Interview exclusive de Carlos Varela – 1ère partie : « On a la chance d’avoir un super coach qui est au top de ce que l’on peut avoir en Suisse au niveau tactique »

Carlos Varela est venu nous parler de son retour en Grenat et des matchs de préparation qui annoncent une deuxième partie de saison palpipante et pleine d’enjeu. Première partie de l’interview.

EdS : Carlos, encore un 0-0… mais on sait que les matchs amicaux doivent être regardés avec du recul…

Carlos Varela : Je crois que nous avons vu qu’aujourd’hui il n’y a plus vraiment de match amical. Le Stade Nyonnais ne voulait pas perdre contre nous et ils ont joué à 10 derrière. Cela va être comme cela tout le reste du championnat. Il va falloir se créer plus d’occasions même si avec un peu plus de chance et des décisions un peu plus justes on gagne ce match 2 à 0…

EdS : Etes-vous satisfait des résultats des matchs de préparation?

Carlos Varela : Bon, on sait bien que si on gagne tous les matchs de préparation et on perd le premier match de championnat cela ne sert à rien. Par contre si on arrive à créer du jeu au cours de tels matchs, c’est une bonne préparation et c’est que nous avons fait depuis la reprise…

EdS : Vous avez déclaré à plusieurs reprises depuis votres arrivée que vous étiez satisfait et même impressionné du niveau du Servette FC…

Carlos Varela : J’ai pu me rendre comte tous les jours à l’entrainement de l’excellent niveau de l’équipe. Mais je me rends compte aussi que la façon de jouer contre Servette en ne faisant pas le jeu et en  nous laissant le ballon va nous rendre la tâche très difficile. Mais on a la chance d’avoir un super coach qui est au top de ce que l’on peut avoir en Suisse au niveau tactique…

EdS : On vous voit très souriant et heureux d’être de retour au Servette FC !

Carlos Varela : Je suis trop professionnel pour être seulement content d’être là. Je ne serai content que si il y a des résultats. Mais je dois dire que l’équipe et le staff me facilitent énormément la tâche. Tout le monde est extraordinaire avec moi.

EdS : Vous qui connaissez bien la Suisse alémanique, comment Servette est-il perçu de l’autre côté de la Sarine?

Carlos Varela : Le désir des Suisses allemands c’est que Servette retrouve la Super League. Quand je jouais à Bâle ou à Berne, j’ai pu voir que Servette restera toujours Servette. Mais c’est sûr que cette image fait que nos adversaires se battent beaucoup plus quand ils jouent contre nous. C’est toujours un match spécial pour eux ce qui nous rend la tâche encore un peu plus difficile…

EdS : 14 finales et 14 victoires sont attendues pour espérer la montée. Cela va être très dur notamment quant on voit le recrutement de Lugano et même Lausanne. Les victoires vont être difficiles à enchaîner…

Carlos Varela : Les victoires seront dures à enchaîner pour tout le monde! Il faudra faire un meilleur départ que les autres pour être en haut. Les 3 ou 4 premiers matchs seront décisifs. Les matchs nuls ne nous apporteront pas grand chose et nous n’aurons pas le droit à l’erreur. Si on analyse la première partie du championnat avec seulement 8 victoires cela fait à peine plus qu’une victoire sur deux. Cela ne suffit pas pour monter.

EdS : La montée est-elle indispensable cette année?

Carlos Varela : C’est une année capitale mais si on n’y arrive pas il ne faudra pas tout chambouler car cela ne peut que venir avec une telle équipe. Trop de clubs changent tout, tout le temps et cela fonctionne rarement. Le niveau de Super League du jeu Servettien finira bien par payer…

Suite de l’interview demain. Carlos nous parle de l’arbitrage, de son passage aux USA et du Président Pishyar.

Propos recueillis par Oscar Obradovic

8 réflexions sur « Interview exclusive de Carlos Varela – 1ère partie : « On a la chance d’avoir un super coach qui est au top de ce que l’on peut avoir en Suisse au niveau tactique » »

  1. EdS : on sait que les matchs amicaux doivent être regardés avec du recul…

    Carlos Varela : on sait bien que si on gagne tous les matchs de préparation et on perd le premier match de championnat cela ne sert à rien.

    Kara: On a pas gagné tous les matches de préparation, me voilà rassuré.

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      1. depuis le temps que je le dis, je suis content de voir que Carlos Varela et Oscar Obradovic sont d’accord avec moi. et on ne pourrait pas les accuser d’être des pro-Kara.

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  2. Très sympa notre Carlos. Carlon on compte sur toi pour faire pêter les défenses Suisses-Allemandes et les autres d’ailleurs dès le 20 février. Welcome Home.

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