Samedi, Servette accueillera le FC Bâle d’Alexander Frei. Si notre ancien buteur a déjà renoué avec le succès à Genève cette semaine avec l’équipe de Suisse en marquant 2 buts, on lui souhaite beaucoup moins de réussite pour le match de Coupe de Suisse…
Dans « Le Matin » de mercredi, Alex Frei se livre sur sa décision de quitter l’équipe nationale. Il parle aussi du Servette, des Charmilles et du match de Coupe…
Nicolas Jacquier : Genève, c’est la ville, le club qui vous a lancé au niveau international…
Alex Frei : Je n’ai pas oublié tout ce que je dois à Servette. Je garde des souvenirs extraordinaires de ce que j’ai vécu ici. Chaque fois que je passe en voiture devant les anciennes Charmilles, je suis habité par la nostalgie. Du reste, j’aurais souhaité rester au Servette, mais j’avais dû partir en raison des problèmes financiers du club.
Nicolas Jacquier : Redoutez-vous l’accueil que le public genevois vous réservera, de devoir peut-être faire face à de nouveaux sifflets?
Alex Frei : Pas vraiment. Le public vient pour encourager l’équipe et non pour siffler son capitaine. De toute manière, je dois passer par-dessus tout ça.
Nicolas Jacquier : Dans trois jours, vous serez de nouveau à la Praille, avec Bâle cette fois. Pensez-vous être aligné contre Servette en Coupe?
Alex Frei : Comme on n’est pas terribles ces temps-ci, je pense. On doit retrouver ce qui nous manque. Et comme Servette est plutôt une équipe de Super League que de Challenge League…
Gageons que samedi soir le public servettien saura remercier et accueillir comme il se doit son ancien goaleador. Par respect pour sa carrière et pour ce qu’il a donné au Servette. Alex le mérite bien…
Julian Karembeu
Les Enfants du Servette 
Pour mémoire , quand Frei a débarqué chez nous, c étais un môme qui avait déjà pas mal changé de club avant d’ explosé aux charmilles. Cela serai bien que certain l’imites.
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c’est à Lucerne qu’il a explosé
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il a pas beaucoup changé de club:
une saison à Begnins tout gamin.
ses juniors à Aesch (dans la campagne bâloise) jusqu’à 16 ans.
3 ans à Bâle ensuite.
Puis une saison à Thoune à 19 ans pour avoir du temps de jeu. Et il se fait alors déjà remarquer.
Puis il arrive à 20 ans à Lucerne et explose en une saison et demi.
Il arrive au SFC en 2001 à même pas 22 ans.
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le grenat lui allait plutot bien je trouve!
Ca fait plaisir de l’ avoir retrouvé avec le sourire hier soir!
On peut absolument pas se passer de lui pour l’ instant en équipe suisse quoiqu’on en dise…
Allez Servette et merci Alex!
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