Eudis: «Je suis prêt dans ma tête. Avec Servette, c’est une pression positive» (TDG, 3 Août 2012)

Young Boys est attendu dimanche à 16 heures à la Praille. Eudis fêtera ses 29 ans avec son retour en grenat

Le buteur brésilien fêtera son anniversaire dimanche au Stade de Genève. Avec un but en prime? LAFARGUE

Le temps des retrouvailles a du bon. Entre Eudis et Servette, l’histoire s’était achevée en queue de poisson. Elle renaît désormais, avec des espoirs, des attentes et des envies communes. Enfin. Beaucoup de temps a été perdu. Mais avec les carences offensives des Grenat d’aujourd’hui, le retour d’Eudis et de son expérience ne peut que faire du bien. Après trois matches et trois défaites en championnat, le déclic est espéré.
Eudis, vous vous êtes entraîné depuis trois semaines en courant au Bois de la Bâtie: physiquement, êtes-vous prêt à jouer contre Young Boys?
Je me sens bien. Rien ne remplace une préparation en équipe ou le fait de disputer des matches amicaux, de toucher le ballon. Mais je n’ai aucun problème. Je suis là surtout pour aider, pour donner des solutions supplémentaires. Et je pourrai compenser le manque de rythme par mon expérience. Je donnerai tout, dans tous les cas.

Comment s’est passé votre retour dans le contingent?

Très bien, forcément. J’étais bien sûr resté en contact avec plusieurs joueurs. Et un jour, Marcos De Azevedo m’a appelé pour me dire que Joao Alves voulait me voir, pour parler. Je suis immédiatement allé au rendez-vous et finalement les choses sont allées très vite.

C’est toujours plus facile quand c’est l’entraîneur et les joueurs qui souhaitent tous ensemble votre retour, non?

Oui, cela fait chaud au cœur. Je n’ai pas réfléchi très longtemps, je dois dire. Il a fallu discuter encore du contrat, mais j’ai aussi fait des efforts financiers pour ces raisons.

Vous avez vu Servette jouer ces derniers temps: qu’en pensez-vous?

Contre Rosenborg, c’était déjà bien mieux que contre Lausanne. Le groupe s’est nettement mieux comporté. Alors c’est vrai, il n’y a pas eu énormément d’occasions de but. Mais je ne suis pas inquiet pour Servette. Il y a une idée de jeu qui existe ici. Et tout va se remettre en place, avec notamment le retour de plusieurs blessés dès la semaine prochaine.

Il y aura aussi de la pression sur vos épaules, vous le buteur qui doit apporter des solutions?

C’est vrai. Il y en a toujours, de la pression. Actuellement, peut-être encore un peu plus, me concernant. Mais marquer est un souci qui doit concerner toute l’équipe. Et puis, personnellement, je suis bien dans ma tête. Finalement, tout cela est une pression positive.

Dimanche, c’est votre retour en grenat, un match contre YB, votre ancien club et aussi votre anniversaire: prêt à gérer tout cela?

Oui, beaucoup de choses se mélangent et c’est un peu bizarre pour moi. Mais je prends tout cela comme un nouveau départ… dans la continuité. Il y a eu une pause entre Servette et moi, mais ce club a toujours été ma priorité.

Daniel Visentini

10 réflexions sur « Eudis: «Je suis prêt dans ma tête. Avec Servette, c’est une pression positive» (TDG, 3 Août 2012) »

  1. Malgré les indécis bon retour « à la maison » eudis , tu sais que se sera difficile mais tu n’a rien a prouvé alors la pression en moins tire ces jeunes et redonne leur la joie de marquer.

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  2. J’ ai quand même un peu de la peine avec le  » ce club a toujours été ma priorité »
    Il est de retour par défaut avant tout car il ne s’ est pas entendu avec d’ autres clubs…alors je doute que sa motivation soit si énorme d’ autant qu’ il n’ a pas eu de préparation à la pause!
    Après il peut faire du bien dans la situation actuelle mais plus je n’ y crois pas vraiment.

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      1. Tu veux donc dire que c’ est la direction qui ne le voulait plus?
        Ou qu’ elle ne voulait pas s’ aligner sur ses prétentions salariales?
        Car Alves voulait le conserver en tout cas, alors je me pose quand même la question.

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      2. Eudis voulait rester mais le club serre les boulons financièrement. Il est dans la dernière partie de sa carrière et il a besoin de gagner un bon salaire pour l’avenir de sa famille. Impossible avec notre budget. Mais les 2 parties ont fini par trouver un terrain d’entente. Eudis aime Genève et Servette. Pas de doute la dessus.

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      3. Personnellement, je ne trouve pas que ce soit une mauvaise décision. Eudis est un bon attaquant au grand cœur. Il n’est pas parfait, mais de toute façon l’attaquant parfait n’existe pas. Quand je relis le commentaire d’obradovic, je me dis qu’évidemment Eudis rentre dans la stratégie actuelle du club : faire appel à toutes les bonnes volontés pour résister ensemble…

        Allez Eudis, allez Servette !

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