Maurizio Jacobacci : « Si nous avons laissé jouer Servette dans sa moitié de terrain, c’est parce qu’on voulait jouer ce match comme ça »

C’est un Maurizio Jacobacci déçu que nous avons rencontré à l’issue de la nagée du Kleinfeld. Retrouvez ci-dessous la première partie d’une interview lors de laquelle il nous parle de l’égalisation miracle des grenats, mais nous donne surtout sa vision de la performance du SFC.

Pour Maurizio Jacobacci, c’est son SC Kriens qui méritaient de l’emporter (photo-montage : EDS)

Première partie

Les Enfants du Servette : Maurizio Jacobacci, quelle est votre analyse du match aujourd’hui ?

Maurizio Jacobacci : On est lésé, on devait remporter cette rencontre parce qu’on a eu beaucoup plus d’occasions que Servette et parce que le joueur expulsé à 15 minutes de la fin n’était pas du tout concerné ; c’était Imholz et pas Djuric qui devait prendre le carton jaune. Ce fut difficile, mais on a quand même bien résolu le problème. On a malheureusement loupé le 2-0 à la dernière minute, ce qui aurait tué le match, c’est clair. Ca n’aurait pas donné la possibilité à Servette de revenir au score. Maintenant, le penalty, ils y est ou non, c’est dommage que mon gardien n’ait pas su garder le ballon dans les mains ; un peu de poisse sur ce coup-là. Pour moi, le résultat n’est pas juste vu le match.

Les Enfants du Servette : Mais au niveau du volume de jeu, le Servette ne méritait-il pas au moins le partage des points ?

Maurizio Jacobacci : Non. Ca n’a rien à voir avec le volume de jeu. Si nous avons laissé jouer Servette dans sa moitié de terrain, c’est parce qu’on voulait jouer ce match comme ça. On a essayé de chercher à les transpercer par des attaques en profondeur, pour qu’on ait de l’espace. C’était voulu de jouer comme ça. Ce qui compte n’est pas le temps de possession de la balle, mais surtout ce qu’on en fait. On a quand-même 3 ou 4 belles occasions d’aggraver le score ; Servette a eu un coup de tête et une autre occasion sur coup-franc, mais sinon pas une occasion où on peut dire qu’on a eu de la chance. Aujourd’hui, on sent qu’on a perdu 2 points à la maison contre Servette, même si je dois dire que ça n’est pas contre Servette qu’on doit aller chercher les points ; mais ça aurait été bien de les avoir, surtout contre un Servette qui joue la montée.

Les Enfants du Servette : Et comment vous l’avez trouvé, ce Servette ? Est-ce une équipe qui peut jouer la montée sur ce que vous avez vu aujourd’hui ?

Maurizio Jacobacci : Ils manquait beaucoup de joueurs aujourd’hui, notamment De Azevedo qui est très important, Sorès, Mendès le défenseur central. Ils ont quand-même pas mal de choix.

Les Enfants du Servette : C’est le banc qui a pu faire la différence aujourd’hui ? On a vu un M’Futi assez percutant devant ?

Maurizio Jacobacci : Oui, mais il n’a rien fait de particulier. Il est toujours rentré avec le pied droit. Il n’a pas donné de passe décisive. Tant que les joueurs jouent comme ça et qu’on les laisse faire sans qu’il y ait danger pour nous, ça n’est pas un souci ! Mais je pense qu’en qualité de jeu, Servette c’est autre chose. Mais nous on a montré qu’on est prêt, physiquement, qu’on a très bien travaillé. Aujourd’hui, on méritait de gagner.

Seconde partie de l’interview à suivre en fin de journée. Maurizio Jacobacci nous parle des adversaires du SFC pour la montée, notamment de Vaduz qu’il a entraîné, ainsi que de son passage en grenat.

Propos recueillis par le Prince Igor

3 réflexions sur « Maurizio Jacobacci : « Si nous avons laissé jouer Servette dans sa moitié de terrain, c’est parce qu’on voulait jouer ce match comme ça » »

  1. Je viens fou que je lis sur le site officiel Gonzo qui dit que ça pourrait être un bon point c’est deux point de perdu c’est tout!
    Il nous on regarder jouer à la balle et à chaque perte de ballon ils nous battaient physiquement

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  2. Sans réclamer la tête d’Alves, j’avoue que j’aime bien Jacobacci. Je ne suis pas du tout sûr qu’il ait la carrure pour chez nous, mais j’ai un petit faible pour cet entraîneur. Il a la tête sur les épaules, il ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas et ne cherche pas des excuses bidon.

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    1. Il est en tout cas très sympathique.
      Maintenant, comme tu le dis, on n’entraine pas Kriens comme Servette. Si le SFC jouait comme Kriens, même en gagnant, il se ferait siffler à la Praille.

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