Pour un projet en mains genevoises !

Le spectre de Marc Roger, la catastrophe Bulat Chagaev, les difficultés rencontrées par Majid Pishyar… Autant de signaux qui interpellent et qui indiquent que le temps du mécénat étranger apparaît bien révolu…
La fin du mécénat étranger

Il se dit çà et là que Majid Pishyar, le président irano-canadien du Servette FC aurait, afin de devancer les menaces bien réelles de mise en faillite des nombreux créanciers impayés, effectué un nouveau versement au tout dernier moment pour calmer les esprits. La situation du club grenat semble à nouveau sous contrôle, momentanément. Mais pour combien de temps?

Les dysfontionnements et les incohérences se multiplient. Par le biais de communiqués toujours virtuels et qui s’apparentent davantage à une tribune libre que s’octroie le président pour aveugler ses interlocuteurs à travers de beaux discours et des promesses rarament tenues, rien de concret n’est jamais avancé par la direction actuelle, par ailleurs sans organigramme clair, quant à un projet sérieux assurant le pérénnité du club et sa survie à terme. Les salaires des joueurs et d’une partie du personnel administratif et technique n’ont pas encore été versés en 2012. Les mécontentements se multiplient, les menaces surgissent… Le Servette baigne ainsi dans un climat morose qui ne laisse entrevoir, à terme, aucune issue positive. La fatalité d’une mort annoncée n’étant qu’ajournée, repoussée de quelques heures, de quelques jours tout au plus… Le club ne répond plus, ou presque, étant aux abonnés absents. Son président ne réagit pas aux appels désespérés des créanciers, et n’a plus posé les pieds sur sol genevois depuis près de trois semaines. Les questions subsistent et le flou qui règne autour du président énigmatique grandit. Le tout sur un fond de doutes alimentés par les sombres expériences autrichiennes et portugaises.

L’expérience nous l’a déjà démontré. La gestion d’un club par un mécène étranger n’est pas, ou plus, la solution. Le manque de transparence, l’opacité dans les décisions, le manque de connaissance du milieu du football suisse (ou du football en général), la poursuite d’intérêts divergents et souvent personnels, l’éloignement du berceau de Genève, autant d’éléments qui ne peuvent que déboucher sur un échec inéluctable.

4 ans se sont passés depuis la prise de pouvoir de Majid Pishyar. Le rêve a laissé place à la triste réalité. Les promesses aux déceptions. Les menaces à l’incompréhension. Il ne pouvait en être autrement. Il fallait juste le temps pour que la réalité éclate au grand jour. Le retour en Super League et les exigences plus élevées qui y sont liées auront servi d’élément déclencheur. Peut-être cela n’est-il pas un mal pour le club cher à notre coeur.

Un mal pour un bien. Pour une prise de conscience. Pour un appel au coeur des genevois. Les déboires de Majid Pishyar sont un appel. Dans la grisaille du ciel genevois, un trait de lumière ose s’immiscer. Et si, finalement, et plus que jamais, cette situation difficile pouvait être la porte ouverte au retour du Servette en mains genevoises. Un retour dans son berceau. Le seul à même, dans la durée et dans la stabilité, de le faire vivre et de lui redonner ses lettres de noblesses. A tout jamais!

Majid Pishyar a réussi à verser une somme substantielle. Provisoirement. Le match de dimanche pourra ainsi avoir lieu. Par la clémence aussi des créanciers impayés, qui ont décidé d’enlever la pression et de repousser leur bon droit de quelques jours. Mais après? Qu’adviendra-t-il de l’avenir du club lundi matin? A quoi bon gagner dimanche si le club disparaît dans 10 jours..? Majid Pishyar a effectué un nouveau versement de 170.000.- Mais il se dit, selon les dernières rumeurs, que les dettes pourraient avoisiner les 3 millions…!! Si les joueurs et le staff technique méritent notre soutien en ces temps difficiles, notre regard doit se porter bien au-delà du match de dimanche. Voir plus loin. Pour tisser et s’associer à un projet qui permettra au Servette de (sur)vivre dans l’éternité et le succès.

L’Histoire et Genève

Le Servette possède deux atouts; son histoire et les fans qui y sont liés, et sa ville internationale et financière.

Le premier, c’est celui de pouvoir se reposer sur plus de 120 ans d’histoire. Sur un palmarès qui fait de lui, encore et toujours, le 2e club de Suisse. L’Histoire a un prix. Peut-être constitue-t-elle la valeur la plus inestimable d’un club de football. Tout au long de cette Histoire, le club a ainsi semé des amours. Aux 4 coins du pays. Aujourd’hui, il ne peut laisser indifférent. Le sondage sur les EDS l’atteste : plus de 600’000.-  francs seraient investis par les supporters pour aider leur club, somme réunie en moins de 24h. Et ce sondage s’est surtout adressé à la population des fans genevois. Les autres cantons possèdent leurs supporters servettiens. Et plutôt en grand nombre, à commencer par le Valais. Tous prêts, sans aucun doute, à aider leur club de coeur.

De ce constat, nous devons tirer un enseignement, capital. Le Servette doit s’adresser à ses supporters. Plus que jamais. Promettre sa destinée en mains d’un mécène expose le club à une fragilité permanente. Il suffit de difficultés financières rencontrées par le généreux mécène pour que l’instution s’effondre. Quand cela n’est pas une arnaque, un mensonge, une tromperie, ou un désengagement volontaire. Le projet n’est ainsi pas viable. En revanche, le coeur porté par ses supporters, le Servette ne mourra jamais. C’est d’ailleurs grâce à sa base de supporters les plus fidèles que le club a pu surmonter la faillite d’il y a 7 ans. Ces gens qui ont su se mobiliser pour redonner vie au Servette, investissant leur énergie, peu importe la ligue, peu importe la réalité du jour. Un amour bien au-delà d’intérêts divergents et personnels. Un amour éternel.

Les initiatives récemment lancées par le Projet SFC 2005 et par l’Association SFC en témoignent. Les amoureux du club ne veulent pas voir mourir leur club. De 2e faillite, il n’en est aucunement question. Et il n’en sera pas! Le travail de prospection a déjà commencé. Les créanciers sont prêts à accorder un temps supplémentaire pour que le projet puisse se réaliser. Plus que jamais, le club doit se rapprocher de sa base. L’Association SFC souhaite rassembler 2’500’000 francs pour redonner le club en mains grenat. Pour redonner son identité au Servette. En ouvrant le capital-actions à la base. Sous la forme d’un système socios qu’il conviendra de préciser et de bâtir intelligemment. Mais l’idée est cohérente. Elle s’inscrit dans une logique implacable. C’est la seule viable à terme. La seule garante d’une éternité. Après tout, les dirigreants, les mécènes, passent et disparaissent. Seuls les supporters emportent dans leur tombe le fanion grenat accroché à leur coeur.

Mais pour que ce voeu se réalise, il faudra que Majid Pishyar baisse le masque et qu’il lâche prise. La collaboration ne pourra jamais se réaliser. Elle est improbable. Impossible. L’image du Servette, avec Majid Pishyar à sa tête, est devenue trop négative. Personne ne voudra s’associer à elle. L’impasse est sans retour. Le règne du président est déchu. Mais tout n’est pas perdu pour lui. Il peut encore partir la tête haute et se vanter d’avoir ramené le Servette dans l’élite, après tout. Il lui suffit pour cela de revenir sur Genève, de trouver un arrangement avec les créanciers. Celui-ci est simple : céder le club. Simplement. Libérer le capital-actions et s’en aller. Au pire sera-t-il questionné. Au mieux, remercié. Mais personne ne lui en voudra. Cela restera de « l’essayé, pas pu ». Même si les zones de flou subsisteront. Peu importe. Ce que tout le monde veut, c’est la reconstruction d’un Servette sain et porteur. Et cela ne pourra se faire qu’en redonnant le club en mains genevoises. Les différents projets parviendront à réunir des montants conséquents. Majid Pishyar devrait ainsi pouvoir laisser le club en y laissant presque rien. C’est le moment!

Patience et transparence

Après, il sera grand temps de tourner notre regard vers l’avenir. Les chantiers seront colossaux. Il s’agira, ni plus ni moins, de reconsolider toutes les bases du club. Un travail de titan. Mais que les amoureux du club seront prêts à entreprendre. Avec le principal souci de promouvoir la patience et la transparence. Les différentes priorités du nouveau projet devront s’articuler autour des quatre axes fondamentaux que représentent : la formation, le stade, la communication, une philosophie sportive.

Formation

La formation est essentielle. Elle s’impose en déesse du succès dans le championnat français. Idem en Suisse, Il suffit de porter un regard sur la politique sportive adoptée par les clubs qui dominent actuellement le championnat suisse. Qu’ont-il en commun, à part être dirigés par des personnalités du cru? De former (FC Bâle) ou d’engager (FC Sion) des jeunes joueurs prometteurs, pour ensuite les revendre à bon prix et réaliser une plus-value. Cela n’est d’ailleurs pas un hasard si, récemment, Christian Constantin a jeté son dévolu sur 4 xamaxiens laissés libres. Tréand, Basha, Wütrich et Veloso ont été enrôlés moyennant aucune somme de transfert. Etant tous les 4 des joueurs en devenir, particulièrement prometteurs, ils seront revendus à prix intéressants. Les montants gagnés, les bonus retirés, alimenteront alors le budget du FC Sion. Au pire, ces joueurs feront les beaux jours du club sur le terrain. Ce savoir-faire peut également être appliqué à Genève. Il n’est pas si compliqué. Si les autres parviennent à le faire, pourquoi pas nous? Il suffit pour cela de renforcer le secteur de la formation, d’en consolider et d’en structurer les bases. D’engager des formateurs au bénéfice d’une expérience professionnelle confirmée. Comme le fait aujourd’hui le FC Bâle. Et d’y associer, en parallèle, un système de recruteurs pour attirer à Genève certains des meilleurs espoirs du pays. Comme le fait aujourd’hui le FC Sion. Cela est réalisable, pour le Servette aussi.

Stade

L’exploitation du stade est incontournable. Elle est source de revenus. Cela contribue également à construire un budget intéressant. C’est le cas à YB. Et cela fonctionne bien. C’est aussi la solution pour enfin lui prêter vie et lui donner une âme grenat. Le terminer et lui donner, à travers son apparence et ses animations, un merveilleux outil porteur d’une image positive pour les investisseurs et le sponsoring, mais aussi pour inviter les supporters à l’habiter, en plus grand nombre.

Communication

La communication. L’image du Servette, aujourd’hui si difficile d’accès et ternie par des années de gestion incohérente, s’est exclue de Genève. Personne ne veut s’associer au club. Il en va de la réputation. Force est de constater qu’il n’est pas, ou plus, porteur de collaborer avec le Servette. Encore moins en ces périodes de psychose suite à la catastrophe Chagaev. Il faut donc redorer le blason du club. Cela ne pourra se faire qu’avec beaucoup de patience, et sur la durée. Mais cela peut se faire, c’est une certitude. Si cela ne s’est encore jamais réalisé, c’était principalement par manque de compétences, ou par manque de volontés. Mais en tout cas pas par manque de moyens ou de possibilités de le faire! Genève est une ville internationale, économique. Le potentiel-sponsoring est peut-être le plus important de Suisse. Il faut pouvoir l’atteindre. Pour cela, le Servette devra renforcer sa communication, professionnaliser ce domaine. Engager des personnes compétentes, au réseau influent. Puis partir, bâton de pèlerin en mains, à la conquête du tout-Genève. Pour draguer aussi les communautés étrangères de Genève. Mais aussi pour aller, ensuite, au-delà des frontières genevoises. S’adresser aux fans des autres régions de Suisse. Pour les entretenir, les cultiver, les renforcer.

Au FC Sion, il se murmure que Christian Constantin injecterait de sa propre proche 1 million par année pour assurer les bases d’un budget. Le reste se construit par un réseau de sponsors habilement constitué, et subtilement choyé. Le souper annuel de soutien amène 2,5 millions dans les caisses du club. Mais Christian Constantin ne bénéficie pas du dixième du potentiel genevois (et ne possède pas de stade moderne!). Si l’octodurien parvient à monter un budget de 20 millions, alimenté par le sponsoring notamment, pourquoi le club-phare de Genève n’y parviendrait pas? Surtout que celui-ci possède de potentiel investisseurs genevois, mais aussi internationaux. Il se dit qu’Etihad était prêt à verser 600.000.- francs par année au Servette. Imaginez dès lors un budget constitué d’un système socios (cotisations annuelles) représentant environ 2 millions, et d’un système sponsoring d’une dizaine d’entreprises prêtes à soutenir le club à hauteur de 500.000.- Le club pourrait alors se forger un budget de près de 7-8 millions, dans un premier temps. Appelé à gonfler avec le temps et le sérieux du projet. Un montant toujours plus élevé que le budget réel du Servette à ce jour qui avoisinerait les 3-4 millions selon certaines rumeurs. Un montant intéressant pour un début. Un montant qui pourrait doubler, voire tripler avec le temps, et avec le renforcement d’un club fort et structuré professionnellement à tous les niveaux.

Mais pour cela, il faudra engager les bonnes personnes. Constituer un comité de direction qui répartit les tâches et les confie aux personnes compétentes selon leur expérience professionnelle. De nombreuses démarches devront voir le jour. Mais l’exemple du Genève-Servette Hockey-Club est là pour le démontrer. En se rapprochant de sa ville, en accumulant les actions sur le plan social, sur d’autres plans aussi. En se montrant, cela fonctionne. Et le Hockey-Club n’est pas le Football. La marque Servette est avant tout rattachée, dans son berceau-même mais aussi et surtout en-dehors de ses frontières, à un club de foot, n’en déplaise à Chris Mc Sorley.

Philosophie sportive

Il sera alors temps de parler du domaine sportif. De le structurer autour de professionnels compétents et expérimentés, connaissant le milieu du football suisse en particulier. Mais connaissant aussi, ou collaborant avec le football étranger. De cultiver une vraie philosophie sportive, contribuant à l’identité du club et se cultivant à toutes les classes d’âge du club. D’engager un directeur sportif expérimenté et au réseau, suisse et étranger, influent. De (ré-)engager des techniciens au coeur grenat. Délaborer une structure très pro, très forte.

Il est maintenant plus que jamais temps de soutenir un projet en mains genevoises. Le Servette FC est à un tournant de son Histoire. Pas hier, pas demain, mais aujourd’hui. C’est maintenant ou jamais!

Les EDS soutiennent l’Association SFC. Ils invitent leurs chers lecteurs à en faire de même :  http://www.associationsfc.ch/

GrenatDC

13 réflexions sur « Pour un projet en mains genevoises ! »

  1. Sans mécenat c’est impossible en suisse comme ailleur. Maintenant c’est bien de faire un systeme socios comme à Barcelone mais dans cette immense club quand les résultats n’étaient pas bon et pas au niveau que les socios attendaient, le stade était malgré tout plein. J’étais aller voir un match contre Levante au début du millénaire les résultats n’étaient pas ceux du Barça actuelle mais le stade était plein comme un oeuf. Je peux vous promettre qu’il y avait moins de bruit avec 99’000 spéctateurs grevistes qu’à la blancherie de Delémont quand il y a 800 personnes. c’est aussi ça être derrière son club

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  2. Tres bel article, j adhere!

    Le point le plus important a mon avis, structurer le club « autour de compétentes expérimentés connaissant le milieu du football suisse en particulier. Mais connaissant aussi, ou collaborant avec le football étranger. » Servette s’est toujours renforce avec des genies etrangers (Dobrovolsky, Sinval, Anderson, Petrov, Obradovic, etc.) que lui seul a su recruter. Mais (surtout depuis la triste ere Roger), Servette a perdu son savoir-faire en ce qui concerne le recrutement de jouers du championnat suisse (suisses ou etrangers). Combien de jouers achetes chez l’enemis paysans on fait le bonheur du Servette?

    Depuis la fin de l ere canal, c’est comme si on tournait le dos au championnat suisse. Merde on est Servette, le deuxieme club suisse en terme de palmares apres les ignobles sauterelles, mais en 6 ans on a jamais ete foutus de recruter (ou meme d’essayer de recruter) les pointures (jeunes ou viellissantes) de LNB (ex.: Bieli). J ai ellement insulte bieli que ca m aurait fait bizarre de le voir, mais c est typiquement un bon attaquant de LNB comme d autres, que Servette na jamais ete interesse a acheter. Lors de la remontee en LNA, il semblerait que personne dans le club n’ait pense a acheter Lustrinelli, alors relegue avec Bellinzone en LNB… Peut etre serait-il de toute facon retourner dans son ancien club Thoune, mais il aurait suremement plus valu la peine de tenter de le recruterque de se focaliser sur des joueurs de l etranger qui peinent aujourd’hui convaincre.

    On a de la chance d avoir le bassin genevois, d’ou l on peut toujours tirer des jenues talents qui nous font garder le niveau, mais on a pas le droit de laisser passer des opportunites comme les joueurs « gratuits » de xamax dont nos chers amis les peouses ont su profiter (on a beau plus avoir de thune apparement, je suis sur que c’est plus le manque de contact qui nous fait louper des transferts faciles comme ca).

    Je suis les EDS completement sur leurs critiques contre Pishyar, que ce soit sur le manque d’interet porter a la formation ou la politique STUPIDE de contrats apres la remontee de LNA (combien pour Mathias voulu par YB tout de suite???). maintenant, j ai un doute sur un point mentionne dans l article, a savoir la fin du mecenat etranger. Geneve est une ville internationale, qui attire les riches de ce monde. Weiller etait un « etranger ». De plus il est plus que sur maintenant que les mecenes genevois ou suisses n’investiront jamais dans le Servette, ils sont plus interesses dans les sports elitistes, genre voile, ou sponsoriser Federer.

    De l autre cote, meme si mon coeur soutient a 100 pour cent l idee de socios, j ai quand meme l impression que cela releve du reve. Cela ne s’est pas produit apres l’ere Roger, et j ai peur que cela echouera encore une fois, du moins sans un important apport financier d’un mecene. Je travaille pour l ONU a l etranger (vraiment loin) depuis 3 ans, et ne peux suivre le Servette que grace a la radio SFC. Je suis vraiment pret a mettre de l argent dans le club pour le sauver meme si je ne peux assister finalement qu’a trois quatre matches par an. Mais comme il a ete dit maintes fois par les EDS, le public genevois ne se bouge que quand le club est au top, et est quand meme compose de beaucoup de gens qui supportent un club etranger en premier lieu et ne se bougent que quand tout va bien. En gros mon coeur veut croire dans l idee dun club gerer par ses supporters, mais la raison me fait douter qu’une telle idee soit realisable dans le contexte actuel. Mais encore une fois, j’espere vraiment me tromper!!

    Pour conclure, encore bravo les EDS pour le boulot fait quotidiennement, et je me rejouis de bouffer des sauterelles dimanche (ca restera toujours un plaisir d’ecraser ces sales betes!)

    IL Y A SEULEMENT LE SERVETTE!!!

    P.S Les Charmilles me manquent

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  3. Il faut y croire, je veux que mes enfants puissent soutenir le Servette en Ligue A et voire les Grenats rapporter la Coupe Suisse à Genève ! Un club de Socios c’est possible à Genève, nous étions 23’000 au mois de mai 2011…

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  4. Très belle paroles mais moi je reste optimiste et pense que l’association et M.Pyshiar peuvent collaborer ensemble. Actuellement les entreprises ne le font pas car elles n’ont pas confiance en notre président mais avec l’aide de l’association je reste certain que le projet peut aller à son bout pourquoi M.Pyshiar ne deviendrait il pas partenaire du SFC avec 32Group et sponsor du stade par exemple ???

    Encore une chose et je ne polémiquerai pas faite lui confiance chacun à droit de se planter par contre il faut le reconnaitre et la nouvelle du jour c’est les charges sociales payées et par qui M.Pyshiar !!!! Ok ces méthodes ne sont pas bonnes mais il mérite un peu mieux que certains commentaires lu sur différents forum.
    ABE

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    1. Assez d’accord avec vos remarques, berset.

      Une belle envolée que cet aricle des EdS. Mais attention ! Avant les rêves sur le long-terme, il y a la réalité du quotidien. La réalité du terrain, la réalité économique et sociale du genevois et de l’Europe, la réalité des droits télé, la réalité des comptes en banque. Le contexte général, il faut l’admettre, n’est pas très favorable à une révolution autour du SFC en quelques semaines.

      Allez Servette !

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    2. Ah oui un patron qui payent ces charges sociales ….tu parles d’une nouvelle du jour…
      Lundi je vais demander à mon patron si il payent bien ces charges lui ahahahaha

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      1. Dans les charges sociales énormément d’entreprise ont du retard, en tout cas plus que nous croyons et se pas seulement dans le foot. Beaucoup ont un arrangement avec les institutions en question

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  5. Les joueurs vont avoir besoin de beaucoup de courage et d’abnégation pour affronter GC demain aux vues de la situation actuelle. Ismaël Yartey a déclaré : « On va donner notre maximum pour le maillot », et dire que le clan Pishyar n’a même pas eu la décence de payer le fournisseur de ce dit « maillot » !

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  6. Prendre exemple sur le stade de YB c’est bien mais le stade d’YB n’a rien à voir avec le notre. Et le stade appartient au propriétaire d’YB et à été construit dans le but d’amener des ressources au club, ce qui n’est pas le cas du stade de genève.
    10 entreprises qui verseraient 500’000.- chacune… Mais pourquoi ne pas y avoir penser avant, lol. C’est juste pas possible.
    2 millions apporté par des socios ? mais bien sur… ce sera quoi ? 20’000 socios à 100.- ? 2’000 à 1’000.- ? 200 à 10’000 ?
    la aussi ces chiffres ne veulent rien dire.
    Et on ne peut pas se baser sur votre sondage pour les socios puisque plus de 85% de la somme de 600’000.- serait apportée par 20 socios à 25’000.- ou plus.
    Ce projet pourrai éventuellement marché si le club fait faillite et repars d’en bas, avec chiffres nettement revu à la baisse et si les gens sont tjs motivé à ce moment.

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