19e journée BSC Young-Boys – Servette FC : 3-1 (3-0) : Le match sous la loupe

Ce match représentait l’affiche au sommet du classement de la Super League. Il aurait dû promettre un duel engagé entre deux équipes se disputant un ticket européen. Mais, et cela devient une habitude dans un ciel grenat qui s’assombrit toujours plus, les belles promesses firent très vite place à une déconvenue finalement attendue. Aussi, de duel il n’en fut rien…

Le Match :

La rencontre épousa très vite un scénario couru d’avance et qui mit en évidence une nette différence de niveau entre les deux adversaires. Le club local, sensiblement renforcé durant l’intersaison, prit rapidement la mesure d’une équipe grenat ayant pris le chemin inverse, largement diminuée et affaiblie lors de la pause hivernale. Jolie, mais ô combien cruelle, l’ouverture du score pour l’hôte sera l’oeuvre de l’ancien porte-drapeau du Servette, l’inspiré et combatif Mathias Vitkieviez. Le pied de nez parfait envers la gestion incohérente du club du bout du lac. Fort de ses débuts tonitruants avec les abeilles, il ne se privera pas de doubler la mise à la demi-heure. Un Servette manquant d’agressivité, de discipline et de vie, encaissera fort logiquement un troisième but peu avant la pause, sonnant le glas des derniers espoirs.

Appelant à ce qu’il pouvait lui rester de fierté et de réaction, le club grenat revint sur le terrain en seconde période animé de meilleures intentions. Mais l’écart à combler était trop important pour une équipe manquant singulièrement de tranchant et de présence sur le plan offensif. Malgré l’emprise sur le jeu, dû en partie à des locaux préférant gérer tranquillement leur avantage et laisser l’intiative du jeu aux visiteurs, rien ne put laisser transparaître un semblant d’espoir.

Seul ce beau geste en demi-volée de Ruefli enleva un peu de détresse dans le coeur de supporters grenat dépités. La messe était dite. 3-1, un score qui sanctionne fort logiquement la différence qui sépare une équipe, bientôt européenne, d’une autre, promise à un avenir des plus sombres.

Le système :

C’est un Joao Perreira limité dans ses options qui s’efforça d’articuler un système pour contrer la puissance bernoise. Son choix se porta sur le 4-2-3-1, qui fut cher à Joao Alves, de son temps. Or, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Et ce qui faisait la force de ce système, sa substance même, s’est envolé. Exit les Vitkieviez et les M’Futi pour animer les couloirs et leur apporter du dynamisme. L’entraîneur devait de surcroît composer avec un Karanovic pas au mieux de sa forme et à la préparation perturbée, et un Moutinho pas encore (!) qualifié. A ces absences s’ajoutait celle du leader de la défense Roderick.

Le technicien portugais avait insisté durant la préparation sur la possession du ballon et sur la solidité défensive. Or, force est de constater que ces deux éléments du jeu ont présenté bien des lacunes. Trop importantes face à ce redoutable rouleau compresseur offensif que peut représenter cette équipe des Young Boys. On vit ainsi d’entrée de match une équipe du Servette subir le jeu, retranchée dans son camp et peinant à se projeter vers l’avant.

Des hésitations défensives, doublées d’un manque d’agressivité et de rigueur, laissèrent de trop nombreux espaces aux offensives adverses. L’écart entre les lignes fut important. Pour le combler, les milieux offensifs reculèrent. L’attaquant nominal Saleiro fit de même. Le Servette eut alors bien de la peine à se montrer dangereux et percutant, ne franchissant que rarement les trente derniers mètres adverses. Les relais entre le milieu et l’attaque furent difficiles, et la transition défense-attaque très aléatoire. Par manque de mouvements, de solutions et d’occupations des zones les plus hautes du terrain. Privé d’alternatives et de profondeur de banc, Joao Perreira ne parviendra pas à corriger ces biais. Il se contentera alors de procéder à des changements postes pour postes, faisant appel plutôt à la réaction d’orgueil de ses joueurs pour tenter d’insuffler un nouvel élan.

Hors de ses bases, le Servette de Joao Alves possédait cette force qui consistait à s’appuyer sur le jeu vertical et sur la contre-attaque menée tambour battant. Cela fut parfois, souvent même, la clé de victoires éblouissantes. Le mythique et mémorable 4-0 de Tourbillon en représentait le parfait symbole. Certes, Joao Perreira ne dispose (déjà) plus de la même force de frappe, mais il n’est pas certain que sa volonté (louable) d’apporter davantage de maîtrise dans le jeu grenat puisse trouver actuellement le contexte idéal pour s’exprimer et voir le jour. Tant il apparaît manquer, dans le contingent grenat actuel, de joueurs capables de poser le jeu et de participer à sa création. C’est au contraire YB, qui possède notamment en Farnerud un parfait meneur de jeu, qui prit la direction des opérations.

La défense :

Elle fut d’entrée prise à la gorge. De toute évidence, pas encore dans le match, peu réglée et manquant d’agressivité, elle fut vite submergée. Le côté gauche fut principalement la cible des offensives bernoises. Moubandje fut bien à la peine face à la déferlante Vitkieviez. Routis et Diallo manquèrent de promptitude dans leurs interventions, de lucidité à la relance. Ruefli quant à lui fut moins sollicité, mais manqua par moments de discipline dans le marquage. Cela aurait pu coûter cher sur certains centres venus du côté gauche des Grenat.

De toute évidence, l’articulation défensive de dimanche fut bien trop légère pour tenir tête à l’impressionnant potentiel offensif bernois. La vérité est implacable. Nous ne logeons pas à la même enseigne que les locaux. Lesquels démontrèrent davantage de vivacité, de percussion et de cohésion dans les mouvements. Reste à savoir si les soucis administratifs qui minent les coulisses servettiennes en ce moment ont fragilisé l’engagement des joueurs dès le coup d’envoi…

Le milieu :

Le triangle médian constitué par un relayeur (Nater) – un récupérateur (Kouassi) – un créateur ( De Azevedo) n’eut pas le rendement escompté, ni celui parfois démontré par le passé. La faute probablement à un manque d’équilibre collectif. A un déficit d’agressivité aussi. Les bernois furent les premiers sur le ballon et dictèrent le jeu, laissant les servettiens s’époumoner à boucher les trous. Manquant de vivacité, de solutions devant eux également, les joueurs de l’axe médian rencontrèrent toutes les difficultés à relancer et à développer le jeu grenat.

Aussi, Nater apparut fréquemment emprunté à la manoeuvre, accusant une certaine lenteur dans ses décisions. Privé de génie et de maîtrise dans la construction. Kouassi, en-dessous de son engagement habituel, ne parvint pas à l’épauler. De Azevedo essaya, mais ne put jamais réellement trouver la complémentarité nécessaire pour combiner avec les deux extérieurs et l’attaquant nominal.

Sur les côtés, Yartey put apporter de la vivacité, notamment à travers des débordements au sein desquels il réussit à faire parler sa technique. Son apport fut parfois précieux, amenant le soupçon de dynamisme qui fit cruellement défaut à toute l’équipe servettienne en ce dimanche après-midi. Il permuta par moments avec Eudis. Le brésilien parvint certaines fois à combiner de manière inspirée, mais il ne possède pas la force de percussion nécessaire pour jouer sur les couloirs. Pire, il semblait, sur l’une ou l’autre des ruptures ou contres grenat, se chevaucher avec l’attaquant nominal Saleiro.

Insuffisant pour prétendre mettre en défaut une arrière-garde locale solide et imposante, avec ses deux tours axiales et ses latéraux bien en place. Cela donnait l’impression de tentatives de bricolage face à un mur soudé et équilibré. Comme si une somme d’individualités sans réels automatismes s’essayait à déplacer un bloc homogène. Improbable. Il n’est d’ailleurs guère étonnant que la seule réussite servettienne de la journée fut l’oeuvre d’un défenseur, parti de surcroît depuis les lignes arrières.

L’attaque :

La question demeure, et prend toute sa mesure à la lumière de ce match : faut-il continuer à jouer avec un seul attaquant nominal? Répondre à l’affirmative à cette question n’est de loin pas une évidence. Ce d’autant plus lorsque l’attaquant en question se prénomme Saleiro. Le portugais a des qualités techniques, c’est un fait. Il possède les aptitudes pour jouer en pivot, mais n’a pas le vitesse, ni l’explosivité ou la grinta pour se projeter ensuite vers l’avant et se positionner en qualité de finisseur. Il a ainsi tendance à descendre trop bas dans le terrain pour servir de relais et ne plus être en mesure d’épauler les offensives par la suite. Il n’est pas certain, de plus, qu’il dispose des qualités pour concrétiser les (éventuelles) actions. Cette tâche était déjà rendue complexe par le passé. Mais Tozé était capable de se positionner en renard des surfaces et de flairer les bons coups. Eudis pouvait faire parler une relative puissance physique pour se projeter vers l’avant, ou pour tenter d’armer de loin.

Sans être foncièrement plus mauvais qu’un autre joueur, Saleiro ne parvient pas, pour le moment, à constituer un réel apport pour son équipe. Certes, il convient de nuancer et de mesurer nos propos. En effet, le portugais semble ne pas disposer encore des repères suffisants pour trouver le bon rôle au sein d’un système offensif grenat, lequel manquait par ailleurs cruellement d’équilibre lors de cette rencontre.

Mais la question reste ouverte : avec le retour en forme de Karanovic et la qualification prochaine (on l’espère!) de Moutinho, les alternatives seront plus nombreuses. Perreira osera-t-il remplacer Saleiro, le protégé de Constinha? Préfèrera-t-il repositionné Eudis en attaquant nominal? Ou alors, optera-t-il pour un triangle offensif Yartey (à gauche) – Karanovic (au centre) – Moutinho (à droite). Gageons que cette dernière combinaison, dans l’attente du retour d’Esteban, pourrait offrir davantage de force de percussion à un secteur qui peine vraiment à s’exprimer.

Nous ne pouvons terminer cette analyse sans comparer la différence des forces offensives en présence dans ce duel. Alors que les visiteurs ne disposèrent que d’un remplaçant offensif (Karanovic), YB put tourner à loisir et démontrer tout le potentiel de son armada offensive, proprement impressionnante. Laquelle devrait leur permettre, à l’avenir, de dominer le championnat suisse en compagnie du FC Bâle et du FC Sion.

Voyez plutôt : à Degen-Farnerud-Costanzo-Vitkiviez-Bobadilla, s’ajoutèrent en cours de route le prometteur Martinez, l’ancien capitaine xamaxien Nuzzolo et le grand espoir suisse Ben Khalifa. Rien que ça! Largement suffisant pour jeter un froid glacial, pas seulement dans les travées congelées des supporters courageux ayant effectué le déplacement, mais également au sein de l’arrière-garde des visiteurs. Notons que Mayuka manquait encore à l’appel. D’ailleurs, même menés au score, les Genevois ne purent opérer que deux changements, trahissant par là même un manque de possibilités, et démontrant à quel point le fossé entre le 3e et le 4e (avant la rencontre) est grand.

Ou quand les dirigeants bernois se donnent (et ont) les réels moyens de renforcer leur équipe. Cette défaite servettienne ne traduit par conséquent pas seulement une différence importante au niveau du terrain. Mais bien plus encore, elle souligne un fossé colossal entre la gestion sportive de ces deux clubs.

BSC Young Boys – Servette FC  3-1  (3-0)

Buts : 4e Vitkieviez 1-0, 28e Vitkieviez 2-0, 43e Bobadilla 3-0, 86e Ruefli 3-1

BSC Young Boys : Woelfli ; Zverotic, Nef, Veskovac, Spycher ; Vitkieviez (77e Nuzzolo), Silberbauer, Farnerud, Degen ; Costanzo (18e Martinez) ; Bobadilla (83e Ben Khalifa).

Servette FC : Gonzalez ; Ruefli, Routis, Diallo, Moubandje ; Nater, Kouassi (45e Pont) ; Eudis (70e Karanovic), De Azevedo, Yartey ; Saleiro.

GrenatDC

19 réflexions sur « 19e journée BSC Young-Boys – Servette FC : 3-1 (3-0) : Le match sous la loupe »

    1. Malheureusement pour eux, ils ne savent pas encore à quel imposteur ils ont à faire..
      Toujours le même qualificatif : richissime homme d’affaire irano-canadien.. Alors que personne ne connaît strictement rien de rien de sa fortune et de ses affaires.
      Il est vraiment très fort pour tromper son monde..
      Il faut remarquer que les sommes articulées restent peu élevées. On parle de 1-2 millions. On est loin d’un milliardaire comme ceux du PSG qui investissent plusieurs dizaines de millions.
      M. Pishyar investit peut-être, apparemment ce ne sont que des promesses pour le moment, 1 million à Beira-Mar. Pendant ce temps, les fournisseurs ne sont pas payés, et le Servette n’a plus d’électricité, de sécurité, de mazout, etc.. Plus incohérent tu meurs.
      Et l’octroi de la licence, c’est dans 1 petit mois.. Les feux sont au rouge et je ne vois sincèrement pas comment le club pourra l’obtenir..

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  1. pour répondre à germinal sur l’exactitude des informations. MP a bel et bien acheté le beira mar, cela on en est sûr. il a certainement dû déjà payer une partie de ces sommes. nous devrions faire suivre ces infos à la tribune gve et le matin, car sauf erreur ils n’écrivent jamais que MP a investi dans beira mar au moment même ou il nous dit qu’il ne peut pas seul maintenir SFC en super league et qu’ils ne paient pas employes et fournisseurs.
    je me repete un peu, mais il a tout de meme acheté depuis qu’il est au servette, un golf dans le canton de fribourg, la bijouterie gilbert albert etc. il s’agit de sommes considérables, il n’est pas aussi à sec qu’il le prétend.

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      1. j’espère que visentini (TDG) et « le matin » jettent parfois un oeil sur votre site. il serait bon que dans leurs futurs articles ils parlent de beira mar, le golf de fribourg, etc pour que tout le monde ait une image complète des activités et comportements de MP.

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      2. @Zico (excellent pseudo par ailleurs, en hommage à un énorme joueur) 😉 : effectivement, tout le problème est là, nous ne savons rien de qui est vraiment Majid Pishyar. Le personnage aime de surcroît entretenir le flou ou les apparences à travers un manque évident de transparence.

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  2. merci pour l’hommage a zico.
    oui il entretient le flou et n’est pas du tout transparent, mais en même temps nous constatons beaucoup de faits : la disparition du club de vienne, la prise de pouvoir a beira mar alors qu’il avait deja SFC et qu’un proprietaire ne peut aligner 2 equipes en uefa (et ne rempli pas ses engagements financiers dans les deux clubs). des tres gros engagements financiers au golf de vuissens (3eme plus beau de suisse selon les specialistes) et en meme temps ne paient pas les factures et salaires liés au servette.
    je crois qu’il faut éviter les erreurs commises à l’époque de marc roger et exiger de MP qu’ils disent ce qu’il compte s’il ne recoit pas de soutien financier d’ici la fin du mois. afin d’anticiper et limiter les dégats, même si cela passe par la vente d’un ou deux joueurs (sauf erreur le mercato vers l’étranger n’est pas encore terminé). mieux vaut prendre le risque de descendre en CHL, mais sauver l’academie jeunes. plutôt que d’être relégué en 1ere ligue ou plus bas et ne plus avoir d’académie et n’avoir pas payé les fournisseurs etc.
    on mettrait 10 ans a s’en remettre.

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  3. le fc zurich aussi à court d’argent a vendu ses 6 ou 7meilleurs joueurs en janvier, ils savent qu’avec l’elimination de xamax, les 36 points de penalite a sion et la faiblesse de lausanne, ils ne risquent rien.
    aujourdhui article dans la tdg ou le matin que le jardinier du stade de geneve n’a pas recu de MP d’argent pour acheter des engrais ni carburant pour tracteur et donc le terrain est à l’abandon depuis debut decembre……..et il y a un match dans 10 jours et des masses de glace et neige a deblayer….il va peut etre demander aux joueurs de le faire…

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  4. De toute évidence notre président est pour le moins affecté par la crise financière, de toute évidence il fait fausse route quand il ne paye pas les factures que lui ont adressées de petites entreprises locales qui ont besoin de ces fonds pour elles-même tourner.

    Je serais pour ma part intéressé à ce que la rédaction des EdS procède à une estimation des coûts (salaires staff et joueurs 1ère équipe + salaires entraîneurs mouvement junior + salaires personnel administratifs + organisation camps d’entraînement à l’étranger + frais de déplacement, voire d’hôtel lors matchs à l’extérieur + frais liés à la gestion du stade + frais annonces publiques + équipements + etc. , etc.) assumés par M. Pishyar depuis sa reprise du club. Je suis personnellement certain que cela se monte à plusieurs millions, soit bien plus que les seules entrées au stade auxquelles s’ajoutent quelques entrées publicitaires.

    Sur la base de cette estimation pourrions:
    1) non pas excuser les agissements inexcusables de notre président, mais aussi – je répète – aussi mettre en lumière les agissements positifs de ce dernier
    2) challenger ensuite les richissismes notables genevois donneurs de leçons… qui n’ont par contre jamais donné d’argent au SFC et ce quelque soit la personnalité à sa tête.

    Quelle est leur réelle volonté à, ne serait-ce qu’une fois, injecter de l’argent dans un sport populaire, eux qui ne sponsorisent que le tennis, le golf, la voile et soutiennent les collectivités publiques quand celles-ci injectent des dizaines de millions dans le Grand Théâtre.

    Les EdS gagneront en crédibilité s’ils ne s’attaquent pas qu’à une seule cible (=le président), mais à toutes celles qui méritent d’être visées (= les grandes fortunes genevoises qui ne donnent pas grand chose en retour à la communauté ds laquelle ils font fructifier leurs affaires)!?!

    Personnellement suis convaincu que notre président a tort sur différents points, mais pas sur tous les points pour autant… Quant aux riches genevois, suis également convaincu qu’ils ont raison sur plusieurs points, mais pas tous les points pour autant…

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    1. Nous partons du principe que pour que Genève puisse se rapprocher du Servette FC, il faut déjà que celui-ci véhicule une image positive et entreprenne des actions pour favoriser une éventuelle association. Or, les méthodes de Pishyar, souvent incohérentes, inadéquates et incompréhensibles, font fuir.
      Les démissions ne cessent de se multiplier.
      Les créanciers vont se réunir pour attaquer le club, suite à des impayés qui ne se règlent décidément pas. Le club fait la sourde oreille et snobe ses créanciers, entreprises qui sont menacées de faillite… Etc, etc…
      Il est difficile pour Genève de se rapprocher de M: Pishyar après ça. Autant demander à tout un chacun de décrocher la lune…

      Mettre en lumière les agissement spositifs de M. Pishyar… Nous ne demandons que ça. Nous aimerions que ça. Nous ne souhaitons qu’un Majid Pishyar cohérent, ambitieux et professionnel. Mais…quels agissements positifs…? Tu conviendras qu’il est difficile d’en trouver…

      Pour ma part, je ne rejoins pas M. Tonoli, lorsque celui-ci souligne que M. Pishyar a investi au sein du club des fortunes « colossales ». Que veut dire « colossales » pour lui?! Comme je ne rejoins pas M. Amin Pishyar qui avait déclaré au Matin que le budget du club s’élevait à… 15 millions. Il semble que nos dirigeants aiment déformer les chiffres… Ces propos décalés n’inspirent aucune confiance malheureusement.

      L’image du Servette est devenue sombre ces dernières années, notamment suite à la gestion catastrophique de Marc Roger. Majid Pishyar réveille son fantôme. Les gens préfèrent donc fuir, avant de se mettre, comme les fournisseurs ou créanciers actuels, dans une sacrée embrouille…

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  5. Non, je ne conviens pas qu’on puisse en toute objectivité prétendre difficile, à côtés certes de nombreux agissements négatifs, de trouver des points positifs dans ce qui a été fait depuis 4 ans!?!

    Comme disent les anglais « we agree to disagree » et c’est dommage parce que cela ne fait pas avancer les choses.

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    1. Les incohérences des méthodes de M. Pishyar ne date pas de cette année. Elles s’accumulent depuis sa prise de pouvoir. C’est dans sa manière de faire. C’est juste qu’aujourd’hui, cela ne marche plus, car la réalité le rattrape, car la réalité de la SL, ce n’est pas celle de la Chl.

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