Mfuyi: «Au Servette FC, je retrouve le sourire, le plaisir. Et l’envie aussi…» (TDG, 18 juillet 2012)

Daniel Visentini le 17.07.2012 à 18:10

A la veille du match d’Europa League contre les Arméniens de Gandzasar, le patron de la défense se livre

L’oubli est une tombe froide où reposent les rêves perdus de ceux qui sont résignés. L’oubli, c’est le vilain spectre qui a tournoyé autour de Christopher Mfuyi deux ans durant. Mfuyi, c’est le N’Zay qui avait été révélé par Joao Alves il y a trois ans, avant de taper dans l’œil d’un Valenciennes venu d’abord pour observer Kusunga. C’est aussi, après deux ans de placard en Ligue 1, une volonté de revivre au Servette FC.

Comme Tréand ou justement Kusunga, Mfuyi fait partie de ces ex-Grenat de retour au bercail. Réunis autour de celui qui, le premier, leur avait fait confiance, Joao Alves.

Pour Christopher Mfuyi, cela s’accompagne d’une grande bouffée d’oxygène, après deux ans passés à Valenciennes sans avoir sa chance. «La première année, c’était dur, explique-t-il. Il y a un saut, notamment physique, et ce n’est pas simple. Mais j’étais reparti la saison passée gonflé d’espoirs. Mais cela ne s’est pas mieux passé. Et c’est devenu très difficile à vivre.»

Il fera un test à Saint-Gall, un autre à Châteauroux, mais terminera la saison comme la première, en CFA, avec la «deux» de Valenciennes.

Un coup de fil providentiel

«Et puis un jour, ce printemps, j’ai vu qu’un No de téléphone suisse s’affichait sur mon portable, lance-t-il. C’était Anthony Braizat. Puis Joao Alves m’a appelé. Il ne comprenait pas pourquoi cela n’avait pas fonctionné en France pour moi. C’était flatteur. Mais j’étais enchanté. Ensuite je suis venu faire un test, Alves voulait vraiment s’assurer que tout allait bien de mon côté. J’ai passé ce test avec les M21 de Londono et comme tout était en ordre, j’ai signé un transfert de deux ans avec Servette.»

Le début d’une nouvelle aventure. Une forme de renaissance aussi, jusque dans son nom d’ailleurs. «En fait, N’Zay n’avait rien à voir avec moi, j’ai simplement repris le nom de ma mère.»

Il a repris surtout du plaisir en retrouvant Servette. «Oui, le sourire, le plaisir, l’envie aussi, ce qui était moins le cas en France, même si j’ai appris de mon passage à Valenciennes. Cela dit, à Servette, il y a une vraie force de groupe, une solidarité. Et puis je m’entends bien avec Schneider en défense centrale. Il a de l’expérience, il reste calme et serein.»

Routis: épaule luxée

Il le faudra, demain soir contre Gandzasar Kapan, pour la première sortie en Europa League (match aller ce jeudi au Stade de Genève à 19 h 45). Il le faudra d’autant plus qu’en défense centrale, Servette est frappé par une malédiction. Après les Baumann et Diallo (ligament croisé du genou tous deux) la saison passée, Kusunga a déjà été blessé (un mois et demi d’arrêt) et c’est désormais Routis qui manquera à l’appel.

Le Français a glissé dans les escaliers, chez lui! Résultat: luxation de l’épaule et six semaines de pause. «Je ne sais pas si c’est une malédiction, lance Mfuyi, mais en attendant, nous tiendrons la baraque avec Schneider.»

7 réflexions sur « Mfuyi: «Au Servette FC, je retrouve le sourire, le plaisir. Et l’envie aussi…» (TDG, 18 juillet 2012) »

  1. En espérant qu il n aie pas de pépin physique ( je tape du bois ), j en suis persuade, Mfuyi va être énorme cette année en Raiffeisen Super League….

    J’aime

  2. M’fuyi affiche clairement sa préférence pour avoir schneider à ses côtés et ne parle pas de Grippo. Sachant qu’il est déjà considéré comme le patron de la défense, Alves devrait suivre ce duo jeudi soir.

    J’aime

Répondre à seby89 Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.