Les solutions envisageables pour sortir Servette de l’ornière (TDG, 4 Septembre)

Il faut un électrochoc pour que les Grenat retrouvent vie. Mais il faut choisir le bon…

Steven Lang et les Servettiens sont en chute libre.

Steven Lang et les Servettiens sont en chute libre.
Image: Eric Lafargue

Les mots sont peu de chose, la réalité est bien plus complexe et les solutions à l’emporte-pièce n’existent pas. Pourtant, avec un Servette qui agonise, cloué à la dernière place du championnat, il faut bien prendre des mesures. Plus ou moins radicales. Ou au moins des décisions de nature à ébranler sérieusement un contingent qui ne se comporte plus en équipe.

Quelles sont justement ces mesures? Elles sont plus ou moins logiques, mais il s’agit de ne pas se tromper.

1. Virer Joao Alves

Le football est ainsi fait que la première victime en période de crise sportive est souvent l’entraîneur. Cela provoque un choc psychologique, comme l’on dit, et sur le court terme au moins, une remobilisation du groupe est quasi certaine. En revanche, sur le moyen ou le long terme, l’efficacité de cette décision radicale est bien moins évidente.

Alors Servette actionnera-t-il le couperet, en dépit de tout ce qu’Alves a su apporter au club? «Je ne suis pas un fan de ce genre de mesures définitives, explique Hugh Quennec. Cela dit, il y a un problème et il faut réagir. Je dois avoir une discussion avec notamment M. Alves, afin de voir comment nous pouvons sortir de cette spirale négative.» La vraie question est peut-être ailleurs: virer Joao Alves suffirait-il à réveiller un groupe si éteint, des joueurs si transparents et loin de leur statut de professionnels? On en doute!

2. Sanctionner les joueurs

Les joueurs! Ils sont les premiers à devoir être irréprochables. On ne leur demande pas d’être d’accord ou pas avec leur entraîneur, on attend simplement qu’ils se comportent comme des professionnels et donnent tout ce qu’ils peuvent, qu’ils se révoltent contre le sort, qu’ils se battent sur le terrain. Or, on ne voit rien de tout cela.

On le sait, quand les résultats sont catastrophiques, l’ambiance s’en ressent. Certains en profitent-ils pour intriguer en coulisses? Il y a aussi ceux qui seront en fin de contrat en juin prochain et qui n’ont peut-être pas l’envie de prolonger, trop sûrs de pouvoir trouver un club gratuitement, sans somme de transfert, dès janvier. Bref, trop de détails polluent le vestiaire.

Un grand coup de pied dans la fourmilière est possible. Si le président Quennec décide d’épauler Alves et que tous les joueurs sont placés devant leurs responsabilités, quittes à être sévèrement recadrés pour certains, voire envoyés un moment en M21 histoire de retrouver des valeurs, alors un réveil est envisageable.

3. Union à tous les niveaux

Dans un contexte délicat, il faut faire corps. Et en tout cas éviter les petites phrases ambiguës. Dimanche à Thoune, il se murmure qu’Arpad Soos, le directeur sportif, aurait lancé une phrase sibylline après le match, dans le vestiaire. Il aurait dit que les joueurs pouvaient oublier le programme des deux semaines à venir, car il y aurait des changements. C’est ce que plusieurs sources nous ont rapporté. Cela veut dire beaucoup et peu de choses à la fois. Mais ce n’est pas de nature à rétablir un climat serein, parce que cela ouvre la porte à plusieurs interprétations. Servette devrait au contraire parler d’une même voix.

«Bon, d’abord je ne me suis pas adressé aux joueurs quand j’ai pu évoquer cela, explique Arpad Soos. Mais dans la situation actuelle, il faut peut-être changer les habitudes. Cela procède d’une remise en question qui nous concerne tous, afin que Servette se reprenne. C’est dans ce sens-là qu’il faut comprendre les choses.»

4. Un effort financier

Le président Hugh Quennec n’a pas ménagé ses efforts pour que Servette échappe à la faillite. Mais aujourd’hui, il doit en fournir d’autres pour que le club évite une relégation, qui représenterait la première relégation purement sportive du SFC!

Dispose-t-il des moyens pour cela? Peut-il dégager des solutions financières pour deux ou trois renforts, de vrais renforts, expérimentés? Les transferts nationaux prennent fin le 30 septembre…

Pour l’heure, il a géré de main de maître tout le plan de sauvetage. Mais en restant seul. Plusieurs personnes se sont manifestées pour faire partie du projet. Pour certains investisseurs potentiels, il n’a pas donné suite, d’autres attendent encore d’être contactés. Par exemple, quelqu’un comme Giuseppe Luongo (ex-bailleur de fonds du Stade Nyonnais) était prêt à investir dans le projet de Hugh Quennec. Luongo attend toujours un coup de fil… Servette a-t-il vraiment les moyens de se priver d’aides substantielles?

Au moment où les choses vont si mal, il faut se poser les bonnes questions. Toutes les questions. Virer l’entraîneur n’est peut-être pas une fatalité. D’autant plus que quand Alves a été rappelé, au printemps dernier, il a parallèlement retiré une poursuite qui approchait le million (pour lui et son fils). Bref, rien n’est simple dans le monde grenat. Mais pour que la bâtisse cesse de se lézarder, il faut effectivement une réaction forte.

Daniel Visentini

42 réflexions sur « Les solutions envisageables pour sortir Servette de l’ornière (TDG, 4 Septembre) »

  5. Merci pour tout M.Alves mais c’était la seule solution..il faut un électrochoc, un autre vision. En continuant sans rien changer on était mort d’avance !

    3 choix intéressant s’offre à nous : la doublette Londono Braizat, Fournier ou Yakin.

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    1. De toute façon on pouvait pas être plus bas au classement. C’est dur pour Alves mais il devait s y attendre un peu… C’est vrai que c’est injuste après tout ce qu’il a fait. Mais faut reconnaître que depuis 3-4 matchs le coaching était des plus surprenant pour ne pas dire plus. Enfin que qui est fait est fait c’est pas juste mais ces t c’est comme ça.

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      1. L’identité d’un club reste les gens changent..c’est la vie d’un club.

        À Quennec de prendre la bonne décision et de bien s’entourer pour cette dernière, pour ne pas avoir une mauvaise surprise « genevoise » du type Aeby.

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  7. N’importe quoi cette décision vivement les explications de la direction !!!!
    Un DS qui n’a rien prouvé dans le passé , un directeur qui ne connait pas le foot , M.Quennec ne croyez vous pas avoir raté votre casting???
    Les Alves ni sont pour rien dans cette débandade mais comme toujours viré l’entraineur à la place des pseudos joueurs qui pourrissent le climat c’est plus facile!!!
    Je suis écoeuré et surtout pas prêt de revenir au stade moi qui hésitait encore à prendre l’abonnement c’est fini…..

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    1. C’est pas que c’est plus facile de virer l’entraîneur plutôt que le joureur…. C’est que le joueur, mis à part au mercato on peut pas les remplacer.

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    2. Alves n’y est pas pour rien mon ami, a force de placer les joueurs a gauche a droite et meme m’importe ou parfois, il a fini par perdre tout repères et cela a également joué un rôle dans les mauvais résultats.

      Regarde un peu la statistique de nos buts… est-ce qu’il fallait encore s’entêter à jouer avec un seul attaquant?

      Pourquoi mettre des purs centraux en latéraux? Alors qu’on a les latéraux qu’il faut?

      Lang qui est un de nos meilleurs joueurs écarté durant de nombreux matchs sans qu’il soit blessé. Pasche de nombreuses fois sur le banc.

      Pourquoi envoyer Kara en M21 alors qu’il fait sans aucun doute un titulaire indiscutable?

      Et Marcos? En dessous de toute attente et une obstination à le faire jouer

      Moi perso, j’en avais marre de voir ces choix sans queue ni tête.

      Alves a fait du très bon travail jusqu’a la fin de la saison passée. Mais avec le nouvel effectif, il n’arrive pas à faire plus. Alors, oui Hugh Quennec à fait le bon choix…

      Fournier ferait un très bon nouvel entraîneur

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      1. Un entraîneur qui traite ses joueurs de « fils de p… » et de « trous du c.. » ferait un bon entraîneur. Vraiment?

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  8. C’est triste…les joueurs n’ont vraiment rien fais pour lui et surtout n’ont rien fait pour sauver sa peau.

    Comme toujours dans le foot, on ne peut pas virer 28 joueurs…..

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  9. Comme toujours, l’entraîneur paie..
    Merci à Joao Alves pour tout! Merci pour la promotion, merci pour avoir transformé de modestes joueurs de ligues inférieures en bons joueurs de Super League (4ème du dernier championnat), merci pour avoir supporté Majid Pishyar. Merci pour avoir cultivé des valeurs humaines et positives. Merci d’avoir permis de décrocher une place européenne.
    Les gens ont la mémoire courte. Ok.. Alves n’avait plus de ligne directrice, plus de stabilité dans ses choix.
    Mais il n’a jamais été aidé dans la préparation de cette saison par des dirigeants absents, par des propos incohérents d’un Monsieur Soos qui commence à agacer en affirmant que l’équipe est forte.
    Et les joueurs.. Honte à eux. Leur comportement est inadmissible. Ils font honte au maillot grenat et trahissent leur père. Tristes joueurs.
    Il me faudra du temps pour revenir au stade.

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    1. Tout a fait d’accord avec la majorité de tes propos mis à part le fait de boycotter le stade,chacun son ressenti et c’est normal,mais continuons à soutenir nos couleurs!

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  10. Le problème qu’on a c’est qu’il fallait bien que ca pète quelque part, ca pouvait pas continuer ainsi, autant son limogeage de l’époque pyshiar etait totalement faux et injustifié , la il fallait faire quelque chose. et comme toujours l’entraineur est en première ligne, c’est la loi du foot, injuste parfois voire souvent mais c’est comme ca.
    Maintenant faut avancer et espérer des jours meilleurs, c’est pas en allant pas au stade ou en exprimant son mécontentement que ca va s’arranger.

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  11. Et moi je dis le Servette FC est bientôt foutu on a déjà pas d’argent et maintenant vous croyez que Jo alves qui avait laissé tomber son ardoise de 2.5 millions va pas la redemander pire il avait un contrat de deux ans au club qui va payer cette année en plus on va encore faire des coupes dans le budjet CAR je rappel on a pas d’argent !

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    1. il me semble qu’il lui restait une année de contrat, donc je pense que 2.5 millions pour une année je sais pas ou tu as trouvé ce chiffre c’est cher payé non? C’est pas Capello;-)))
      Ca ferait un salaire de 104’000.- par mois sur 2 ans. Et de 208’000.- / mois sur une année….

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  12. il avait l’air malgré tout perdu dans ces choix, maintenant nous n’oublirons pas tout ce qu’il nous a apporté.

    Il fallait un autre discours dans le vestiaire, maintenant c’est aux joueurs de prendre leurs responsabilités.

    A nous aussi pour aller au stade pour le Servette et seulement le servette.

    Je vois bien un gars comme Fournier ou pourquoi pas Schallibaum

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  14. Je pense que si Quennec à fait ça, il n’avait plus le choix… On connaît l’homme que c’est et c’est pas son genre…

    Arrêtez de critiquez tout ce que la direction à fait, pour le moment elle a sauver le servette de la faillite et à laissé une chance à tout le monde de rester en place…

    On a de loin pas tous les paramètres en main, si il est viré c’est qu’il y a des raisons…

    Maintenant, il faut continuer à soutenir l’équipe… Probablement que le nouvel entraîneur sera suisse.. Mais ça sera pas Fournier ni yakin… On verra bien…

    Peut être Michel Pont??? …. 🙂 je plaisante je pense pas que l’ASF le laisse

    Mais merci à alves pour tout, mais ne mélangez pas tout svp, il fallait que ça change, pour donner une nouvelle identité d’une vrai équipe délite, il fallait un nouvel entraîneur avec une autre vision… Mais ça veux pas dire qu’on gardera pas de bons souvenir de lui!

    Arrêtez de regarder le passer svp, il faut regarder le présent et le futur

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  16. Arrêtez avec fournier il reste dans le mouvement junior de SION !!!!
    Je penses juste que M.Quennec à viré les mauvaises personnes….. c’est tout

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