aurais, Non??
ETG? un tueur de club: FC Gaillard, FC ville la grand, CS Thonon!!! Il y a un club qui vie comme il peut : l’US Evian-Lugrin >>courage à ces dirigeants!
Message d’un supporter français de longue date du SFC!
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