8 ème journée : SERVETTE FC – FC BALE : 0-4 (0-1). Le match sous la loupe!

 

Samedi dernier, les supporters grenat s’étaient rendus en nombre à la Praille pour assister à une affiche somptueuse et très attendue qui voyait leurs favoris être opposés pour la première fois depuis leur retour dans l’élite au champion sortant, le FC Bâle.

La déculotée…

Les 22’000 personnes présentes allaient enfin avoir l’opportunité de mesurer et de jauger les réelles aptitudes, prometteuses, de ce Servette au sein du test ultime et suprême à l’échelon suisse. Encore euphoriques suite à la somptueuse victoire obtenue à Tourbillon, les fans cultivaient des attentes pour le moins ambitieuses : et pourquoi pas, après tout, ne pas parveir à épingler les bâlois à domicile, pour se donner le droit de s’élever au rang des ténors de ce championnat et pour réaliser une magnifique opération séduction devant un public médusé et conquis?

Les intentions étaient belles, mais elles restèrent malheureusement au stade du rêve à peine imaginé, voire quasiment démesuré. En effet, sur le terrain, la vérité fut cruelle, mais froide et implacable : un monde d’écart sépare encore les deux équipes, traduisant au niveau du score une différence importante. Trop importante. 0-4.

Mais que s’est-il donc passé? Quelles sont les causes de ce brutal retour sur terre? A l’heure du coup de sifflet final, les supporters, forcément déçus, l’air hagard et à moitié ko dans les boxes, nageaient entre doutes, questionnements et incompréhension. Tentatives d’explication avec notre rubrique « match sous la loupe ».       

Un drame en 6 actes

Pour mieux comprendre la déroute des Grenat dans cette rencontre au sommet, il convient de décortiquer le contexte de ce match pour en extraire les différents fondements qui contribuèrent à tisser le fil conducteur, la trame et le dénouement de cet affrontement. 

Acte I : Premier coup de tonnerre dans le ciel grenat la semaine précédant le match. L’homme aux 3 poumons, l’inlassable récupérateur et le coeur de l’équipe, Xavier Laglais Kouassi, héritait de 3 matches de suspension pour avoir porté un mauvais coup, geste antisportif et irespectueux, envers l’ex-servettien Obradovic lors du fameux et désormais historique derby du Rhône. Un sanction justifiée, mais lourde de conséquences. On le sait, et ce match l’aura à nouveau démontré, ou prouvé une fois pour toutes c’est selon, que le Servette FC perd la majorité de sa consistance sans la présence de son ivoirien dans l’entrejeu. 

Acte II : Après 20 minutes de jeu, le Servette, très concentré, homogène et solide jusque là, subit un premier coup dur avec la sortie sur blessure de son meneur de jeu De Azevedo. Déjà privé de l’apport de son récupérateur, le trio médian se voit perdre son sommet créatif et devient donc contraint d’évoluer avec les 2/3 de son essence même en moins. Un déséquilibre en découlera, inévitablement.  

Acte III : Au terme d’une première demie-heure soutenue et équilibrée, les Grenat héritent d’une contre-attaque. Rondement menée par l’intenable Yartey, elle se concrétise en une action de but en or, le ghanéen ajustant une passe décisive ayant le poids d’un but à l’adresse du vif attaquant Vitkiviez. Ceui-ci, seul devant Sommer, a le temps d’ajuster sa frappe. L’ouverture du score est là, à bout touchant. Las, le servettien, probablement rattrapé par sa nervosité au moment d’effectuer son geste, se heurte au dernier rempart bâlois. Cette opportunité manquée d’ouvrir le score aura des répercussions majeures sur la suite de la rencontre, les Grenat en portant alors des séquelles sur le plan mental.

Acte IV : A peine remis de cet échec, ils subiront un nouveau coup de massue, encore plus cruel. Première incartade dans les 16 mètres des bâlois, premier tir cadré en direction de Gonzalez, et premier but pour des visiteurs payés au salaire royal, empreints d’un réalisme à couper le souffle. Au lieu du 1-0 rêvé, c’est un 0-1 cruel et dur à digérer qui frappe les têtes Grenat. La foudre s’abat alors sur un collectif s’effritant peu à peu.

Acte V : Pour ne rien arranger aux affaires déjà fort difficiles du Servette en cette soirée, le Grenat Routis sera lui aussi victime, en milieu de seconde période, d’un mauvais coup, réduisant considérablement ses possibilités physiques et ainsi son impact sur le jeu. Le Servette ayant déjà opéré ses trois changements, il en sera quitte pour terminer la partie avec l’un de ses milieux de terrain boîtillant bas et ne pouvant effectuer pleinement ses tâches de filtrage. Il en résultera un espace conséquent entre les lignes, un jeu débridé, manquant subitement de consistance, et devenant bien trop fragiles pour résister face à la machine athlétique et puissante du FC Bâle.  

Acte VI : Pour enfoncer le clou, le Servette manquera, à 0-3 et sur pénalty pourtant, la possibilité de réduire le score et de redonner un semblant d’espoir à des âmes perdues et à l’abandon. De réveil, de sursaut, il n’y en aura pas. Au contraire, ils laisseront place à une inévitable et sombre descente aux enfers, « tués » pour de bon psychologiquement après ce deuxième pénalty raté en deux matches. Les enfers d’un 0-4, aussi cruel qu’impitoyable.
 
Ces 6 actes expliquent en partie pourquoi le Servette a perdu, au fur et à mesure du match, le fil conducteur de son jeu. Jusque là, les Grenat parvinrent à faire presque jeu égal avec les bâlois. Presque. Car les champions en titre maîtrisaient néanmoins leur sujet, se montrant notamment légèrement supérieurs dans la jouerie et empêchant les Grenat de poser, comme à leur habitude, leur jeu léché. Cette force facile que dégageait le FC Bâle de samedi laisse penser que le club rhénan, qui mérite par ailleurs sa victoire, possède encore, à ce jour, des ressources plus importantes et solides que le Servette. Elles peuvent notamment se lire dans une plus grande profondeur de banc, qui laisse davantage d’alternatives et de possibilités au coach bâlois. Le tout en diminuant nullement, si ce n’est qu’à peine, la valeur du jeu de son équipe.

Il en est autrement au Servette. L’absence de différents éléments aura été cruciale et aura affaibli un groupe devenu alors trop léger pour tenir la distance face au FC Bâle. Probablement aussi rattrapé par trop de respect, par un brin de nervosité, les Grenat auront également hésité et montré une certaine fragilité tout au long du match. En définitive, il y a encore bien du travail qui attend le Servette, et cela à différents niveaux, pour lui permettre de se hisser de manière durable dans le groupe envié des ténors du championnat. Cette défaite n’est, en conclusion, qu’un mal pour un bien. Tant elle n’est finalement enregistrée contre probablement ce qui reste à ce jour la meilleure équipe de Suisse, et tant elle met en évidence différents facteurs et éléments pertinents dont le Servette gagnerait de s’en inspirer en tirant les enseignements qui s’imposent pour continuer de construire son avenir.

Le système

Présenté par différents médias (tv, presse, …) comme évoluant dans une sorte de 4-5-1 déguisé, les Grenat ont bien évolué, dans cette première partie de match, dans le même dispositif qu’à Tourbillon, soit dans un 3-5-2 coulissant. L’adoption d’une telle stratégie semblait découler du bon sens, tant elle mit en évidence toutes ses richesses lors du derby.

L’idée : placer trois axiaux derrière, Baumann au centre, Diallo au centre-droit et Roderick, le nouveau venu, au centre-gauche.

Objectifs : solidifier l’axe défensif en y ajoutant une unité supplémentaire et en y apportant une présence physique et athlétique avec la présence de gabarits imposants (pour mieux contrer les athlétiques bâlois). Mais aussi, pour permettre aux latéraux offensifs, Ruefli et Moubandje, de bénéficier de plus d’espaces pour se porter davantage vers l’avant, et pour se muer ainsi régulièrement en demi de couloir. C’est d’ailleurs dans cette maléabilité et adaptabilité intéressantes que propose ce système que s’y perdent les spectateurs, induits eux-mêmes en erreur. Cette possibilité de permuter, de passer d’une zone à l’autre en disposant d’une grande liberté, représente l’un des grands avantages de ce système.

Au milieu, c’est Routis qui fut appelé à endosser la lourde responsabilité de remplacer Kouassi. Nater restant dans son rôle de relayeur entre les lignes, et De Azevedo conservant naturellement son statut de meneur de jeu à la pointe du triangle.

En attaque, la paire agressive et volontaire Yartey-Vitkiviez, véritable feu d’artifices en Valais, était amenée à semer la pagaille dans l’arrière-garde rhénane.

Ce système permettait au Servette, pendant plus de 25 minutes, de tenir tête au grand FC Bâle. En effet, celui-ci, bien que dominant légèrement sur le plan territorial, ne parvenait que difficilement à porter le danger devant les buts de Gonzalez. Tant Streller, que Frei ou Shakiri se trouvant régulièrement confrontés à un barrage de taille (c’est le mot), avec un double rideau défensif, composé dans un premier temps des demis axiaux défensifs du Servette (Nater et Routis), puis des 3 défenseurs axiaux (véritables géants!).
Les problèmes commenceront avec la sortie de De Azevedo. Le triangle en subira des dommages collatéraux irrrémédiables.

L’évolution du score, défavorable, mettra ensuite Joao Alves devant des choix cornéliens. Cultivant l’esprit de la gagne, et audacieux par nature, le druide portugais optera pour un coup de poker, tentant le tout pour le tout afin de revenir au score. Il apportera alors plusieurs touches offensives à son système, en le faisant évoluer dans un 4-2-3-1 de prime abord, pour permettre l’introduction en jeu d’un attaquant supplémentaire (Eudis), puis dans un 4-4-2 pour y ajouter un 4e attaquant (Esteban). Un mise jouée sous forme de quitte ou double qui se révèlera être proprement suicidaire devant le réalisme et le potentiel offensifs bâlois. La consistance de l’entrejeu grenat, pourtant déjà lourdement fragilisée par les absences (Kouassi, De Azevedo) perdra encore de sa densité avec la blessure de Routis. Conclusion : un jeu grenat totalement débridé, délesté de son essence même, sans âme et n’ayant plus de consistance, à la merci d’un adversaire ô combien redoutable. Un peu à l’image d’un animal blessé et diminué, proie devenue idéale pour un fauve aux dents longues en quête de réhabilitation. 

La question : si le Servette n’avait pas dû composer après 20 minutes de jeu sans De Azevedo (Acte II), Joao Alves aurait-il changé aussi vite son système? Si Vitkiviez avait ouvert le score (Acte III), aurait-il été contraint de tenter un coup de poker? Nous pourrions d’ailleurs poser autant de questions au sujet des différents actes. Ce constat montre que l’entraîneur est tributaire des événements et des circonstances qui se produisent dans un match et qu’il n’est souvent pas aussi simple pour lui de composer avec ses propres convictions ou certitudes. Sans ces faits dommageables, gageons que le druide portugais, à qui l’on pourra néanmoins reprocher d’avoir tenté peut-être trop vite dans cette partie (n’aurait-il pas dû prôner la solidité pour tenir ce score déficitaire d’une unité et de tenter d’égaliser dès que l’occasion se présenterait), aurait maintenu son 3-5-2.

Cependant, nous pouvons encore une fois, à la lecture de la trame de ce match, affirmer que ce système 3-5-2 est de nature à apporter davantage de solidité, de consistance et d’homogénéité à cette équipe du Servette. La perte de ce système, qui s’est décomposé en cours de match, a fragilisé de manière conséquente l’équipe. Aussi, ce 3-5-2 semble-t-il avoir un réel impact sur la valeur du Servette. On peut y voir là toutes les qualités d’un tel système qui semble être le plus à même de mettre en valeur et d’exprimer toutes les richesses du potentiel grenat.

Joao Alves a dit à la fin du match : « Je sais ce qu’il s’est passé et pourquoi ça n’a pas marché ». Gageons qu’il est conscient que son équipe doit, peut-être pas la défaite, mais tout du moins l’ampleur de cette défaite en grande partie à la perte de la consistance de son 3-5-2 en cours de match.

La défense

  • Elle se sera montrée solide en première mi-temps. La présence des trois axiaux y est pour beaucoup. Diallo a confirmé ses bonnes dispositions dans ce système à 3, déjà perçues face au FC Sion. Baumann gère en étant au centre même de l’axe. Roderick a semblé aussi nettement plus à l’aise dans cette configuration-là, que lorsqu’il fut amené à évoluer en paire derrière. Il se fit d’ailleurs prendre régulièrement en défaut en second période, peu aidé il est vrai et à sa décharge par un milieu de terrain réduit comme peau de chagrin.  
  • L’apport des deux latéraux dans ce système est toujours aussi intéressant. Aussi, on vit à quelques reprises, en début de match, Moubandje se porter vers l’avant et animer le couloir gauche, en se mettant notamment en position d’ajuster des centres intéressants.

A la vue de ces considérations, et encore plus au regard du déroulement de cette rencontre, nous défendons les vertus de cette défense à 5 coulissable, et pensons que Joao Alves gagnerait à maintenir ce système défensif lors du prochain match de championnat face au Lucerne des frères Yakin.

Le milieu

Nous l’avions relevé à plusieurs reprises : nos analyses ont très souvent démontré que le jeu du Servette se trouve bonifié considérablement lorsque l’équipe évolue avec un trio médian. Le problème? C’est que pour que ce trio médian soit porteur de toutes ses qualités, il se doit d’être complémentaire. Pour cela, il lui faut être composé de trois rôles bien distincts. Un relayeur(a) – un récupérateur(b) – un meneur de jeu(c). Or, ce trio médian peut prendre forme dans une telle configuration : Nater(a) – Kouassi(b) – De Azevedo(c). Les trois joueurs étant appelés à exercer un rôle en parfaite conformité avec leurs aptitudes et qualités naturelles.

En l’absence de Kouassi, c’est Routis qui fut appelé à endosser le rôle de récupérateur. Or, n’est pas Kouassi qui veut. Sans forcément démériter, et s’efforçant de faire de son mieux, Routis n’est malgré tout de loin pas parvenu à répondre aux attentes d’une telle fonction sur le terrain. Logique. Manquant de repères, ce défenseur axial, bien que polyvalent, n’a pas les mémes caractéristiques dans son jeu que l’ivoirien. Avant tout défenseur central, il semble bien plus à l’aise lorsqu’il évolue plus bas dans le terrain. La sortie de notre créateur brésilien n’aura pas aidé. Pont étant alors rentré en jeu pour densifier encore davantage un entrejeu devenu soudainement stétérotypé et peu complémentaire, peu homogène, composé de trois demis défensifs évoluant quasiment sur une ligne et non plus en triangle!

La conséquence : un Servette reculant dans le terrain et s’exposant dangereusement aux offensives bâloises. L’ouverture du score des visiteurs ne tardera d’ailleurs pas… C’est peut-être devant ce constat-là que Joao Alves prit la décision, à priori surprenante, de sortir Pont à la mi-temps, alors que celui-ci venait de rentrer à peine 20 minutes plus tôt. Sans doute que le portugais avait vu ce manque de complémentarité dans cet entrejeu évoluant beaucoup trop bas. Tibert semblant également victime de ce système au niveau de ses repères, courant dans le vide et apparaissant ne jamais réellement comprendre son rôle.

L’attaque

Après l’exceptionnelle performance de nos deux attaquants à Tourbillon, il était logique que Joao Alves reconduise sa paire fétiche en optant pour 2 attaquants. Nous l’avions souvent relevé : l’un des problèmes du 4-2-3-1 étant, notamment, celui d’isoler parfois un peu trop (en tout cas au niveau d’une équipe comme le Servette) l’attaquant nominal. Ici, avec ce 3-5-2, rien de tout ça. Mieux, les aptitudes naturelles de Yartey et de Vitkiviez, qui ont tendance à naviguer entre l’attaque et le milieu, permettent de colmater les brèches et de resserrer les lignes. Le résultat fit l’effet d’une dynamite lors du derby du Rhône.

Aussi, face à une équipe solide défensivement et athlétique, un peu à l’image de celle du FC Sion, la présence de la redoutable paire à la pointe de l’attaque servettienne s’imposait. Peuvre de la justesse de ce choix : la combinaison faillit être gagnante, sur cette action de rupture emmenée par Yartey que Vitkiviez aurait dû conclure. Si le ghanéen fit à nouveau un match de grande envergure, restant au niveau de sa performance réalisée en Valais, l’urugayen d’origine fut bien moins inspiré et en confiance dans cette rencontre. Son occasion manquée ne l’aura probablement pas aidé, le plongeant dans le doute.

C’est le score déficitaire qui poussa Alves à faire entrer ses deux autres attaquants en cours de match. Il ne lâchera que pour un bref moment son système à 2 attaquants lorsqu’il introduisit dans le jeu Eudis. Yartey et Vitkiviez reculant alors. Mais cela n’était que passager, du temps qu’Esteban puisse entrer en jeu. La paire Eudis-Esteban fut alors bien moins à son avantage, quasi inexistante. Mais il convient de relever un paramètre essentiel : la paire des remplaçants a évolué au sein d’un tout autre contexte, soit dans un système qui avait perdu toute sa consistance et qui s’était totalement débridé au fil des minutes. Difficile, voire impossible dès lors, de tirer son épingle du jeu. Il serait intéressant de voir à l’oeuvre cette paire au sein du 3-5-2 solide et homogène du premier tiers du match.

A n’en pas douter, les performances d’Eudis et d’Esteban auraient alors été plus efficaces. Mais de là à être plus incisives que celles constituées par la paire Yartey-Vitkiviez, rien n’est moins sûr, tant les deux héros du derby du Rhône apparaissent complémentaires et polyvalents pour extraire le meilleur du système à 2 attaquants au sein du 3-5-2 grenat. Mais Joao Alves pourrait aussi être amené, à l’avenir et selon les situations, à mélanger ces paires. Le retour de Karanovic, dont l’absence dans ce match aura également été dommageable, offrira une alternative plus qu’intéressante, tant il semble posséder des qualités naturelles pour se montrer efficace dans une telle configuration.

Servette FC- FC Bâle  0-4  (0-1)

Servette FC : Gonzalez ; Diallo (56e Esteban), Baumann, Roderick ; Ruelfi, Nater, Routis, De Azevedo (22e Pont, 46e Eudis), Moubandje ; Vitkiviez, Yartey.
 
FC Bâle : Sommer ; Steinhöfer, Abraham, Dragovic ; Park, Fabian Frei (78e Xhaka), Tavares, Huggel (87e Kovac), Shakiri (70e Andrist) ; Alex Frei, Streller.
 
Buts : 33e Fabian Frei 0-1, 60e Fabian Frei 2-0, 69e Streller 3-0, 86e Xhaka 0-4.

Grenat DC

6 réflexions sur « 8 ème journée : SERVETTE FC – FC BALE : 0-4 (0-1). Le match sous la loupe! »

  1. Bonne analyse, je pense surtout que quand il manque une pièce essentielle dans notre équipe, il serait judicieux de pas changer 3 positions sur le terrain au début du match.

    Allez Servette

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  2. Très bon post, analytique, tactique et constructif. Merci.
    Un ou deux points qui m’ont marqué durant la rencontre ou à la réflexion :

    Comme souligné sur le site officiel, nos Servettiens ont en effet fait preuve d’une certaine inexpérience. Par exemple, j’observais qu’après 8 minutes de jeu, Routis s’était engagé sur plusieurs tacles et plusieurs sprints sans retenue (frisant déjà le carton). Rüfli n’était pas en reste non plus. A ce moment-là, je me suis dit qu’ à ce rythme, la 2e partie du match serait difficile…

    Servette aurait peut-être eu intérêt à temporiser un peu dans dans le 1er quart d’heure en s’appuyant sur sa défense (la vraie-fausse charnière à 4) et en gagnant en confiance. Ce qui aurait eu pour vertu de rendre évident un jeu en contre, qui à d’ailleurs aussi (+/-) occasionné l’action de Yartey/Vitkieviez.

    Une vraie question qu’on peut se poser et la présence d’un attaquant central (type Eudis, ces derniers temps). N’aurait-on pas un intérêt de créer un pivot autour duquel les mêmes « attaquants d’aile » comme Yartey et Mati peuvent tourner ?
    Un corrolaire est : Qu’attendre d’un Saleiro (encore un peu « arlésien » pour la plupart) dans cet esprit ou dans l’alternative actuellement en vogue ?
    Je suis curieux de voir ça.

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  3. Il me semble que de façon récurrente (comme contre Xamax par exemple), se pose le problème que Servette a « rapidement » fait ses trois changements et se retrouve embêté en fin de match sans possibilité de rechange.

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