Les projets du Servette sont nombreux et surtout essentiels à la survie et au développement du club. Le Président Pishyar attend plus des décideurs politiques. Le temps de l’action est venu!
EdS : Président Pishyar, dans le contexte de la pérénité du club, comment réagit Genève à votre projet ?
Président Pishyar : Beaucoup d’entreprises de différents secteurs économiques s’intéressent maintenant à nous et il semble que mon message passe. Mais si je vois que les gens ne comprennent pas ou n’aiment pas ce que je fais pour Servette, pourquoi je continuerais ? Si je prépare un repas pour vous alors que vous n’avez pas faim, pourquoi devrais-je vous déranger ?
EdS : Vous attendez donc encore plus de soutien notamment au niveau politique ?
Président Pishyar : Les politiciens ont la responsabilité de satisfaire leurs électeurs par l’action. Depuis mon arrivée j’ai fait énormément de choses à un moment où personne ne prêtait attention à Servette. Il fallait que quelqu’un se sacrifie pour sortir le club de sa situation. Maintenant il est temps de regarder le futur. Il n’est pas bon que je reste seul. Pas pour des raisons d’argent mais pour des raisons de principe. Genève a été un très bon exemple de solidarité et le célèbre chaque année avec la fête de l’escalade. Servette est le club de toute une ville et une région alors je m’attends à plus de réaction et de soutien !
EdS : Mais j’ai croisé quelques politiciens ces derniers temps dans les travées de la Praille…
Président Pishyar : Ils viennent effectivement et ils nous ont donné leur soutien à notre action. Mais je ne veux pas seulement qu’ils viennent pour me remercier. Nous avons présenté un projet et nous avons besoin que des décisions se prennent. Je sais que le passé de Servette a rendu les gens méfiants mais je pense avoir montré que j’étais sérieux. Servette est revenu pour le meilleur et la confiance doit revenir ainsi que l’action.
EdS : Ou en est-on dans la reprise du stade et quel temps vous donnez vous pour l’obtenir ?
Président Pishyar : Il n’y a aucune ambigüité sur le fait que ce stade a été construit pour le football. Il n’y a aussi qu’un club de football de haut niveau dans la ville. Depuis le début, ce projet a été bâti de la mauvaise façon en ne donnant pas les droits d’exploitation à Servette. Le destin du stade et du club sont indissociables. Je ne veux pas imaginer un seul instant que l’exploitation du stade ne reviendra pas au club. Nous n’avons plus de temps à perdre.
EdS : Il y a quelques mois, vous avez présenté un projet de Maison du Servette. Ce projet est-il aussi en attente comme la reprise du stade ?
Président Pishyar : Nous sommes prêts pour ce projet. Je ne veux pas seulement que les joueurs soient de bons footballeurs car une carrière est très courte. Nous devons aussi donner une chance à nos jeunes joueurs d’étudier et de préparer leur futur après le football. C’est notre responsabilité. Pour ce projet, j’attend aussi un signe des politiques.
EdS : Il était question d’ouvrir le club à d’autres partenaires. Quand ce projet se mettra t’il en place ?
Nous allons mettre un place un projet de pérennisation qui fera appel à plus d’intervenants. Je ne veux pas que le club soit dépendant le ma santé et de mon unique présence. Nous travaillons sur un concept de sécurisation de l’avenir du club. (Les EdS seront en interview avec la direction du SFC la semaine prochaine pour plus de détails)
EdS : Revenons aux satisfactions que Servette a pu vous apporter ces derniers mois. Quelle est votre souvenir le plus fort ?
Président Pishyar : Ils sont nombreux. Peut-être un souvenir global quand notre équipe pratique un football efficace et offensif à domicile. C’est un grand plaisir. L’autre bon souvenir est bien sûr d’avoir vu plus de 15’000 fans dans ce stade même si j’espère voir encore plus. Mais d’avoir vu de mes propres yeux tous ces gens de différents horizons venir pour supporter Servette c’était une grande joie. J’ai beaucoup aimé de voir leur soutien pour une équipe qui s’est battue malgré la défaite. Les genevois ont enfin retrouvé le chemin du stade !
EdS : Votre travail vous demande beaucoup de déplacements. Comment vivez-vous les matchs quand vous êtes à New York, Dubai ou dans une autre ville lointaine ?
Président Pishyar : Partout où je me trouve, je suis l’équipe. Je suis au courant des joueurs qui vont jouer le match et je m’intéresse aux moindres détails d’avant match sans interférer. Malgré mes nombreuses activités, Servette occupe beaucoup de temps dans mon esprit. Jusqu’à temps que nous soyons Champion de Suisse je vais devoir encore beaucoup investir de temps dans le club par la pensée. Vous pouvez être assuré que ce n’est pas la distance qui m’éloigne de Servette.
Dans la troisième partie de l’entretien, Monsieur Pishyar reviendra sur son enfance et son rapport passionnel avec le football depuis toujours !
Propos recueillis par Oscar Obradovic
Les Enfants du Servette 
Ce président est un don du ciel. A quand un chant SG:
We love you Magic, we do.
We love you Magic, we do.
We love you Magic, we do.
Ohhh Maaagic we love you!
Politiciens c’est à vous de jouer, ne nous décevez pas, les urnes seront sinon votre sentence.
RAMS
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🙂
yes we do
🙂
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Encore une fois, merci bcp aux eds et au Président. Maos.encore une fois, attention de ne pas s’enflammer. Tout ce.que le Président dit est super, mais si je prends ça avec un peu de recul, j’encore quelques petits doutes. Notamment quand il dit qu’ip investira jusqu’au titre. le chemin est encore très Lomé et bcp d’effort sont encore à faire. est-ce qu’il partirait après que servette gagnerait un éventuel titre?
Aussi, ça fait un petit moment qu’il demande le soutien des politiques et qu’il n’a pas l’air de l’obtenir. Est-ce qu’il laissera tout tomber? Encore une fois, sa version trop entrepreneuriale me dérange un petit peu. Je ne remets rien en cause dans son sérieux, mais simplement un peu perplexe quant à sa safon de concevoir la direction d’un club de foot. Car les résultats ne viennent pas du jour au lendemain comme par exemple sil reprend une entreprise proche de la faillite. avec elle, s’s’il investit bcp d’argent pour la sauver, les résultats en retour seront immédiat. et pas dans un club de foot.
Merci Mr Pishar pour tout ce que vous faites pour Servette en espérant que cst politiciens qui ne en sont pas bougent leur cul.
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Depuis la naissance de ce stade, c’est un fiasco, maintenant qu’il y a une personne intélligente qui veut investir et donner de sa personne je crois sincèrement que les politiques devrait lui faire confiance et mon souhait le plus grand c’est qu’ils soient assez intelligent pour le faire. La population de Genève veut et aime le foot, c’est aux politiciens de leur donner maintenant. Jour après jour nous attendons la bonne nouvelles concernant cette gestion de stade. Je comprends pas de toute façon la gestion du stade ne sera pas pire que celle qui existe actuellement… Tout ce cirque pour montrer au monde entier que Genève peut avoir 3 matchs dans un Euro et que le contraire serait été honteux. Vu de l’extérieur le Servette et la praille ne font qu’un, alors que ce n’est pas le cas mais un projets existe et c’est le moment de saisir l’opportunité d’enfin travailler intélligement et que ce stade vive enfin. Politiciens de Genève il faut vous réveiller!!!!! Servette doit être au sommet c’est la meilleur pub que vous pouvez faire pour vous et votre région. Merci à Magic Pishyar enfin quelqu’un qui nous fait rêver.
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vive notre president, Magic Pyshar
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