9 ème et 10 ème journées : SERVETTE FC – FC LUCERNE : 0-2 (0-2) et Lausanne-sport – servette fc 0-0. Les matchs sous la loupe!

Suite aux deux matchs en 4 jours disputés par le SFC, nous avons décidé de comparer les différentes options tactiques prises par Joao Alves. Ce ne sont donc pas un, mais deux matchs qui passent sous la loupe de notre expert Grenat DC…

Servette FC – FC Lucerne  0-2  (0-2)

Servette FC : Gonzalez ; Diallo, Baumann (17e Roderick), Routis ; Ruefli (66e Karanovic), Pizzinat, Nater, Moubandje ; Vitkiviez, Eudis (57e Saleiro), Yartey.
FC Lucerne : Zibung ; Stahel, Puljic, Sarr ; Ferreira, Wiss (68e Renggli), Kukeli, Lustenberger, Winter (79e Hyka), Hochstrasser ; Yakin (58e Thiesson).
 
Buts : 15e Yakin (Penalty), 27e Puljic.

Après une large défaite subie, à domicile et devant un public quasiment au complet, face à l’ogre bâlois, les servettiens avaient à coeur de se rattraper et de se racheter une conduite. L’occasion était belle avec la venue du leader, le solide et quelque peu surprenant FC Lucerne des frères Yakin. Articulés dans un inédit 3-4-3 (plus spécifiquement typé 3-4-2-1), les Grenat commencèrent la rencontre appliqués et disciplinés. Jusqu’à ce premier coup de massue, sous forme d’un pénalty concédé stupidement, métaphore du manque d’expérience et de la fébrilité qui gagnent encore le Servette à ce jour. Un 2e but tombera à peine dix minutes plus tard, une transformation mettant en lumière les difficultés défensives, notamment sur balles arrêtées, rencontrées par l’équipe d’Alves. Un débours de 2 buts à combler après la demi-heure. C’était déjà beaucoup, beaucoup trop.

Le Servette cherchera durant le restant de la partie a trouvé la faille pour réduire le score et relancer le match. Les intentions deviendront plus concrètes au retour du thé, le Servette prenant carrément possession du ballon pour mettre sous pression une équipe lucernoise qui laissera alors transparaître toute la solidité d’un leader. Mais les Grenat eurent le mérite de ne pas abandonner, d’essayer tant et plus. Leur sursaut d’orgueil aurait mérité meilleur sort. Las pour eux, il fut très vite tué dans l’oeuf par l’incompétence, la mauvaise foi et l’arrogance déplacée d’un arbitre totalement incompétent, frisant la honte et le ridicule, oubliant, entre autres, pas moins de deux pénaltys servettiens et l’expulsion du dernier rempart lucernois.

Au final, ce Servette-là, jamais aidé par les circonstances lors de cette rencontre, concède une nouvelle défaite, laquelle révèle cependant de nombreux enseignements que nous allons nous efforcer de mettre en lumière.

FC Lausanne-Sport – Servette FC 0-0

FC Lausanne-Sport : Coltorti ; Bah, Katz, Meoli, Sonnerat ; Marin (64e Kamber), Page (66e Muslin), Marazzi, Lang ; Roux (54e Pasche), Moussilou.

Servette FC : Barroca ; Diallo, Roderick, Routis ; Ruefli, Pizzinat (46e Pont), Kouassi, Nater, Moubandje (70e Eudis) ; Karanovic (78e M’Futi), Yartey.

Après un excellent début de championnat, le Servette traverse une période plus délicate, notamment avec deux défaites concédées à domicile face à Bâle et Lucerne. 6 buts encaissés pour 0 marqués. Le bilan est largement insuffisant et pour le moins inquiétant. Le déplacement chez le cancre du championnat représentait alors une opportunité en or pour relancer les actions grenat.

Réorganisés dans un 3-5-2 plus classique, les Grenat domineront territorialement une partie relativement terne. Face à un adversaire bien plus faible que ne l’étaient Bâle ou Lucerne, les servettiens manquèrent toutefois de tranchant et de verticalité dans leur jeu pour réellement faire la différence et s’imposer. Dommage. Car l’occasion était belle de prendre de la distance avec la zone de relégation.

Si, sur ce match, les vaudois ont démontré de la peine à élever leur jeu au-delà du niveau de la Challenge League, les genevois ont eux, en revanche, présenté un jeu plus solide et consistant, possédant davantage de ressources. Un potentiel malheureusement difficile à exploiter au mieux par l’absence de certains éléments-clés au sein de l’équipe. Nous allons tenter d’en présenter les principaux facteurs :
Les systèmes

Servette FC – FC Lucerne :

En recevant le leader, et en l’absence des deux joueurs-clés que sont Kouassi et De Azevedo, Joao Alves avait décidé de moduler son nouveau système 3-5-2. Plutôt que de chercher à compenser, comme ce fut le cas face au FC Bâle, l’absence de ces deux éléments du fameux triangle médian par deux demis défensifs, il chercha davantage de profondeur et de créativité offensive en cherchant à utiliser un pivot (Eudis). L’idée était intelligente et présentait d’intéressantes perspectives. En effet, nous le savons aujourd’hui, et nos différentes analyses l’ont mis en évidence, que le triangle médian bonifie le jeu servettien, mais principalement lorsque celui-ci est complémentaire et homogène, soit constitué d’un relayeur, d’un récupérateur et d’un créateur.

Ne possédant qu’un seul demi axial offensif et créateur (De Azevedo) dans son contingent, le druide portugais chercha sur ce match à compenser son absence en le remplaçant pas un joueur à vocation offensive. Sans changer les principes et les fondements même de son système. L’objectif : étirer davantage le triangle en cherchant à y insérer, à son sommet, un attaquant en pivot, autour duquel étaient appelés à tourner deux vifs ailiers (Vitkiviez et Yartey). Dans notre analyse de la défaite face à Bâle, nous avions défendu une telle stratégie (pour une fois, la composition d’avant-match imaginée par les EDS suite à l’analyse du match précédent fut la même que celle élaborée par Alves sur ce match!). Nous pensions qu’elle pouvait notamment permettre à Eudis d’occuper un rôle plus à même d’exprimer les caractéristiques de son jeu.

Malgré la défaite sur ce match, nous restons convaincus que l’idée est bonne et qu’elle demeure à approfondir davantage. En effet, si le Servette a perdu sur ce match, ce n’est pas vraiment cette donnée du système qu’il faut remettre en question ou montrer du doigt. D’autres facteurs en sont pour nous la cause. Eudis s’est d’ailleurs montré plus à son avantage. Si le brésilien n’est pas parvenu à briller, manquant par moments d’efficacité dans son jeu, il aura donné l’impression de mieux se situer et de disposer de possibilités nouvelles devant lui. Si sa performance individuelle ne fut de loin pas irréprochable, il n’en demeure pas moins que sur un plan tactique, son match ne fut pas si mauvais.

Au contraire, il offrait des perspectives pour le moins encourageantes. On pense à ces différentes phases de jeu qui virent le véloce Yartey déborder en cherchant à s’appuyer sur le pivot Eudis. Plutôt combattif sur cette partie, le brésilien ne fut pas aidé par un arbitre proprement incompétent, se plaisant à couper l’herbe sous les pieds des Grenat à chaque début d’offensives ou de ruptures serviettiennes. Eudis en deviendra irrité et fatigué, à force. Il n’en fut d’ailleurs pas le seul…

Atouts :

  • La présence de trois axiaux derrière qui apportent plus de solidité.
  • Le rôle de pivot occupé par Eudis, qui apporte ainsi une alternative intéressante au triangle médian en l’étirant. C’est, à notre avis, l’alternative qui conserve davantage les principes et les valeurs mêmes du système 3-5-2 recherché par Alves. Mieux, qui permet de maintenir l’homogénéité, la complémentarité et l’équilibre de ce système.
    Problèmes :
  • L’apport insuffisant des deux latéraux-demis dans le système. Leur rôle est primordial. Or, autant Ruefli que Moubandje ont peiné à réellement affirmer leur présence pour permettre de tirer la quintessence du système. Après le derby du Rhône, les matches se suivent… mais ne se ressemblent pas forcément.

FC Lausanne-Sport – Servette FC :

Pour ce déplacement, le coach modifiera à nouveau les batteries de son dispositif tactique, pour passer à un 3-5-2 plus conventionnel, avec un triangle à nouveau composé de trois purs demis. 4 motifs peuvent expliquer ce choix :

  • La 2e défaite enregistrée à domicile ne pouvait qu’inciter au changement.
  • Le retour au jeu du récupérateur Kouassi.
  • La dernière brillante victoire à l’extérieur tendait à reconduire un système qui semble porter ses fruits en déplacement -> un triangle médian composé de trois demis qui présente à priori plus de solidité. Précieux lorsque l’on évolue hors de ses bases et que l’on est censé subir et évoluer en contre.
  • L’absence de Vitkiviez qui privait Joao Alves d’un attaquant-ailier capable de fournir une grosse débauche d’énergie pour alterner au sein des offensives et fournir un premier travail de récupération (1er rideau). Karanovic, positionné dans une paire d’attaquants, aurait peut-être pu occuper ce rôle, celui dévolu à l’urugayen face au FC Lucerne…

Atouts :

  • Le retour à un trio médian plus solide avec la réintroduction de l’infatigable récupérateur Kouassi.
  • Le maintien de trois défenseurs axiaux contribuant à la solidité, permettant aussi à un joueur comme Diallo de se révéler.
    Problèmes :
  • Par la présence de trois demis, de nature plus défensive, il en résulte un trio médian pas suffisamment étiré pour apporter de la profondeur au jeu grenat. Il en résulte un espace trop important entre les lignes, un manque de créativtié et d’inspiration offensives.
  • L’absence du pivot et d’un réel attaquant nominal au sein du système. Karanovic et Yartey aimant se déporter sur les côtés.
    La conséquence de ces deux facteurs : une domination territoriale peinant à se matérialiser et à se concrésiter au tableau d’affichage.

Les bonnes surprises et les enseignements à en tirer :

Servette FC – FC Lucerne

  • Le bon match du capitaine Pizzinat -> le Servette manque de leaders sur le terrain. Lionel y est donc souvent précieux à ce niveau.
  • Le meilleur placement et apport tactiques d’Eudis -> Le brésilien est intéressant disposé en pivot et entouré de deux ailiers.
  • L’alternative au triangle médian le plus efficace « relayeur-récupérateur-créateur » par une modulation « relayeur-récupérateur-pivot ».
  • L’entrée de Karanovic à nouveau intéressante dans un tel contexte. Son apport fut à nouveau précieux et dynamisa les offensives grenat. Un peu comme à Zürich, mais dans une moindre mesure bien sûr -> Kara représente un joker précieux, surtout lorsque l’équipe est menée et doit gagner en consistance offensive d’un point de vue général.
    Les mauvaises surprises et les enseignements à en tirer :
  • Le manque de rigueur défensive sur les balles arrêtées -> problème qui persiste…
  • Les erreurs individuelles de Baumann et de Gonzalez en constituent de parfaits exemples -> il manque de l’expérience et du métier dans cette équipe, notamment sur le plan défensif.
  • La présence de deux demis défensifs aux caractéristiques de jeu relativement similaires et peu complémentaires (Pizzinat et Nater, ou 2 relayeurs dans le triangle médian devenu à double emploi) -> en l’absence de certains éléments-clés, le Servette manque d’équilibre et de complémentarité. Cela pousse Joao Alves à ses casser la tête et à devoir modifier son système presque à chaque match -> le contingent grenat manque, encore et toujours, de profondeur.
  • La présence sur le terrain de l’incompétence même incarnée par l’arbitre Studer. Une honte pour le corps arbitral suisse. Il est courant de dire que l’on ne gagne pas, ou que l’on ne perd pas un match, par la faute exclusive de l’arbitre. C’est vrai. Mais cette maxime prend un coup dans l’aile et perd de sa consistance à certains moments… Il suffit de regarder à nouveau ce match. Que d’erreurs multilpiées par un Studer frisant la malhonnêteté. De nombreuses fautes d’anti-jeu lucernoises propres à casser l’élan et les ruptures dangeureuses des Grenat non sanctionnées! Ce n’est pas tout… 2 pénaltys oubliés, dont l’un flagrant et visible par tous. 1 sortie hors de ses seize mètre du gardien lucernois, proprement venu casser (faut-il y voir là l’influence de son préparateur Stefan Lehmann?) Vitkiiviez. Résultat? Aucune sanction, relance aux 5 mètres. Cela méritait ni plus ni moins qu’une expulsion, « Monsieur » Studer. Après tout, cet incompétent de première classe ne mérite même pas la qualification de Monsieur. Il n’est en juste pas digne. Car si la perfection n’existe pas, si le droit à l’erreur existe (et encore heureux), la mauvaise foi, le fait de s’enfoncer dans ces mauvaises convictions, la volonté même, sournoise et malhonnête, de ne pas chercher à se remettre en question et d’enfoncer le clou à coup d’injustices, relève tout simplement de la bêtise humaine. Ce personnage n’est pas qu’un mauvais arbitre qui ne mériterait même pas d’arbitrer en 5e ligue. Il est tout simplement un triste énergumène, que l’on souhaite ne plus jamais revoir sur un terrain de football. M. Pishyar a, une fois n’est pas coutume, utilisé les bons mots après le match, criant à juste titre au scandale. Nous irions encore plus loin… : cela mériterait l’ouverture d’une procédure à l’encontre de Studer… Les nombreux gros plans sur ce guignol réalisés durant le match par Teleclub ne sont que le témoignage reconnu par tous de son incompétence notoire.

FC Lausanne-Sport – Servette FC

  • La bonne performance de Diallo. S’il est emprunté à la relance (beaucoup trop de déchets), il possède un excellent geste défensif, une explosivité athlétique intéressante -> La défense à trois axiaux permet aux centraux de mieux se mettre en évidence. Le jeu grenat gagne en discipline et rigueur défensives.
  • La prestation à nouveau de choix de l’intenable Yartey. Le ghanéen est pour le moment la révélation du Servette en ce début de saison -> Indispensable sur le terrain, doit-il évoluer comme attaquant dans une paire de deux ailiers, dans une paire de deux ailiers mais avec un pivot, ou alors comme attaquant-ailier avec un pivot (peut-être plus complémentaire)?
  • L’excellent match de Barroca -> le statut du 2e gardien grenat pourrait se renforcer à l’avenir. A voir. Peut-être apporte-t-il de l’expérience acquise au sein d’un championnat étranger.
    Les mauvaises surprises et les enseignements à en tirer :
  • La présence de trois demis à vocation plutôt défensive enlève la complémentarité et l’équilibre, et du même coup l’efficacité, du désormais fameux triangle médian -> Tant Kouassi, que Nater ou Pizzinat se montrent moins performants lorsqu’ils sont amenés à évoluer les trois côte à côte. Il faut donc chercher à tirer le sommet du triangle, sinon le jeu grenat peine à gagner en profondeur et évolue trop bas. L’écart entre les lignes devient important et le danger peine à se créer.
  • La présence de deux attaquants typés ailiers était diablement efficace contre le FC Sion. Mais ce jour-là à Tourbillon, ils étaient soutenus par le créateur De Azevedo au sommet du triangle. Cela ne fut pas le cas contre Lausanne. D’où une tendance chez ces attaquants à reculer pour combler l’espace. Il en résulta un manque de présence dans les 16 mètres adverses et l’impression qu’il manquait un réel attaquant dans les rangs grenat.
  • Les difficultés que rencontrent toujours Moubandje et Ruefli dans ce rôle primordial de latéral-demi extérieur dans ce système en 3-5-2 -> ils manquent probablement d’expérience et de métier pour s’approprier encore pleinement ce système. Faut-il alors le repenser, laisser du temps ou trouver d’autres alternatives pour occuper ces places parmi les autres joueurs?

Bilan et commentaires

Au regard des considérations et éléments apportés ci-dessus, nous pouvons apporter les commentaires suivants :

Le Servette manque encore d’expérience et de profondeur au sein de son contingent. Constinha le relève : « l’équipe poursuit son apprentissage et apprend. De mon côté, j’apprends à découvrir le football suisse et ce championnat ». Le technicien portugais ne pourrait si bien dire. Les Grenat ont évolué en Challenge League plusieurs années. Il est évident qu’il leur manque encore du métier au niveau de la Super League. Des erreurs de placement, des hésitations, une certaine fragilité, mais aussi des imprécisions ou une tendance à se compliquer la vie (cf. Vitikiviez entre autres) démontrent que cet apprentissage est incontournable. Ces difficultés se révèlent d’autant plus lorsque l’équipe s’installe dans la spirale d’une défaite ou lorsque les circonstances ne lui sont pas favorables. Elle se met alors à douter et les limites ressortent.

Si le club veut concrètement se donner les moyens d’avancer et d’évoluer, M. Pishyar n’a plus le choix. Il doit faire davantage d’efforts financiers dans le recrutement pour donner de la profondeur à son contingent, afin que son équipe ne souffre pas autant en cas d’absences (qui, rappelons-le, sont inévitables sur la durée d’un championnat). Il offrirait ainsi à son excellent entraîneur le minimum que celui-ci serait en droit d’exiger pour pratiquer son métier dans de bonnes conditions : soit la possibilité de maintenir son système et ses principes d’entraîneur sans devoir les changer à chaque match en raison des absences. Il en résulte un manque de constance et de stabilité, voire d’automatismes. Cela n’aide pas les joueurs à poursuivre dans les meilleures dispositions leur apprentissage.

Mais si le Servette doit élargir son contingent, il doit le faire en ciblant un profil bien précis de joueur : soit engager des éléments d’expérience, ayant déjà entamé et poursuit solidement une carrière. Aussi, il doit, pour une fois, changer sa stratégie de recrutement. Plutôt que de viser la bonne affaire sous forme de prêt (souvent de jeunes joueurs d’à peine 20 ans et autour desquels il sera impossible de construire puisqu’ils repartiront bientôt), viser le recrutement et le transfert d’éléments chevronnés. Mais cela a un prix, un coût. Cela nécessite de faire des efforts financiers. M. Pishyar en a-t-il la volonté? M. Pishyar en a-t-il les moyens? Ces questions méritent d’être posées, et demeurent légitimes, si l’on se penche sur l’historique des transferts depuis la prise de pouvoir du président iranien. En effet, en 3 ans, quels sont les joueurs d’expérience (ou non) qu’il a réellement transférés (sous forme d’engagement définitif) au club?

En l’état actuel des choses, Joao Alves doit composer, bien évidemment, avec les moyens qu’il a à sa disposition. Aussi, nous pensons que sur le plan tactique, une certitude demeure : le triangle médian complémentaire « relayeur-récupérateur-créateur » est efficace. Mais il se doit d’être complémentaire. Pour cela, deux joueurs apparaissent indispensables : Kouassi et De Azevedo, qui apparraissent comme le poumon et le coeur du système d’Alves. L’autre place peut se jouer entre Nater et Pizzinat. Sans cette complémentarité, nous préférons alors l’alternative de deux demis et d’un pivot pour constituer le triangle. Il est d’ailleurs dommage que le druide portugais n’ait pas tenté de reconduire ce système-là à la Pontaise contre une équipe plus faible défensivement que Lucerne. Prenons le pari qu’elle aurait dynamité la défense locale.

Sur le plan défensif, nous pensons que la présence de trois axiaux demeure importante. C’est cette alternative qui présente le plus de solidité. En outre, elle permet de faire évoluer dans l’axe des défenseurs centraux (le Servette en regorge) qui demeurent plutôt complémentaires.

Sur le plan de l’attaque, les solutions divergent, selon le système et les joueurs présents. Dans le 3-5-2 néanmoins, nous aimerions voir ce que pourrait apporter une modification d’une paire d’attaquants-ailiers par une paire formée d’1 ailier + 1 attaquant nominal/axial (par exemple Yartey (ou Vitkiviez, ou Karanovic, ou encore M’Futi) + Eudis (ou Saleiro).
Sur le plan des extérieurs, il conviendrait peut-être de trouver des alternatives au duo Ruefli-Moubandje, parfois inconstant. Karanovic est redoutable lorsqu’il entre en jeu sur le côté gauche, notamment lorsque l’équipe se doit de devenir plus offensive. Ses courses repiquées dans le centre créent à chaque fois le désordre dans l’arrière-garde adverse. Précieux en joker, peut-il commencer en titulaire à cette place dans un 3-5-2? Et Vitkiviez, ou encore M’ Futi (comme à Lausanne en fin de match)? Si l’option du triangle médian avec un pivot est (ou doit être) reconduite en raison de l’absence de joueurs-clés, alors la présence d’un pivot central (Eudis ou Saleiro) pourrait être avantageusement entourée de deux ailiers (Yartey, Vitkiviez, Karanovic, M’Futi).

Grenat DC

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