David Simao en approche?

Selon plusieurs sources bien informées, João Alves tenterait de faire venir David Simao au Servette FC. Le joueur formé au Benfica a été prêté par le club lisboète lors des deux dernières saisons et pourrait faire son retour au bercail. A moins que João réussisse encore à surprendre tout le monde…

Mais qui est David Simao?

Pas facile de trouver des informations sur les joueurs portugais quand on ne parle que la langue de Molière. Qu’à cela ne tienne, internet nous sauvera sur ce coup! Nous sommes tombés sur ce site très complet (www.blogolo.fr) relatant au plus près ce qui se passe dans le football portugais. Un petit tour et le jeune David Simao n’âura plus de secret…

Chez les Simão, il y a David à Benfica, Bruno en Azerbaïdjan, Jorge, le papa mais aussi Lurdes, la maman. David et son paternel racontent…

Suite de l’entretien avec le milieu de terrain de Benfica, David Simão. Jorge, son papa, s’assoit et raconte… Chez les Simão, Benfica, c’est plus qu’un club. Surtout pour Lurdes, la maman. Histoires, entretiens, confessions pas les autres d’une famille d’emigrantes dans le 78 comme les autres…

« Ma mère est une dingue du Benfica ! Mes potes hallucinent, elle connait tout sur le foot ! »

Avec Bruno qui aujourd’hui évolue en Azerbaïdjan (Khazan) et David qui était prêté par Benfica à Paços de Ferreira, vous avez deux fils bien connus. Quel est le secret pour procréer autant de footballeurs ?

Jorge : (rires) Je suis surtout très fier d’avoir deux fils qui sont joueurs professionnels. Il y a 20 ans, je suis parti de France une première fois. Ma fille, la plus âgée, allait entrer en primaire et je me suis dit que c’était le moment idéal. Je voulais que mes enfants grandissent au Portugal. Et c’est ce qu’il s’est passé.

Pourquoi être revenu vivre en France, il y a moins de deux ans ?

Jorge : Parce que comme beaucoup j’étais parti m’installer là-bas mais la crise m’a poussé à revenir travailler ici…

Comment avez-vous eu l’idée d’inscrire vos gamins au Benfica ?

Jorge : Il y avait une annonce dans le journal A Bola pour une journée de détection à Benfica. Bruno qui est plus vieux que David avait 9 ans. Il a plu aux détecteurs. Je me souviens que ce n’est même pas moi qui avait eu l’idée de les inscrire mais ma femme, Lurdes.

David : Ma mère est une dingue du Benfica ! Mes potes hallucinent, elle connait tout sur le foot !

Jorge : Elle est un peu moins rationnelle que nous concernant Benfica. Sur la saison écoulée, Porto a été supérieur, nous, on le reconnait mais elle !

« A 7 ans David répond à un recruteur du Sporting : ‘Je ne connais qu’un seul club : Benfica !’ »

Et David a donc vite rejoint son frère à Benfica ?

Il a débuté dans un club de quartier avec moi, le Abódoda. J’étais l’entraîneur et comme on manquait de joueurs on l’a pris alors qu’il n’avait que 7 ans. A l’époque ce n’était même pas l’âge minimum. A cette époque-là, un recruteur du Sporting est venu me voir et m’a demandé : « Vous êtes le père de David ? Ça vous dérange si je prends votre numéro ? » Je lui ai donné et quelques jours après il m’a appelé. Je lui ai passé David au téléphone qui lui a répondu : « Je ne connais qu’un seul club : Benfica ! » Le gamin avait 7 ans ! (rires)

David : Oui, je m’en souviens… (sourire)

Jorge : Lorsque David a ensuite rejoint Benfica, il y a notamment été formé par un entraîneur qui est celui qui m’a le plus marqué : Mister Paisana. Lors d’une réunion de pré-saison, il a convoqué tous les parents des gamins pour leur dire : « Vos enfants ont été choisis parmi des milliers de candidats. Mais ça ne veut pas dire qu’ils vont devenir des stars. Il se peut qu’aucun ne devienne pro. Mais il y a ici un gamin qui me rappelle Jorge Ribeiro, c’est David Simão. » David avait 9 ans…

David : On avait une sacrée équipe. Il y avait Miguel Rosa, Tengarrinha…

« Mon frère Bruno a tout pour être un joueur de la Seleção. La seule chose qui lui manque c’est une opportunité dans un bon club »

Comment avez-vous vécu les prêts successifs de Simão ? Était-ce frustrant ?

Jorge : Frustrant, non… On a pris ça naturellement. On l’a suivi partout. Lorsqu’il était prêté à Fátima, on l’accompagnait. On ne ratait pas un match. Je connais toute l’Europe grâce à mes fils. Même la Slovaquie ! Puisque Bruno jouait au Slovan Bratislava. C’est une chose merveilleuse que de savoir que Bruno et Simão sont passés ou sont toujours au Benfica. Surtout pour leur grand-père qui malheureusement nous a quittés mais pour qui Benfica était tout.

David, aimerais-tu jouer avec ton frère ?

David : C’est un rêve… Et je pense que c’est réalisable. Le problème c’est qu’au Portugal on laisse peu de chances aux joueurs locaux qui jouent au poste de latéral gauche comme Bruno. Pourtant, il a tout pour réussir. Maintenant que j’ai plus d’expérience en Liga, je peux le dire : il a largement les qualités pour s’imposer dans le championnat portugais. Comme l’ont dit ses entraîneurs lorsqu’il était encore au Portugal, il a tout pour être un joueur de la Seleção. La seule chose qui lui manque c’est une opportunité dans un bon club.

Jorge : Bruno a été, chez les jeunes de Belenenses, le capitaine de Rolando, Ruben Amorim, Gonçalo Brandão. Il était l’un des leaders de la dream team de Belém.

Auteur : Vilas

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Lien vers David Simao :

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