Derrière les apparences…

Et voilà, la catastrophe devait bien finir par arriver. Après de longs mois de gestion misérable, accompagnée d’incohérences et d’incompétences, le club du Servette a posé, via son désormais ex-président Majid Pishyar, le bilan. Ceux qui croyaient au bien-fondé de ce personnage en sont quittes pour réviser leur leçon. Mais, dans la foulée, et la décision à peine consommée, une lueur d’espoir est apparue, sous la forme d’une reprise du club par l’agent de joueur Jorge Mendes, via Costinha. Que faut-il voir derrière tout cela? Que faut-il chercher à comprendre…

L’annonce a été faite par notre directeur sportif, accessoirement reponsable du secteur formation, Costinha, en fin de journée, hier. La reprise du club serait effective à 99,9%. Cette affirmation très présomptueuse et apparemment si certaine, interpelle. Comment le portugais peut-il être aussi certain de son fait? Les nouvelles se sont succédées à la vitesse grand V dans cette journée de jeudi proprement folle. Dépôt de bilan, faillite probable, puis soudainement, projet de reprise. Le tout, à la vitesse supersonique. Il demeurait donc bien difficile d’avoir l’esprit clair pour analyser tout cela à tête reposée. Mais tout paraissait néanmoins bien trop beau… Pour ne pas y voir finalement toute une stratégie finement ficelée et mûrie depuis plusieurs jours maintenant, voire plusieurs semaines, ou carrément plusieurs mois.

Nous resterons dans l’interprétation purement subjective bien évidemment, mais nous allons essayer de décrypter ce scénario rocambolesque. Dénouer la trame de l’histoire. Ce qu’elle peut bien cacher.

Ce n’est pas vraiment la nouvelle du dépôt de bilan qui a surpris l’entourage grenat hier. On savait le club en proie à de grosses difficultés. On avait également compris que Majid Pishyar se sentait mal pris. En effet, le président iranien n’ayant plus été vu sur sol suisse depuis maintenant près de 2 mois. Beaucoup de temps quand même pour un soi-disant homme d’affaires amené à fréquenter régulièrement notre pays, étant donné les différentes sociétés ou biens qu’il possède dans ces contrées. Alors même que son bien le plus précieux, pour reprendre ses propres termes, se trouvait dans une situation de vie ou de mort, celui-ci ne daignera même pas se porter à son chevet. Pour quelles raisons, diable? Certainement pas pour des cors aux pieds, non. Probablement cet évitement cache-t-il la crainte d’être traîné devant la justice pour gestion déloyale. Certes, l’audit demandé par la ville n’a pas encore rendu son verdict. Mais le doute qu’il laisse planer doit probablement inciter Majid Pishyar à rester sagement là où il est. Personne ne sait d’ailleurs où il se trouve. Personne, vraiment?

Il se murmure çà et là qu’un repreneur étranger, aux reins solides, avait approché le club il y a près de deux semaines pour proposer à Majid Pishyar le rachat complet du Servette. Des charges sociales, des factures des créanciers, des salaires impayés, des sommes à garantir pour l’obtention de la licence et le maintien du budget d’exploitation. La proposition est restée lettre morte. Aucune réponse de la part de Majid Pishyar. Cela n’était finalement guère étonnant dans la mesure où l’on sait que le président a toujours proclamé haut et fort qu’il ne laisserait jamais tomber le club. Qu’il y resterait attaché, contre vents et marrées, et encore plus dans l’adversité, pour au moins 32 ans.

Les porteurs du projet de l’Association du SFC ont aussi désiré rencontrer Majid Pishyar. Pour lui soumettre une proposition de collaboration. Pour se proposer de venir à son aide, soutenu par tous les supporters. Pour lui poser des questions. Là aussi, aucune réponse. Un club aux abonnés absents. Un Majid Pishyar disparu dans la nature. Un club donc à l’état de tout, mais en tout cas pas à l’état de vente. Et, hier, patatra, dans un élan de générosité bienvenue, Majid Pishyar déclare, au travers d’un communiqué dont il a le secret, qu’il cède l’intégralité de ses actions. Il en profite pour se porter en victime, une fois de plus. Pas suffisamment soutenu par Genève. Et il n’oublie pas de préciser qu’il continue à oeuvrer pour le bien du club. Et si…

Et si après tout, il continuait bel et bien à oeuvrer, non pas pour le bien de son ex-club évidemment (notre naïveté n’est plus de mise), mais pour ses intérêts personnels à travers son ex-club… Nous savons que Majid Pishyar entretient des relations étroites avec Costinha et Patrao, l’agent de joueurs proche du club. Eux-mêmes sont des proches de Jorge Mendes. Nous savons aussi que ce dernier oeuvre déjà en collaboration avec Costinha et Patrao. En gros, on peut dire qu’il a déjà travaillé pour le club du Servette, indirectement.

Si l’on pousse notre analyse plus loin, nous savons également que Majid Pishyar détient un autre club. Comme par hasard, un club portugais, le Beira Mar. En proie à des difficultés. Aussi, le président irano-canadien n’aurait-il pas intérêt, 1) à se débarrasser au plus vite du Servette, 2) ainsi qu’à maintenir et renforcer ses propres relations avec Mendes, Costinha et Patrao, pour profiter, le cas échéant, de leur réseau influent et important pour son club le Beira Mar?

Autrement dit, il se pourrait que Majid Pishyar, qui aurait refusé d’ouvrir ses portes à d’autres alternatives de reprise, ou de sponsoring, ait prolongé l’attente de sorte à permettre à ces agents de joueurs portugais de réunir les sommes nécessaires à la reprise du club. Il ferait ainsi coup-double, en se débarrassant de ce poids mort fort ennuyeux pour lui, le Servette, tout en favorisant l’entrée en jeu des portugais désireux de faire main-mise sur le club pour étendre leurs affaires, leurs stratégies et leurs réseaux. Il profiterait aussi d’étoffer son réseau au Portugal pour s’assurer une aide bienvenue dans la gestion de son club portugais.

Pourquoi aurait-il alors versé près de 1,2 millions pour combler, durant le mois de février, une partie des dettes et repousser la demande de mise en faillite des créanciers? Pourquoi aurait-il injecté cet argent, pour ensuite lâcher le club en mars? Comment ne pas y voir une ruse pour 1) gagner du temps, 2) favoriser la reprise du club par d’autres investisseurs, de mèche avec lui. Cela expliquerait aussi pourquoi le Servette ne vendrait pas ses joueurs actuels pour en retirer de l’argent afin de payer les dettes. Pourquoi vendre Ruefli, Kouassi, Karanovic, si des agents de joueurs, de mèche avec Majid Pishyar, sont sur le point de reprendre le club? Ils pourraient alors ensuite considérer ses joueurs comme des biens importants. Peut-être pourraient-ils même les prêter à Beira Mar? Autrement dit, Majid Pishyar est-il bien hors-jeu, ou continue-t-il à jouer avec les ficelles de notre club comme avec un pantin, comme avec un petit jouet? Il s’est toujours murmuré que Majid Pishyar ne cèderait pour rien au monde son club, et qu’il serait prêt à le faire couler, plutôt que de le perdre. Alors pourquoi le vendre soudainement? L’homme a trop souvent abusé des menaces et des plaintes pour se retirer ainsi, sans bruit, avec pour seul adieu un petit communiqué rapidement rédigé. Non, c’est trop simple. Ca ne colle pas…

Certes, cela ne reste que des suppositions sous forme de questions ouvertes, mais force est de constater que les événements se sont trop vite enchaînés pour être spontanés. La réflexion devait être de mise. Elle devait couver, et se mijoter lentement. Costinha se garde bien de ne jamais parler de Majid Pishyar. Costinha est d’ailleurs très mystérieux, secret. Il ne parle pas aux médias. Qu’a-t-il donc à cacher? Quels réels liens entretient-il avec Majid Pishyar? Etaient-ils toujours en contact rapproché ces dernières semaines? Préparaient-ils sagemment, à l’ombre des médias et, surtout, éloignés de Genève, ce petit coup?

Nous n’avons jamais réellement compris le vrai rôle de Costinha au sein du Servette. Nous savons tout au plus qu’il n’a jamais vraiment oeuvré dans le rôle qui était censé être le sien, soit celui de directeur sportif. Nous l’avons encore moins aperçu au bord des terrains du secteur de la formation. Il serait soudainement parachuté là, en un jour, à la tête d’un projet de reprise. Comment et pourquoi? Il s’est vanté de déclarer avec affirmation que le club était sauvé à 99,9%. Comment peut-il être aussi affirmatif et convaincu? Alors même que les avocats du Servette émettent les pires doutes et craintes au sujet d’une faillite quasi acquise. Ne devrait-il pas travailler avec les avocats?

Tout cela pour dire qu’en prenant du recul pour analyser les derniers événements qui s’enchaînent, et en portant un regard critique sur les différents événements relayés çà et là par les médias, on peut émettre bien des hypothèses. Certes, tout cela n’est qu’à l’état de présupposés. Mais une chose apparaît néanmoins certaine. Tout ce beau monde ne vit pas au pays des bisounours. Tout ce beau monde semble aussi mener, derrière les apparences, un bien mystérieux petit bal autour de notre club. Et tous semblent finalement entetenir des liens bien plus rapprochés que ceux supposés. Des liens suffisants pour avoir éjecté et licencié un entraîneur, Joao Alves, pourtant encore au bénéfice d’un important contrat et qui venait de fêter une si magnifique promotion. Le druide portugais en avait-il trop vu, en savait-il trop? Représentait-il un danger pour la mise en place, à terme, de ce projet? Un parasite à supprimer, en gros. Et tout cela, alors que le club traversait une crise financière. Joao Alves demandera d’ailleurs 1 million. Pour licencier un membre du personnel qui pourrait ensuite demander autant de dommages et intérêts dans une période financière délicate, il faut ressentir l’urgent besoin de supprimer une personne ô combien gênante. Un empêcheur de tourner en rond. Ces gens-là se connaissent donc bien. Très bien même, c’est une évidence! Le règne de Majid Pishyar finit en catastrophe et se révèle être un cuisant échec qui pourrait amener la disparition du club. L’apport de Costinha, de Patrao et de Mendes n’aura jamais vraiment aidé en 4 ans, et n’aura pas permis d’éviter ce triste dénouement.

Daniel Visentini, journaliste à la tdg, écrivait un édito ce matin pour dire, à raison, que le Servette était avant tout, et enfin, sauvé… de Majid Pishyar, son bourreau ultime. Et si, lui aussi, s’était une nouvelle fois fait tromper par les belles apparences, et avait rédigé son édito un peu trop à l’emporte-pièce? Et si le destin du Servette n’était, au contraire, plus que jamais à la merci des bonnes volontés de son ex-président?

Si toutes ces suppositions devaient se confirmer, il va sans dire que le Servette n’aurait jamais été rien d’autre qu’un vulgaire jouet pour satisfaire des intérêts personnels, et bien loin de ceux du coeur, de ces sombres dirigeants. Tout cela est bien triste et donne la nausée. Tout cela est bien loin de l’amour du maillot grenat.

Pour tous les optimistes qui se laissent très vite aveuglés et éblouir par les beaux discours, les belles promesses, j’en appelle à votre regard critique. Les agents de joueurs n’ont pas le droit de s’approprier un club de football. Cela est régi par une loi. Pourquoi selon vous? Dans le seul but d’éviter les pires dérives. Le Servette s’est déjà prostitué plusieurs fois et son image s’est trouvée ternie, lourdement. Son histoire a été salie par des gens qui n’auraient jamais du avoir le droit de porter les pieds dans cette glorieuse institution. Le dernier agent de joueurs à s’être approprié le club l’a amené droit vers une faillite. Marc Roger a brûlé une première fois le Servette. Faut-il s’exposer à nouveau? Faut-il risquer d’enlever l’identité-même de notre club pour le promettre à des agents de joueurs au projet mystérieux qui aiment entretenir le flou le plus complet.

La seule « bonne » nouvelle, si ces hypothèses étaient confirmées, réside dans le fait que le Servette, pour reprendre les termes de Costinha, serait alors bel et bien sauvé à 99,9%. Cela expliquerait aussi pourquoi Costinha est aussi affirmatif. Le Servette serait ainsi sauvé d’une nouvelle faillite. Provisoirement sauvé… Mais jusqu’à quand? Et pour quel avenir ensuite…?

Pour rejoindre grenats.ch, et pour relayer leur message, plus que jamais, il convient d’en appeler au tout Genève. Genevois, ne laissez pas votre club partir une nouvelle fois en mains étrangères. Réveillez-vous, mobilisez-vous, et faites un pas pour sauver l’une de vos plus belles institutions.

GrenatDC

34 réflexions sur « Derrière les apparences… »

  1. Bien, la pthéorie est intéressante, intelligente et argumentée. Mais comme toute théorie, elle n’est pas nécessairement vrai. Dès lors il faut se poser les questions :

    -Quelles conséquences en cas de refus (officiel ou officieux) du projet ?
    -Quelles alternatives (crédibles, ou pas) ?

    J’aime

  2. C’est quand même très surprenant que l’Association SFC ne trouve aucun interlocuteur à qui parler!!! Et ce fameux repreneur éconduit il y a une quinzaine de jours ???

    J’aime

  3. On se retrouve dans la même situation qu’avant Marc Roger :
    faillite ou repreneur douteux(Costinha).
    Les milieux économiques de la région ne veulent pas s’investir, n’est-il pas possible de réduire le budget et « attendre » en challenge league ?
    Une partie du personnel est ou a dû partir, problement des personnes très attachées au sfc. Qui d’entre eux a dit du bien de Costinha ?
    Après toutes ces années, je ne veux plus de ce flou.

    J’aime

  4. bonne analyse, mais on peut ne pas être d’accord avec la conclusion. la reprise par des genevois était difficile avec un trou de 2 à 4 mio mais selon moi impossible avec 1,5mio + 7mio. il ne faut pas rêver, en dehors d’un repreneur extérieur pas de salut. le choix est soit on recommence en 2ème ligue inter (si tout va bien) et l’avenir est dans un club semi -pro et le temps de la remontée sera long et loin d’être assuré, soit on accepte, pour autant qu’ils existent, ces repreneurs que certains ne veulent pas, mais les connaissent ils vraiment, avec les risques que cela peut comporter mais au moins le club sera toujours en super league

    J’aime

  5. Belle analyse GrenatsDC. Sans critique aucune bien au contraire c’est plein d’hypothèses mais force est de constater que cela tient en tout cas la route. Quoi qu’il en soit le pire serait la faillite. Mendes pourquoi pas au fait?

    Faisons comme St-Thomas attendons et voyons.

    RAMS

    J’aime

  6. Je me permet de vous faire suivre cette video des Gros Cons datant des années 90 dans laquelle on découvre les aventures d’un dénommé PISHARD…. Humour ou réalité??? a vous de juger…

    J’aime

    1. Assez incroyable cette vidéo effectivement. Prémonitoire au possible. Il n’aurait plus que manqué que le comédien parle de 32 ans et non de 50 ans… 😉

      J’aime

  7. Pourquoi pas?!? Parce que si c’est pour se retrouver, au mieux, avec une équipe de mercenaire sans âme, sans amour du maillot, n’en n’ayant rien à faire du maillot Grenat,….et bien non merci et tout ça sans parler des magouilles en coulisse qui vont encore ternir plus notre image….et quand ils en auront marre de leur joujou, il le laisseront couler avec encore plus de cadavres dans les tiroirs qu’ aujourd’hui. Bref dans 3-4 ans on en sera au même point, voire pire…donc Mendes &Cie NON MERCI!!!! Trouvez-vous un autre jouet!!!!

    J’aime

  8. Je viens de bienne et oui ce petit lac au bout de la romandie a bienne nous avous de grandes et puissantes entreprises horlogeres mais elles n’investisses riens dans le sport local ni rolex ni omega et ceci depuis des annees la solutions chez nous nous c’est un conglomerat de petites et moyennes entreprises qui construisent le touzt et ceci malheureusement sans les infrastrures au niveau stades qui existe a geneve. Etant. depuis gamin fan du sfc je ne comprend pas comment un club d’envergure comme notre club fanion ne puisse pas exister quitte a recommencer mais sur des bases saines locales et durables. C’est triste !! Et M. Pishar ne nous a pas trompe il nous a tout simplement gruge je pense effectivement qu’il ne voulait pas monter en LNA aussi vite et son fric ne suffisait pas a tout couvrire maintenant concernant le future voyez ce que le fait a bienne avec presque rien mais avec de petits sponsors et sie un part il ne coule pas le club !! Vive servette !!

    J’aime

  9. Je trouve triste que Servette finit dans cette état là. Mais je suis de l’avis que Majid est en réalité (si votre thèse est juste) une personne assez rusé et qui s’est ce qu’il fait (je repète ceci est mon avis). J’avoue aussi que je suis tombé « amoureux » du Servette grâce à Majid et comme une grande majorité des fans je suis tombé dans le panneau… Je remercie encore les EDS qui font un travail remarquable et incomparable aux journaux tels que la TDG et Le Matin.
    PS. Les fans de Servette n’habitent pas seulement à Genève mais partout en Suisse 😉

    J’aime

  10. Communiqué :

    Aux membres de l’association SFC, aux proches du club, aux amis du club, à vous tous :

    Le dépôt du bilan avec l’abandon de créances de M. Pishyar est une opportunité de prendre le contrôle du Servette FC et de mettre en place notre plan.

    Comment ?
    Il nous faut réunir dans les 3 jours, un montant global le plus élevé possible, mais au moins 2,5 millions de CHF. C’est l’urgence absolue ! Tout le monde est appelé à prendre son carnet d’adresses…

    Pourquoi ?
    Servette FC dispose d’une équipe performante, on est proche d’une place qualificative pour une compétition européenne. Le budget n’est pas excessif. Les produits n’ont pas été suffisants mais faute à un réel ancrage à Genève ! Notre comité se fait fort de parvenir à trouver des sponsors de toutes tailles à Genève !

    Ensuite ?
    Notre plan est simple : nous voulons que les supporters deviennent des socios. L’objectif est clair : 20’000 abonnés à CHF 200 pour toute la saison avec le prêt d’une action pour la saison, avec un groupe d’actionnaire de références. Transparence dans les comptes, participation des actionnaires-socios, communication ouverte.

    Nous comptons sur vous !
    Le temps passe, absence de réponses concrètes de M. Pishyar, situation alarmante, délai impératif posé par la SFL pour la licence, respect des créanciers. Notre action est URGENTE !
    Nous voulons avoir un club d’élite à Genève avec une solution durable financièrement (donc sans un mécène unique) et un actionnariat local permettant une réelle identification des genevois à leur club. Nous voulons collaborer activement avec les autres clubs genevois.

    Notre objectif :
    Le plus de membres possibles, peu importe vos moyens. Nous sommes en train de réunir la somme la plus importante possible, au minimum 2’500’000 CHF au plus vite.
    Ceci nous permettra d’acquérir (pour 1,-) les actions, de payer les créanciers et les salaires en assurant un fin de saison sportive digne de la qualité de nos joueurs, tout en préparant les dossiers pour obtenir la licence 2012-2013.

    Nouveau : les bulletins d’adhésion et le bulletin de souscription en téléchargement !Claude Charmillot / Philippe Mortgé
    Compte bancaire :
    Banque COOP Genève :
    BIC: COOPCHBB
    Code IBAN : CH14 0844 0255 9448 4200 1

    N’oubliez pas d’indiquer vos coordonnées (adresse, No de téléphone, email) afin que nous puisssions vous indentifier. 

    Merci pour votre soutien.

    J’aime

    1. Je sais pas mais j’ai plutôt l’impression qu’il vont pas réussir à cause du plan foireux (si la théorie est vrai) créé par Majid et Costinha… Si cela serait le cas je protesterait tout de suite (enfin physiquement parlé je peux pas) pour que ce « mécène » ce casse de Genève. Nous voulons voir du foot et vibrer pour notre équipe et pas vivre des moments comme maintenant! Il faudrait aussi que l’ASF créer une sorte de commission pour ne pas revoir des clubs tomber faillite… Puis je me méfie beaucoup trop de Costinha !!! C’est beaucoup trop beau pour être vrai. C’est dans des moments pareils que les journalistes devrait investir du temps pour pouvoir trouvé le plan foireux et pas écrire des articles basés sur un site web comme la fait le Matin (le torchon orange pour les intimes).

      J’aime

      1. Enfin les vrais journalistes qui vont trouver la faille sont déjà en action (EDS). Personnellement j’investirais dans ce plan mais je peux malheureusement pas 😦

        J’aime

  11. Alors la BRAVO pour l’analyse. Il ne s’agit que d’hypothèse mais il suffit de lire les commentaires faisant suite à tous les derniers articles sur la tdg, 20mn, le matin, pour se rendre compte que personne ne comprend quelle est la stratégie de MP et des derniers arrivant, hommes de l’ombre, qui se mettent en avant tout à coup… Alors BRAVO aux EDS pour faire un travail engagé et réfléchi même si ça peut faire froid dans le dos…
    Le projet le plus sain est à mes yeux le plus transparent celui de l’association sfc, mais apparemment ils étaient disqualifié avant même de commencer le match…
    Dommage pour la manif ce soir, j’y aurais bien participé si l’info avait circulé

    J’aime

  12. la théorie est exacte!!!! c’est tout à fait ça…depuis le début ces requins savent ce qu’ils font..eh oui, ils n’ont payé que les joueurs que patrao, costinha et mendes vont vendre pour lui…ce n’est pas un enfant de coeur au même titre que ces agents…tout cela est savamment bien monté par des personnes sans scrupules. Comment un club peu d’ailleurs engager un agent de joueur comme directeur sportif; ça aurait déjà du interpeler la SFL. ILS SONT LA POUR FAIRE DU FRIC..qui peut croire que Pyshard va partir sur une perte…Non non non, on est pas dupe Majid. Comme par hasard les seuls à qui il va céder le club sont ces mecs là!!! on est naïfs nous les suisses mais pas à ce point…ce mec nous insulte carrément en prenant pour des cons. J’espère que cette affaire va se révéler au grand jour. DEPUIS LE DEBUT ILS SAVENT CE QU’ILS FONT. Une source très sur (un joueur) m’a affirmé que costinha lui a dit qu’il allait lui présenter le plus grand agent du monde (mendes) et qu’il ne devait en parler à personne. C’est pour cela que je crois à 99,9% à ce qui est écrit par Grenat…bravo en tout d’avoir mis à jour cette manœuvre et si les gens ne s’en rendent pas compte maintenant de toute façon la vérité finira par éclaté et elle va nous éclabousser la gueule.

    J’aime

  13. Dite moi est ce qu’il y a un départ d’organisé pour demain ?
    et j arrive pas a piger sur le site en suisse allemand, C EST LAQUELLE LA TRIBUNE VISITEUR (ok je le reconnais c est la première fois que je me déplace hors de geneve pour suivre le sfc …)

    Merci d’avance

    J’aime

  14. Article dans le Blick qui produit l’extrait des poursuites qui ne compte que pour 1,7 millions de francs dont 500’000 en prétentions salariales de Joao Alves et de son fils, mais qui d’un point de vue juridique ne correspondent pas à la réalité car elles sont trop élevées. Jamais, il ne pourra obtenir cette somme. 285’000 proviennent de l’équipementier. Aucune dette d’un point de vue des assurances sociales. Comme le fait remarquer le Blick, c’est un millions pour sauver le club donc rien : N’arrive-t-on pas à trouver 1 million à Genève ???? Même si je n’ai pas de salaire pour les 4 prochains mois (congé sabbatique oblige, pour cause d’étude), je vais casser ma tirelire et donner 1’000.- à l’association (je sais que cela va dans le sens contraire de ce que j’ai dit encore il y a deux jours). Je me dis que je n’ai pas de voiture et 1’000.- c’est que la plus part des gens dépensent pour deux mois pour posséder une voiture. Sauf que j’ai plus de plaisir avec le SFC qu’avec une voiture. Demain je serais à Thun avec marc schnyder http://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/servette/die-liste-des-grauens-id1791244.html

    J’aime

Répondre à claude Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.